Lorelai est endormie lorsque son réveille sonne. Elle l’éteint, et une seconde après, plusieurs autres commencent à sonner partout dans la chambre.
LORELAI : Qu’est-ce qu’il est drôle !
Elle se lève et descend dans a cuisine où Luke prépare le petit déjeuner.
LORELAI : Tu sais, hier soir, quand je t’ai dit “quoiqu’il arrive demain, débrouille-toi pour que je sois debout à 7 h”, en fait, je voulais dire “demain quoiqu’il arrive, fait en sorte que je puisse me lever quand 7h arrivera, si par hasard j’en meurs d’envie », ce qui, laisse-moi te l’avouer, n’est pas le cas. Résultat, tu es responsable du plus grand massacre de réveil du nouveau millénaire.
Elle prend un paquet de café dans le réfrigérateur.
LUKE : Il y a des survivants ?
LORELAI : Le lapin s’en est sorti avec une simple décapitation. (Elle sent le café) C’est du décaféiné.
LUKE : Alors tu as bien dormi ?
LORELAI : Tu as encore échangé mon café.
Lorelai cherche partout dans la cuisine son café habituel.
LUKE : Franchement avec tout ce que j’ai à faire, tu crois que je perdrais du temps avec des histoires de café. J’ai un resto à gérer, le réapprovisionnement, des trucs à poêler, tu m’écoutes s’il te plaît ?
Lorelai trouve le café sous l’évier.
LORELAI : Ha, ha, ha ! Il était sous l’évier, bien vu monsieur le redresseur de torts, mais tu peux pas me battre.
LUKE : D’accord, c’est bon, cette fois c’est dit, j’abandonne.
LORELAI : Ouais !
LUKE : Une journée. Rien qu’une sans café.
LORELAI : C’est comme ça que tu abandonnes ?
LUKE : Je mettrais un jouet dans tes céréales, si je veux.
LORELAI : Dégoûtant !
Il lui tend une assiette.
LUKE : Bon c’est bon.
LORELAI : Oh, t’es un amour.
LUKE : Oui, il paraît. Tu es debout, tu as à manger, je file.
LORELAI : Oh, y’a plus de coton-tige.
LUKE : Faut prévenir la presse.
LORELAI : Tu n’es pas dans le ton. Il faut que tu prennes l’accent.
LUKE : Ne jamais trop en faire, tu verras quand tu seras grande. Bon je pense pas rentrer tard. Tu as besoin que de coton-tige.
LORELAI : Non, du démaquillant, la paix dans le monde et que Michael Jackson reprenne son visage d’avant.
Il l’embrasse.
LUKE : Tu es folle mais je t’aime. (il regarde le ventre de Lorelai) Au revoir Sid et Nancy.
LORELAI : Léopold et Aimée.
LUKE : Quoi ?
LORELAI : J’ai changé d’avis. Ne dis rien à Rory.
LUKE : Décaféiné.
LORELAI : Non jamais.
LUKE : Nos enfants seront bicéphales.
LORELAI : Oh ben ça fera plus d’amour.
Elle l’embrasse, et il s’en va.
Lorelai se réveille en sursaut. Elle était en train de rêver. Elle tombe du lit en essayant d’atteindre le téléphone.
LORELAI : Oh ! Euh !
Elle appelle Rory qui est à Washington.
RORY : Allô ?
LOLELAI : Il faut que tu rentres à la maison.
RORY : Maman ?
LORELAI : C’est trop calme depuis que tu es partie. Et Bill Maher a annulé son show. Il devait s’appeler ‘Politiquement incorrect ». Est-ce que tu te rends compte ça aurait recadré pas mal de choses et c’est foutu.
RORY : Tu as encore fait un rêve.
LORELAI : Oui
RORY : Docteur Rory, j’écoute.
LORELAI : Voilà, je suis au lit, tranquillement endormie, je porte une ravissante nuisette, et tout à coup, dix mille réveils se mettent à sonner. Alors, je me lève et je me mets à descendre les escaliers et là, qui je vois au fourneau ? C’est Luke.
RORY : Il est tout nu ?
LORELAI : Non, il prépare le petit déjeuner.
RORY : Tout nu ?
LORELAI : Dis donc, ça te réussi pas Washington.
RORY : Bon d’accord, continue, il prépare le petit déj.
LORELAI : Du bacon, et des œufs brouillés, et du bacon, et moi je vais pour me préparer un café, et là je m’aperçois qu’il a mis du déca.
RORY : Merci l’odorat.
LORELAI : Tout à fait. Bon, je retrouve le vrai café sous l’évier, il tient une assiette pleine qu’il me tend et là…
RORY : Quoi ?
LORELAI : Il me donne un baiser et dis au revoir à mon estomac.
RORY : C’est bizarre, t’as raison.
LORELAI : Du tout, il fait ça parce que je suis enceinte !
RORY : Délire !
LORELAI : Des faux jumeaux (Pause) Dis quelque chose.
RORY : Tu vas ressembler à une baleine.
LORELAI : Contente toi d’analyser mon rêve.
RORY : D’accord, ton rêve t’indique que tu es secrètement amoureuse de Luke e que tu voudrais porter ses enfants.
LORELAI : Ah non ! Essaie encore.
RORY : Comment ça ? Tu me demandes une analyse, je te la donne, point.
LORELAI : Non, pas point. Je rejette cette analyse, trouve autre chose s’il te plaît.
RORY : Tu peux pas dire, je rejette cette analyse. Tu n’es pas en train de faire les magasins, c’est sérieux.
LORELAI : tu me donnes une autre interprétation, ou je m’occupe de ton rêve avec Taylor qui s’adonne à la danse du ventre.
RORY : Ca pouvait pas être véritablement être Taylor, avec une masse de cheveux pareil, ça symbolisait Dean.
LORELAI : On va lui dire.
RORY : Bon d’accord. Peut-être que tu as été blessée par ce qui s’est passé avec Chris et que tu es jalouse de Sherry, parce qu’elle va lui donner un bébé et pas toi. (Pause) Maman ?
LORELAI : Tu me manques.
RORY : Tu me manques aussi.
En arrière plan, Paris parle dans son sommeil.
PARIS : Woodward… Bernstein… Harry Thomason.
LORELAI : C’est Paris que j’entends ?
RORY : Oui, elle parle dans son sommeil. J’ai droit à d’interminables débats. Heureusement qu’il me reste plus qu’une journée.
LORELAI : Oui, tant mieux. Qu’est ce que vous avez au programme de demain, ou plutôt d’aujourd’hui ?
RORY : Ce matin nous avons une breakfast party avec les membres du congrès et les sénateurs.
LORELAI : Cool. Débrouille-toi pour me voler un truc de l’assiette de Tom Daschle.
RORY : On verra ça.
LORELAI : Alors à vendredi Docteur.
RORY : A vendredi.
Après avoir raccroché, Rory se dirige vers son bureau et s’assoit pour essayer d’écrire une lettre à Jess. On voit que Dean lui a écrit pas mal de lettres.
PARIS : Non, je n’ai pas couché avec cette femme.
Générique
Chez Sookie et Jackson, Lorelai et Sookie sont assises à la table de la cuisine.
LORELAI : Non, tu me fais marcher.
SOOKIE : Pas du tout.
LORELAI : Oh du bacon Kasher.
SOOKIE : Pur bœuf.
LORELAI : Oh c’est bon d’être juif.
Jackson est dans une autre pièce.
JACKSON : Dis donc Sookie, où tu as mis…
SOOKIE : Jackson reste où tu es, Lorelai est là.
Sookie couvre les yeux de Lorelai avec ses mains.
LORELAI : Je t’en pris ne te montre pas, je ne veux pas voir ça. Au secours… Ah !
JACKSON : C’est pas finit cette comédie. Je suis habillé.
LORELAI : Oh et comment je pouvais savoir s’il n’y avait pas une coupure d’eau chaude pendant que tu prenais ta douche et que tu n’allais pas débarqué en tenue d’Adam ?
JACKSON : une fois, c’est arrivé une fois.
LORELAI : qu’est ce que tu crois, c’était extrêmement traumatisant.
SOOKIE : Regarde chéri, j’ai reçu les échantillons pour la peinture, tu veux jeter un œil ?
JACKSON : Non.
SOOKIE : Mais il y en a pour une minute, j’ai déjà fait une sélection qui devrait te plaire.
LORELAI : Vous repeignez quoi ?
JACKSON : Rien du tout.
SOOKIE : La maison.
LORELAI : Toute la maison ?
JACKSON : Non.
SOOKIE : Juste l’intérieur.
LORELAI : Oh, vous vous attaquez à un gros morceau.
JACKSON : Non, il n’y aura pas de gros morceau parce qu’on va rien attaquer.
SOOKIE : Je sais ma ça sera marrant.
LORELAI : On pourra vous donner un coup de main.
JACKSON : Si tu compte venir ici tous les jours, il faudra que tu nous écouté tous les deux.
LORELAI : Ah. Ben as-y, explique pourquoi tu ne veux pas repeindre la maison ?
SOOKIE : Parce que c’était ma maison, et que maintenant, c’est notre maison, et que e veux que tu te sente aussi chez toi.
JACKSON : Mais je me sens parfaitement chez moi, ça me convient.
SOOKIE : Mais non c’est pas possible, il y a des fleurs partout.
JACKSON : J’adore les fleurs, je vends des fruits et des légumes
SOOKIE : Y’a des froufrous dur les rideaux.
JACKSON : Les froufrous aussi j’aime…
SOOKIE : En général, les hommes détestent.
JACKSON : Moi non. C’est mon côté efféminé.
SOOKIE : Jackson !
JACKSON : Le jardinier gay part au boulot. Au revoir Lorelai. Dis à ma tendre moitié que la décoration me convient très bien.
LORELAI : Je vais essayer.
Jackson s’en va.
Bon ben moi aussi, il va falloir que j’ aille, il reste du bacon ?
SOOKIE : Prend le mien. Regarde j’ai pensé à brun acajou pour le living, et un bleu nuit pour l’entrée et notre chambre à coucher.
LORELAI : Jackson vient de dire qu’il adoré la décoration. Alors pourquoi tu insiste ?
SOOKIE : Il en est persuadé maintenant, mais un beau jour, ça peut lui taper su le système alors il jettera la maison et moi avec, ce que je préfèrerais éviter. Donc, j’agis, il suffit de viriliser un peu l’endroit. Donne moi un coup de main pour la couleur.
LORELAI : Promis je t’aiderais, mais ce matin je ne peux pas.
SOOKIE : Tant pis !
LORELAI : Merci pour le petit déj. Je me suis régaler, j’adore le bacon, et je t’adore. Le bacon c’est viril, pourquoi tu ne tapisserais pas tout un pan de mur avec du bacon Kasher, hein ? Odeur de fauve, bénédiction du Rabin, ça ferait vachement masculin.
SOOKIE : Bye-Bye.
LORELAI : Comme tu voudras, mais je t’aurais prévenue, la peinture c’est très femme.
Tout la ville se prépare pour un festival. Lorelai se dirige vers Taylor assis dans un fauteuil roulant électrique, qui donne des ordres à d’autres personnes.
TAYLOR : Faite attention avec la banderole. Je ne veux pas trop de rouge près de l’arbre. De la lumière, de la lumière.
LORELAI : Bonjour Taylor. Ca va la jambe ?
TAYLOR : oui on fait aller.
LORELAI : On ne sait toujours pas qui a posé la peau de banane sur ton perron ?
TAYLOR : non, mais j’ai établi un liste de suspects.
LORELAI : C’est pourquoi faire ce chambardement ?
TAYLOR : Ca jeune fille, ce sont les préparatifs du premier festival folklorique de fin d’été de Stars Hollows.
LORELAI : tu as enfin réussi a caser un truc pour le mois de septembre ?
TAYLOR : Ce sera une journée exceptionnelle. Je n’i pas fait dans la demi mesure pour l’événement. Même toi, tu seras impressionnée.
LORELAI : Alors là, tu t’avances.
TAYLOR : Je t’assure, je ne prend pas trop de risque quand je parle de festival folklorique. C’est dans tous les sens du terme, ce sera un déferlement de folie, du délire, des jeux, des frites, nous aurons même une fanfares qui nous arrive tout droit de New York.
LORELAI : New York, c’est le grand jeu.
TAYLOR : Et encore tu n’as pas vu la banderole que j’ai commandé. J’ai fait tellement fort que toutes les banderoles de la création paraîtront ridicules à côté.
LORELAI : Quelles flammes Taylor !
TAYLOR : Oh tu verras c’est une splendeur.
LORELAI : J’ai hâte de voir ça.
TAYLOR : Viens vendredi, tu seras servi (il parle à une fille) Excusez-moi jeune fille… jeune fille ? S’il vos plaît. Mademoiselle, vous, la grande blonde avec le ruban, je vous parle. S’il vous plaît arrêtez-vous, je suis dans un fauteuil roulant, je ne peut pas vous courir après, mademoiselle ?
Pendant que Taylor suit la fille, Lorelai regarde Luke à travers la vitrine de son resto.
A Washington, à la breakfast party, Paris parle avec le sénateur Barbara Boxer.
PARIS : Je vous le demande Sénateur Boxer, vous qui êtes un des membres imminent du parti démocrate, pensez-vous que cela fasse bonne impression que le secrétaire américain de finances voyage avec Bono. Je sais bien qu’on l’apparente à un saint et qu’il est en croisade pour sauver le monde et gna, gna, gna, mais pitié, voilà un homme qui ne retire jamais ses lunettes noires. Nous avons une image de marque ç respecter. Ne prétendons-nous pas être la première puissance mondiale aux yeux de tous ? Pourquoi ne pas envoyer Mariah Carey et Britney Spears en campagne avec Dick Cheney pendant qu’on y est ? Ou attacher Freddie Prinze Jr à Colin Powell au prochain congrès de l’Otan. Après tout Freddie à sans doute son mot à dire, pas vrai ?
Un homme passe devant elles, et le sénateur l’attrape par le bras.
SENATEUR BOXER : Oh Douglas, très cher, voici Paris. Laissez-moi vous présenter Doug Ose, qui est membre du congé républicain de Californie. Vous ne le connaissez pas et pourtant je sens que vous aurez un entretien des plus riches. Eu revoir
MEMBRE DU CONGRE : Euh Barbara…
PARIS : Ose, c’est bien ça ?
MEMBRE DU CONGRE : Oui, c’est mon nom oui.
PARIS : Faisons quelques pas.
Rory est à une table pleine de nourriture, elle se sert un café, un jeune homme s’avance.
JAMIE : C’est le dernier jour ?
RORY : Oui.
JAMIE : Alors, la capitale, qu’est-ce que ut en as pensé ?
RORY : J’ai eu l’occasion de voir le fauteuil d’Archie Bunker, au musée de Washington, donc, je lui donne une très bonne note.
JAMIE : Oui, ça fait plaisir de voir que certain ont le sens des priorités. Tu n’aurais pas vu Paris ?
RORY : Euh, si, il y a un bout de temps. La dernière fois, elle était en train de faire passer l’envie de vivre à un représentant de la nation.
JAMIE : Quand elle est partie, rien ne l’arrête.
RORY : Oui, c’est vrai, elle est ascendant bulldozer.
Paris se dirige vers eux.
PARIS : C’est dingue. A chaque fois que je tombe sur quelqu’un d’intéressant, il file au toilettes dans la minute. Salut Jamie.
Paris se dirige vers une autre table et Jamie la suit.
JAMIE : Bonjour Paris. Je suis venu te dire que j’ai obtenu le nom des participants à la finale des débats et la grande première, c’est que toi et moi, on va faire équipe.
PARIS : Hallucinant. On aurait pu croire qu’ils auraient donner une chance à quelqu’un d’autres.
JAMIE : Il faut croire que non.
PARIS : Je me réjouis d’avance. Quand je pense qu’il suffit de réunir des jeunes dans une pièce et de les faire parler pour s’apercevoir de leur incompétences. Qui seront nos adversaires ?
JAMIE : Jason Roundsevault et Ty Fredericks.
PARIS : Parfait. Ce pauvre Jason à de l’asthme et Ty fond en larme.
JAMIE : On se retrouve dans l’après midi pour élaborer une stratégie, et toi tu t’occupe des mouchoirs.
PARIS : D’accord, d’accord.
JAMIE : Et si ça te dit, on dîne ensemble pour fêter la victoire.
PARIS : Mais si on ne gagne pas.
JAMIE : Tu vas pas me laisser tomber.
PARIS : Tu as raison.
JAMIE : Alors on dîne ?
PARIS : D’accord.
JAMIE : Ok, je passerai te prendre à 7h.
PARIS : Bien.
JAMIE : Rendez-vous avant le massacre.
Jamie s’en va et Rory s’avance vers Paris.
RORY : Wouaou !
PARIS : Quoi ? Elle pense à quoi l’équipe qui forme les équipes. Nous alliée Jamie et moi, c’est remplir l salle d’égaux surdimensionné.
RORY : Paris ?
PARIS : Quoi ?
RORY : Tu peux redescendre sur Terre ? Tu viens de décrocher un rancart.
PARIS : N’importe quoi.
RORY : Je t’assure. Ce garçon vient de t’inviter à dîner.
PARIS : Pour fêter la victoire, c’est tout.
RORY : Paris, si c’était juste pour cette raison, il t’aurais proposé un café après le débat. Et là, il t’a carrément inviter à sortir.
PARIS : T’es sûre ?
RORY : Oui.
PARIS : Et j’ai accepté ?
RORY : Oui.
PARIS : J’ai accepté un rendez-vous ?
RORY : Tout à fait.
PARIS : Oh mince ! Dis moi que c’est pas vrai. On m’invite enfin à sortir et je loupe le coche. Comment c’était ? Classe ?
RORY : Il a fait ça dans les règle de l’art.
PARIS : Oh zut ! J’aurais aimé être là.
RORY : Tu seras présente ce soir.
PARIS : Ce soir ? Ce soir, j’a un rendez-vous. Ce soir, j’ai un rendez-vous avec Jamie, de l’université de Princeton. Il doit avoir d’autres qualités. Oh mon dieu ! J’en reviens pas, j’ai un rendez-vous.
A l’auberge de l’indépendance, Michel est à l’accueil où il parle avec Kirk.
KIRK : Un jour, ça ma frappé, les vaches n’ont jais de rides.
MICHEL : Mmmmm
KIRK : Réfléchissez. Avez-vous déjà vu une vache ridée ? Non, pas une seule. Là, je me suis dit « Voilà une chose bizarre »
MICHEL : Oui, en effet, s’il n’y avait que celle-là.
KIRK : Ce fut le point de départ de mes recherches. J’ai étudié la vache, j’ai étudié l’humain, ce qui m’a finalement amené à découvrir le secret de la vache ;
Lorelai arrive.
LORELAI : Michel, pourriez-vous… Tiens Kirk.
MICHEL : Oh, vous tombé à point nommé. Kirk allé justement expliqué la différence qu’il y a entre une vache et un être humain.
LORELAI : A part le fait qu’il y en a un qui est une vache.
MICHEL : Chut. Nous vous écoutons Kirk.
KIRK : Foin
LORELAI : Hein ?
KIRK : Le foin. Une vache se nourrit de foin. J’ai donc mené des expériences et fait une recherche approfondit. Il en est sorti un nouveau produit de soin pour la peau qui va révolutionné la cosmétique.
Elle lit l’étiquette.
LORELAI : Foin des rides.
KIRK : J’ai développé une gamme complète de produits. De la lotion astringente au gel nettoyant.
LORELAI : Mais nous avons déjà une ligne de soin à l’hôtel, je suis vraiment désolé.
KIRK : Je vais vous mettre en dépôt 3 caisses entières ‘Foin des rides ». Tous les produits seront à votre dispositions gratuitement. Quand vous aurez essayer, vous saures de quoi je parle.
LORELAI : Merci mille fois Kirk. Mais dis-moi, une vache, ça mange aussi de l’herbe, non ?
KIRK : Euh, c’est possible oui, mais au niveau du nom, ça ne marcherait pas.
Kirk s’en va.
MICHEL : Quelle tristesse de ne pas avoir un petit remontant à portée quand il passe nous voir.
Le téléphone sonne, Lorelai répond.
LORELAI : Auberge de l’indépendance, Lorelai, j’écoute.
EMILY : Quel jour sommes-nous ?
LORELAI : Maman ?
EMILY : Quel jour, Lorelai ?
LORELAI : Maman, j’ai un groupe de…
EMILY : Nous sommes jeudi.
LORELAI : Génial, mais il serait possible que tu…
EMILY : Nous sommes le jeudi combien ?
LORELAI : Le…
EMILY : Nous sommes jeudi 3. Qu’y a t-il le jeudi 3 ?
LORELAI : Je parie que c’et je jour où je suis supposer me faire passé un savon.
EMILY : C’est le jour où ton père et moi nous revenons de nos vacances d’été.
LORELAI : Oui, j’étais au courant.
EMILY : Et tu avais dit qu’à notre retour, tu nous téléphonerais.
LORELAI : Ca aussi, je le sais.
EMILY : Et bien, nous sommes là, et étrangement, le téléphone n’a pas sonné, il n’y a pas de message, pas de carte.
LORELAI : Maman, il n’est que onze heures du matin. C’est vrai que je vous avez dit que je vous appellerais, jeudi mais je n’ai pas donné d’heure. J’ai juste dit jeudi. Ce qui signifie qu’il me reste 12 heures avant de passé pour une ingrate.
EMILY : Il y a de règles de savoir-vivre et le bon moment pour accueillir les gens, c’est celui, où il rentre chez eux, pas 12 ou 24 heures plus tard.
LORELAI : Il aurait fallu que tu me donne ton heure d’arrivée.
EMILY : Il aurait fallu que tu me la demandes.
LORELAI : D’accord, mais étant donné que je ne l’ai pas fait, et que tu n’as pas prie l’initiative de me la donné, je ne savais donc… Est-ce que tu me pardonnes ?
EMILY : Avec la plus grand des plaisirs. Rory et toi, vous venez toujours à la maison demain soir ?
LORELAI : Euh, vous me verrez mais sans Rory. Elle ne revient que Samedi.
EMILY : Ah quel dommage ! J’étais pourtant sûre qu’elle serait là.
LORELAI : Malheureusement, elle revient samedi.
EMILY : Je suis terriblement déçue. Je vous avez noté pour vendredi soir.
LORELAI : Tu as du faire une erreur dans la date. Elle ne sera de retour que samedi.
EMILY : Pourtant, ton père aussi pensait que c’était demain.
LORELAI : Je serai là à 7h.
EMILY : Accorde-moi une minute encore. Sais-tu où se trouve Christopher ?
LORELAI : Euh, pourquoi ?
EMILY : Nous aurions aimé l’invité en même temps que vous demain soir, même si tu me dis que je me suis trompé sur le retour de ta fille alors que je suis sûre de moi.
LORELAI : Il est en voyage d’affaire, mais je lui ferais part de l’invitation.
EMILY : Profites-en pour lui dire de venir avec vous la semaine prochaine. Nous serions ravi de vous avoir tous les 3.
LORELAI : Entendu, ça fera un tableau charmant.
EMILY : Très bien, je te dis à demain.
LORELAI : Oui, sans faut, Bisous.
A Washington, Rory est au téléphone avec Dean pendant que Paris se prépare pour son rendez-vous.
RORY : Mon avions arrive à 15 heures.
DEAN : Je serais là à 6.
PARIS : Rouge, violet, vert. Bon sang où est-ce que je l’ai mis ?
RORY : Ca me laisse trois heures pour me rendre présentable. Mmm si je me teignez en blonde ?
DEAN : Je m’oppose fortement à ce projet.
RORY : Peur du changement ?
DEAN : Non, je suis satisfait de ce que j’ai.
RORY : Enfin, un homme décidé.
DEAN : Tu me manques.
RORY : Toi aussi.
PARIS : Eh ! Oh ! Ca suffit la pommade. J’ai besoin d’aide.
RORY : Il faut que je te laisse, Paris perd son sang froid.
DEAN : Pourquoi ?
RORY : Elle a un rendez-vous galant.
DEAN : Sans rire ?
PARIS : Ca paraît si surprenant ?
RORY : Comment tu sais qu’il était surpris ?
PARIS : T’as pas compris que je suis un génie ? Ma perspicacité et mon intuition battent les records.
RORY : Allez c’est parti.
PARIS : Par exemple je connaît d’avance la réaction de quelqu’un qui entend les mots « Paris » et « rendez-vous galant » dans la même phrase. La mâchoire tombe, les yeux s’arrondissent, le teint blêmit, et les dialogues serait « quoi ?, comment ? et vite ma chérie fait remonter les enfants dans le break, le ciel va nous tombé sur la tête ». Voilà sans exagérer, la réaction qu’on obtiendrai.
RORY : Situation d’urgence.
DEAN : Tu crois que t’es en sécurité.
RORY : Je m’en sortirai. A vendredi.
DEAN : Je suis impatient. Je t’aime.
PARIS : Ras le bol, je vais me raser la tête.
RORY : Je te laisse, bisous.
Elle raccroche.
RORY : A nous Paris. Avant tous il va falloir te calmer.
PARIS : Je le serais, si mon gilet noir n’avait pas disparu.
RORY : D’accord, je te demande pas de te calmer, seulement maintenant, mais en général.
PARIS : Il va bientôt arriver, je suis mal fagoté, je suis pas maquillé et je n’ai pas le début d’un indice pour choisir le restaurant.
RORY : Ben t’as cas laisser Jamie s’en occuper.
PARIS : Mais s’il n’a pas de guide des resto.
RORY : Il improvisera.
PARIS : improvisé ? Comment font les autres filles pour leur rendez-vous ? Elles ont des fleurs, des cadeaux, on leur déroule le tapis rouge, et moi j’ai de l’improvisé.
RORY : Tu sais pas encore ce que tu vas avoir.
PARIS : Tu viens de le dire, de l’improvisé. Ok on arrête tout.
RORY : Quoi ?
PARIS : Le rendez-vous. Je vais resté ici, je ne suis pas programmé pour ces trucs là.
RORY : C’est faux.
PARIS : Je ne retire pas de plaisir de cette perspective, ni de sa préparation. Je suis couverte d’urticaire, je me suis douché 4 fois, tout ça pourquoi ? Pour un garçon qui n’a pas la jugeote d’acheter un guide de restaurants qui nous aurait évité de finir dans un bouge où on blanchit l’argent de la drogue.
RORY : Assise.
PARIS : C’est un jeu. On a du le défier de m’inviter à sortir. Je pari que Trent Lott est derrière tout ça.
RORY : Mais non, Trent Lott, n’a jamais parié avec Jamie qu’il te sortirait. Ferme.
Rory commence à maquiller Paris.
RORY : Jamie t’aime beaucoup, et c’est pour ça qu’il t’a inviter. Regarde en haut.
PARIS : C’est peut être une erreur d’y aller. Imagine que je tombe amoureuse et pas lui.
RORY : Tu trouveras un autre garçon.
PARIS : Mais s’il n’y en a pas d’autres.
RORY : Tu adopteras un petit chat.
PARIS : J’aimerais tellement savoir si c’est le bon. Tu comprends ? Au moins je ne me donnerais pas ce mal pour rien. C’est pathétique le nombre de femmes qui choisissent le mauvais partenaire, ça les détourne complètement de leur intérêt. Elles oublient leur plan de carrière, elles deviennent alcooliques, et si tu es Sunny Von Bulow, tu termine dans un coma profond avec Glen Close comme représentant cinématographique.
RORY : Je crois que tu devrais lâcher tes cheveux.
PARIS : Comment tu sais si un garçon est fait pour toi ?
RORY : C’est quelque chose que tu ressens.
PARIS : Pour l’instant c’est mon mal de dos que je sens.
RORY : Tu le sauras, je t’assure. Il faut laisser les choses se faire. Et un jour, probablement, quand tu t’y attendras pas, tu trouveras un garçon complémentaire.
PARIS : Pardon ?
RORY : Un homme qui aimera ce que tu aimes, qui lit les même livres que toi, qui écoute la même musique, ou qui critique les même films. Un type compatible.
PARIS : D’accord.
RORY : Mais pas trop, pour ne pas tombé dans l’ennui.
PARIS : Un homme qui serait compatible mais pas trop compatible.
RORY : Voilà, en quelque sorte. En fait, il doit y avoir un respect mutuel. C’est bien de rire des mêmes blagues, mais d’un autre côté, ne pas savoir systématiquement comment l’autre va réagir, conserver le mystère, ça, ça reste très excitant. (Pause) Bon, contente toi de bien t’amuser, tu verras de quoi je parle.
PARIS : Oui, j’espère que ça viendra rapidement avant que je rende mes tripes.
On frappe à la porte. C’est Jamie.
PARIS : C’est lui.
RORY : Tourne toi.
PARIS : Qu’est-ce que t’en dit ?
RORY : La perfection.
PARIS : Tu me le jure ?
RORY : Promis.
PARIS : Merci. Va vite dans le placard.
RORY : Quoi ?
PARIS : S’il te voit quand il rentrera, il n’aura plus envie de me sortir.
RORY : Arrête de délirer. Il me connaît. Ca fait des semaines qu’il me voit.
PARIS : Oui, dans des conférences au milieu de la foule, dans des salles de banquet moche pour prendre un cours au milieu des relents de cuisine. Pas à l’heure des rendez-vous galants à la tombé de la nuit quand tu à l’air sortable.
RORY : Mais j’ai pas du tout l’air sortable.
PARIS : Je t’en pris. Pourquoi courir le risque ? S’il n’a personne avec qui me comparé, j’ai peut être une chance.
Il frappe à nouveau.
RORY : D’accord. Quand on rentrera chez nous, pense à trouver très vite un autre psy, parce que le tien ne te fait pas que tu bien.
Rory entre dans le placard
PARIS : Merci de m’avoir aider à me préparer.
RORY : Avec plaisir
Paris va ouvrir la porte.
PARIS : Bonsoir.
JAMIE : Bonsoir. Tu es ravissante.
PARIS : C’est le gilet qui fait la différence.
JAMIE : Tu es prête, on peut y aller ?
PARIS : Oh bien sûr. Je te suis.
JAMIE : Tu aimes la cuisine italienne ?
PARIS : J’aime pas, j’adore.
JAMIE : Tant mieux, parce que j’ai réservé dans resto, en tout cas c’est ce qu’annonce le guide que j’ai acheté.
PARIS : Tu es parfait.
JAMIE : Alors allons-y.
Chez Mme KIM, Lorelai et Sookie regarde quelques objets.
SOOKIE : C’est nul de ne pas leur avoir dit.
LORELAI : Je sais mais ils sont partis deux jours après ton mariage, ils ont passé tout l’été dans leur maison de vacances. Ca ma paru aviser.
SOOKIE : Oh, ça, ce n’est pas viril ?
LORELAI : Si, Oscar Wilde ne l’aurait pas renier.
SOOKIE : Il faudra bien que tu leur apprenne ce soir, non ? Ils amèneront forcément le sujet sur le tapis, persuadés que bientôt Christopher et toi, vous passerez devant Monsieur le curé.
LORELAI : Je sais.
SOOKIE : Oh ! La ravissante table de toilette, c’est parfait.
LORELAI : C’est surtout 1200 dollars.
SOOKIE : C’est un plaisanterie. T’as dû mal lire ?
Madame Kim vient les interrompre.
MME KIM : Est-ce que j’ai l’air de plaisanter ? C’est un antiquité.
LORELAI : Elle est arriver de nulle part.
MME KIM : C’est sur cette table que Sherman se raser.
LORELAI : Sherman ?
MME KIM : Oui. Le célèbre général Sherman. Celui qui a raser la ville d’Atlanta.
LORELAI : Wouaou ! Quelle histoire !
MME KIM : Tout est d’origine. Parfait état. Je vous fait 10 %. Vous la prenez ?
SOOKIE : Oh. Oui peut être. Je vais d’abord continuer mon tour pour voir le reste, mais elle très jolie.
MME KIM : Je sais qu’elle est très jolie.
Madame Kim s’en va.
LORELAI : Je l’aurais bien vu entrer dans les ordres.
SOOKIE : Alors comment tu vas leur cracher le morceaux ?
LORELAI : Je crois que je vais la jouer à la Nell, tu vois. Chica, Chica, Chica, Bi.
SOOKIE : Oui c’est une idée comme une autre.
LORELAI : Oh, ne t’inquiète pas, je vais leur dire.
SOOKIE : Oh ! Du tonnerre ! Regarde !
LORELAI : Quoi ?
SOOKIE : Pour mettre au dessus du manteau de la cheminée. Classe !
LORELAI : C’est une dorade crevée.
SOOKIE : C’est un joli spécimen de truite empaillée et c’est très masculin.
LORELAI : Oh je vais vomir !
SOOKIE : Ca fait très mode, très tendance.
LORELAI : Arrête tout de suite. Jackson t’aime, tu vas pas croire que ton mariage dépend de ce Léon Truitski.
SOOKIE : T’as sans doute raison.
LORELAI : C’est pas la peine de te précipiter, prend le temps de la réflexion. Fais plusieurs boutique, avec un peu de chance tu mettras la main sur d’autres horreurs.
SOOKIE : C’est vrai !
LORELAI : Bon, je file à l’aéroport chercher Rory, ensuite on passera vous prendre pour aller au festival
SOOKIE : Génial, Bisous.
LORELAI : A tout à l’heure.
SOOKIE : Bye
Lorelai croise Mme Kim avant de sortir du magasin.
LORELAI : 10 billets pour qu’elle n’achète pas le poisson.
MME KIM : 20 dollars.
LORELAI : Vous rigolez ?
MME KIM : Je ne ri jamais.
LORELAI : Oui. J’avais cru comprendre.
A l’aéroport.
LORELAI : Hey ! Gilmore !
RORY : Maman !
Elle se jette dans les bars l’une de l’autre.
LORELAI : Heureusement il y a suffisamment de caméra de surveillance ici pour immortaliser cet instant de bonheur.
RORY : Je suis tellement contente de te retrouver.
LORELAI : Non, je suis contente de te retrouver.
RORY : Je ne m’en irais plus jamais.
LORELAI : Oh ma petite chérie, elle est bouleversé. Regarde j’ai des cadeaux.
RORY : Pourquoi ? C’est moi qui suis parti. C’est moi qui doit t’offrir des souvenirs.
LORELAI : Mais je suis arriver tôt, il n’ y avait rien à faire, à part gaver les chiens renifleur de bonbon de nounours en chocolat, et visiblement ça a fâcher les représentant du gouvernement.
RORY : Tu t’es mis le gouvernement à dos pendant que tu m’attendais ?
LORELAI : Juste un peu.
RORY : Pas de conséquences ?
LORELAI : On s’installe en Russie. Tiens !
RORY : Wouaou ! Un sweet Hatford Connecticut !
LORELAI : Décalé, hein ?
RORY : Un calepin Hatford Connecticut, un stylo Hatford Connecticut. Un verre à whisky Hartford Connecticut.
LORELAI : Et là-bas ta bière
RORY : La baguette Hartford, le nounours en peluche Hatford, et les lunettes de soleil ?
LORELAI : C’est chouette, hein ?
RORY : J’adore !
LORELAI : Allez ! On récupère tes bagages, on prend la route, et pendant que je conduit, tu me raconte tout sur Washington. Je t’ai décommandé pour le dîner des Gilmore ce soir. Je me suis dit qu’avec Dean, vous préfèreriez vous conter fleurette
RORY : Oh ! Et t’as pris quoi comme excuse ?
LORELAI : Que tu revenais demain.
RORY : Le gros mensonge.
LORELAI : Oui et si tu doutais de mon amour pour toi voilà qui est réglé. Le fait que je mente ouvertement, et pour la première fois, à mes parents dans le but que tu passe une soirée de félicité, te prouve l’indéfectible et profond attachement qui me lie à toi.
RORY : J’apprécie, j’apprécie.
LORELAI : Et cette dévotion démesuré, et à toi pour la modique somme de 2900 dollars.
RORY : Oublie.
LORELAI : Je les investirai dans des couteaux à steak.
RORY : Bon c’est bon, on peut prendre les valises là ?
LORELAI : Non mais je peux pas croire que tu veuilles tout cet amour gratuitement. Tu vis sur quelle planète ?
De retour à Stars Hollow, Rory et Lorelai arrive chez elles avec toutes les valises de Rory.
LORELAI : La vache. Je t’avais dit que t’étais pas obligé de prendre toute la bibliothèque.
RORY : Je t’ai proposer de le porter.
LORELAI : La prochaine fois, ne propose pas, insiste. Maintenant j’ai une scoliose.
RORY : Enfin à la maison ! J’ai l’impression d’être partie depuis une éternité.
LORELAI : C’est pas le cas ?
RORY : Bonjour, salle à manger.
LORELAI : Salut Rory, tu m’as manqué, sauf au repose-pied bien sûr, mais c’est un vilain snob. Mais le complexe de Napoléon sans ses copains, c’est le porte-magasines.
RORY : Comme tout m’as manqué ! C’est dingue ! Ma cuisine, ma chambre, mes livres, mes disques, mes affaires. Où est mon oreiller ?
LORELAI : Pardon ?
RORY : Tu as volé mon oreiller.
LORELAI : Non, il y a méprise.
RORY : Tu as entendu que j’ai tourné le dos pour t’infiltrer dans ma chambre et prendre mon oreiller.
LORELAI : T’en avais plus besoin.
RORY : T’as piqué autre chose ?
LORELAI : Non rien du tout. Ton édredon est venu par lui-même dans ma chambre et il a amené ton tee-shirt préféré avec lui.
RORY : Je vous tous a sa place demain matin.
LORELAI : La Terre ne s’arrête pas de tourner quand tu t’en vas.
RORY : A midi.
LORELAI : D’accord.
Lorelai écoute le répondeur.
CHISTOPHER : C’est moi, Lorelai, rappelle-moi s’il te plaît.
Lorelai efface le message.
RORY : Papa ?
LORELAI : Oui.
RORY : Tu lui as toujours pas reparlé ?
LORELAI : Non. Et toi ?
RORY : Non plus.
LORELAI : Il a téléphoné.
RORY : Oui je sais. A moi aussi.
LORELAI : C’est dur. En fait je ne sais pas trop quoi lui dire.
RORY : Tu compte l’ignoré combien de temps encore ?
LORELAI : Je n’ai rien fixé.
RORY : Je vois.
LORELAI : Et toi ?
RORY : Aucune idée.
LORELAI : Je dois le dire à mes parents ce soir.
RORY : Il vaudrait peut être mieux que je t’accompagne. Je pourrais faire diversion.
LORELAI : Non, tu as ta soirée avec Dean. Je m’en sortirais. Je leur apporterai un truc clinquant.
RORY : Bon, je vais me changer alors.
LORELAI : Pourquoi ?
RORY : Le festival.
LORELAI : Tu sais ma chérie, on n’est pas obligé d’y aller si ‘en a pas envie.
RORY : Pourquoi j’aurais pas envie de m’amuser ? T’as vraiment des idées bizarres.
LORELAI : Tu débarques à peine de l’avion et tu dois voir Dean.
RORY : Non, je veux y aller , je t’assure. Déjà parce que c’est notre ville et que nous avons le devoir de soutenir le festival.
LORELAI : D’accord mais je ne vois pas l’intérêt de te changer.
RORY : Moi si. Ca fait longtemps que je suis parti. Je voudrais faire bonne impression.
LORELAI : Sur qui ?
RORY : Toux ceux qui poseront les yeux sur moi.
LORELAI : D’accord mais fait vite, j’ai promis à Sookie et Jackson de les prendre au passage.
RORY : J’en ai pour une minute.
LORELAI : Aucune femme ne met une minute pour changer de tenue.
RORY : Tu ne peux pas me cataloguer en fonction de tes critères.
LORELAI : Wouaou ! Aguichante !
RORY : Qu’est ce que tu racontes.
LORELAI : Tu auras largement le temps de te changer avant le retour de Dean.
RORY : Autant le faire tout de suite, ça sera déjà ça de gagner.
LORELAI : D’accord. Tu sais mon cœur, tu n’es pas forcée d’ignorer ton père parce qu’on est en froid.
RORY : C’est pas le cas.
LORELAI : Pour moi c’est Ok, je ne veux pas intervenir dans votre relation.
RORY : Cette fois, ça va être dur, je me sens bloquée.
LORELAI : Je vois. Peut être que ça reviendra un peu plus tard.
RORY : On verra, c’est possible. Mais pour l’instant solidarité avant tout.
LORELAI : Ya ya !
RORY : T’as attendu 6 semaines pour me la faire celle-là ?
LORELAI : Ya ya !
RORY : Donne moi un minute.
LORELAI : D’accord.
Lorelai et Rory vont chez Sookie et Jackson en passant à travers les buissons.
LORELAI : Tu vois, on a gagné 3 minutes. J’ai aussi trouver un moyen d’économiser 40 secondes pour aller chez Al, le roi de la crêpe au sucre.
RORY : Dis, tu t’es vraiment ennuyé en mon absence ?
LORELAI : Tu peux pas t’imaginer.
Lorsqu’elles arrivent chez Sookie et Jackson, elles les entendent se disputer.
JACKSON : Tu es folle, qu’est-ce qui t’a pris ?
SOOKIE : Je ne vois pas pourquoi tu te rend malade.
JACKSON : Tu le fais exprès pour m’énerver encore plus. Je te l’ai dit et répéter 100 fois.
SOOKIE : Je croyais que tu disais ça pour être gentil.
JACKSON : Gentil ? Bon sang, Sookie, regarde la maison !
Lorelai ouvre la porte.
SOOKIE : Ben, quoi ? Je trouve ça joli.
JACKSON : Joli ! Joli ! Ca c’est joli ? C’est ça qui est joli ?
SOOKIE : Ca a le mérite d’être extrêmement viril.
JACKSON : Non, c’est terrifiant. Si j’ai besoin de me lever pour boire au milieu de la nuit, et que je me retrouve devant ça, je vais tomber raide !
SOOKIE : Je t’accorde qu’il faudrait un peu peaufiner le tout.
JACKSON : Y a rien a peaufiner. Tu le ramène au magasin.
SOOKIE : Non ! Je veux te donner du bonheur !
JACKSON : Du Bonheur mais, j’avais le bonheur. C’est pas faute de te l’avoir répéter mais t’as rien voulu savoir
Lorelai et Rory sortent de la maison, et vont au festival.
LORELAI : On a qu’a repasser un peu plus tard.
RORY : Ouais, excellente idée.
Elles marchent dans les rues de Stars Hollows.
LORELAI : Bon alors, on fait dans quel ordre, fromage, hot dog et sucre d’orge, ou carrément déjanter avec sucre d’orge, hot dog et fromage ? Tu cherche quelqu’un ?
RORY : Non, non, pas du tout. Je m’imprègne juste de l’ambiance.
Kirk arrive.
KIRK : Lorelai ! Avez-vous utilisez mes produits ?
LORELAI : Pas encore Kirk.
KIRK : Tant mieux. Parce qu’il y a un petit soucis.
LORELAI : Ah oui, vraiment !
KIRK : Rien de bien catastrophique, il semblerait juste qu’en utilisation régulière, la crème aurait une réaction inattendu à la lumière, à l’air et au mouvement.
LORELAI : Il est taquin.
KIRK : Pas de soucis. Je vais remédier à ce petit défaut rapidement.
LORELAI : J’ai 3 caisse de ces choses dans la réserve de l’hôtel.
KIRK : Débarrassez vous-en.
LORELAI : Kirk !
KIRK : Pas dans la poubelle. Vous violeriez la loi sur la protection de l’environnement.
LORELAI : Alors qu’est ce que je vais faire de ce machin ?
KIRK : Tout ce que j’ai trouver pour l’instant c’est une fusée vers la lune.
LORELAI : Kirk !
KIRK : Bon, je passerai prendre les caisses demain.
LORELAI : Merci.
Kirk s’en va.
LORELAI : Chérie ?
RORY : Quoi ?
LORELAI : Il t’arrive de penser que cette ville est drôlement bizarre ou c’est une idée que je me fais ?
Lorelai et Rory se dirige vers Taylor.
LORELAI : Bonjour Taylor, la fête commence à ton fauteuil roulant ?
TAYLOR : Ah ! Bonjour Lorelai. Bonjour Rory. Alors qu’est ce que tu pense de mes chanteurs ? Ca en jette, tu ne trouve pas ?
LORELAI : Oui, c’est pas mal.
TAYLOR : Quoi encore ?
LORELAI : Rien, je suis d’accord avec toi, ils sont épatant.
TAYLOR : Tu ne me touchera pas avec tes remarques sarcastiques.
LORELAI : Mais j’ai rien fait. C’était sincère !
TAYLOR : Tu es toujours en train de fourrer ton nez partout. Tu n’es jamais satisfaite.
LORELAI : Mais c’est faux. Je suis sûre que ces garçons sont de très bons amateurs.
TAYLOR : Je ne sais même pas pourquoi je continue à parler.
LORELAI : Et zut, c’est la dernière fois que je suis gentil avec… (Elle voit Rory regarder ailleurs)
Taylor s’en va.
LORELAI : Qu’est ce qu’il y a ?
Elle voit Jess embrasser une fille contre un arbre.
LORELAI : Et bien ! On dirait qu’il a su mettre en pratique ses devoirs d’été le père Jess ! Heureusement que tu as esquivé le coup.
RORY : Comment ça ?
LORELAI : C’est pourtant clair, non ? Je me dis que tu as bien fait de ne pas tout envoyer promener pour lui. Quant on voit…
RORY : Voir quoi ? Je vois rien.
LORELAI : Tu es blessée ?
RORY : Absolument pas.
LORELAI : Si je le vois bien quand ça ne vas pas, tu ressembles à ma mère.
RORY : Ah c’est gentil !
LORELAI : Quoi, tu l’aimes bien.
RORY : Oui, mais comme toi, tu ne l’apprécie pas trop, quand tu me dit que je lui ressemble, ce n’est pas un compliment ça.
LORELAI : Mais chérie, qu’est ce que tu as ?
RORY : Non mais regarde ça.
LORELAI : Mais quoi ?
RORY : Ben ça !
LORELAI : Jess ?
RORY : Oui.
LORELAI : Tu es mal à cause de lui ?
RORY : Je vient de te le dire.
LORELAI : C’est Jess qui te blesse ?
RORY : Tu me fais pas rire tu sais.
LORELAI : Est-ce que c’est ma faute si « Jess » et « blesse » ça rime ? Est-ce que j’ai profiter de la situation ? Oui enfin… Rory, s’il te plaît, je sais que tu as eu une toquade.
RORY : C’était pas une toquade.
LORELAI : Comprend moi, je croyais que c’était fini. Tu ne la plus jamais revu.
RORY : Au mariage de Sookie.
LORELAI : Tu lui a parlé au mariage.
RORY : Oui.
LORELAI : Mais il était pas au mariage.
RORY : Si, il était là, il était de passage, et il voulait me voir.
LORELAI : Bon, il s’est incrusté au mariage de Sookie, et ?
RORY : Et rien. Il m’a dit qu’il revenait s’installer par ici et puis…
LORELAI : Qu’est ce qui s’est passé ?
RORY : On s’est embrassé, voilà.
LORELAI : Embrassé ?
RORY : Oui.
LORELAI : Vous vous êtes embrassé sur la bouche ?
RORY : Oui.
LORELAI : Et lequel a embrassé l’autre ?
RORY : Qu’est ce que ça peut faire ?
LORELAI : C’était très important. C’était toi ? C’était mutuel ? Ou tu es tombé par accident sur sa bouche ?
RORY : Je l’ai embrassé.
LORELAI : Ok.
RORY : J’y comprend rien, je croyais qu’il était revenu à cause de moi, et c’et pour ça que je l’ai embrassé, et il m’a rendu mon baiser. Et regarde moi ça, c’est affligeant. Je vais passer pour quoi, moi ? Et cette fille, c’est pas dut out son type d’habitude.
LORELAI : Rory, à quoi tu joues ?
RORY : Ca se voit pas ? Je suis en train de me lamenter. Tu devrais reconnaître les signes, je copie sur toi.
LORELAI : Je te rappelle que tu es allé au mariage de Sookie avec Dean.
RORY : Je suis au courant.
LORELAI : Et tu as fait une escapade pour flirter avec Jess.
RORY : Un baiser c’est différent d’un flirt.
LORELAI : Quelle mauvaise foi !
RORY : C’était pas prémédité. C’est arrivé comme ça.
LORELAI : Et pendant ce temps, moi je croyais qu’elle sortais avec Dean.
RORY : Mais je sors avec Dean.
LORELAI : Non, embrasser un autre garçon, ce n’est pas sortir avec Dean ! Demande lui, tu verras sa réponse.
RORY : C’était rien du tout.
LORELAI : Pourquoi tu es si bouleversé, alors ?
RORY : Je suis pas bouleversé du tout.
LORELAI : C’est pas cool ton affaire, alors prend une décision Jess, Dean, Jess, Dean, ça ne peux pas durer. Si c’est Jess que tu veux, alors vas-y fonce, il est à vingt mètres de nous. Si tu penses que c’est lui l’homme de ta vie, c’est parfait, alors vas-y lance toi. Attrape une boite de chocolat, un canard qui couine et cours dans ses bras, t’en fait pas pour la fille parce que je suis sure qu’il aura mis le grappin sur une autre dans moins d’une heure. Mais fait quelque chose. Dean a été extra. Il t’a beaucoup soutenu, il s’est montré patient et en retour tu le traite comme un moins que rien et je pèse mes mots. Non seulement ça ne te ressemble pas, mais il ne le mérite pas. Ils peuvent pas changer de disque ceux là.
RORY : Je sais que Dean est super.
LORELAI : T’es sûre ?
RORY : Oui évidemment. J’ai su bien avant toi que c’était quelqu’un de bien.
LORELAI : Sachant ça, tu n’éprouve aucun scrupule à le traîner dans la boue à travers toute la ville.
RORY : Tues injuste.
LORELAI : Non c’est plus juste que la balance de la justice.
RORY : Ecoute, je veux plus aborder le sujets avec toi.
LORELAI : Ecoute, si tu ne veux plus sortir avec Dean largue-le. Laisse le trouver quelqu’un d’autre. Parce que tu fais, c’est vraiment, vraiment, vraiment très mal.
RORY : J’ai compris, ça va, arrête !
Dean arrive.
DEAN : Rory ! Salut !
RORY : Salut !
LORELAI : Bonjour Dean.
RORY : Mais tu ne devais pas arriver à 18 heures.
DEAN : Je e suis débrouiller pour avoir un vol plutôt.
LORELAI : Je te l’abandonne, j’ai un dîner familial.
DEAN : Rory doit aussi… ?
LORELAI : Non elle est excusé. Vous aurez la soirée pour discuter et ainsi de suite. Contente de te revoir Dean.
DEAN : Merci.
LORELAI : A plus tard.
Lorelai s’en va.
DEAN : Alors, ça avait l’air de chauffer ?
RORY : Non c’est rien. On était juste… Enfin te revoilà !
DEAN : Oui et plutôt soulagé que tu ne sois pas teinte en blonde.
RORY : On était toujours en train de s’amuser, on a pas eu le temps.
DEAN : Tu m’as manqué.
RORY : Toi aussi, tu sais.
Chez les Gilmore, on sonne à la porte. C’est Emily qui va ouvrir la porte.
EMILY : Lorelai, quelle joie de te voir !
LORELAI : Désolé pour le retard.
EMILY : Aucune importance, voyons. Le chauffe-plat a été inventé pour ces situations. Richard ! Lorelai est là.
LORELAI : Maman, avant de s’installer pour le dîner, j’ai quelque chose d’important à te dire.
EMILY : Viens, tu me le dira sur la terrasse.
LORELAI : Non ! Je préfèrerais ici.
EMILY : Mais pourquoi ?
LORELAI : Comme ça, le fait de se trouver à côté de la porte de sortie est plutôt rassurant.
EMILY : Ne fais pas l’enfant. Une conversation ne se fait pas devant une porte. Viens avec moi dehors.
Richard arrive.
RICHARD : J’aurais certainement un autre coup de fil à passé ce soir. Nous avons été coupé avec Ben. Bonsoir Lorelai !
EMILY : Viens avec nous sur la terrasse. Ben te rappellera. Lorelai est sur le point de faire une annonce.
RICHARD : Oh formidable ! Elle s’est enfin décidé à acheter une montre.
EMILY : Voyons Richard.
Il se dirige vers la terrasse.
EMILY : Rory va bien ?
LORELAI : Ah oui. Elle va bien. Je vais bien. Tout va bien. Pas la peine de vous monter le chou.
RICHARD : Et qu’est ce que je te sert ?
LORELAI : Ce que tu veux.
RICHARD : Je ne sais pas lire dans les pensées.
LORELAI : Oh, ça m’est indifférent. Sers moi ce que tu as.
RICHARD : Mais nous avons tout, Lorelai.
LORELAI : D’accord ! Je prendrai un Blue Lagoon avec des cerises confites.
RICHARD : Je te demande pardon ?
LORELAI : Du vin blanc.
EMILY : Bien, assieds-toi, je t’en prie.
Lorelai et Emily s’assoient.
EMILY : A toi l’honneur.
LORELAI : Alors voilà…
EMILY : Deux secondes, chérie, nous t’avons rapporter un petit souvenir de vacances.
LORELAI : Oh c’est gentil, mais on pourrait peut être… D’accord, priorité au cadeau.
EMILY : Ouvre-le.
Lorelai ouvre son cadeau.
LORELAI : Oh ! De la pâte à brioche. Wouaou !
EMILY : C’est un salon de dégustation qui s’est ouvert dans la rue où nous étions. Leurs brioches étaient fabuleuses. Et ça, c’est leur pâte. Comme ça tu peux en préparer dans ta cuisine.
LORELAI : Merci beaucoup, maman. Je l’exposerai sur une étagère à l’hôtel. Je l’aurais sous les yeux pendant des années.
EMILY : Tu ne vas pas la préparer ?
LORELAI : Je suis loin d’être un cordon bleu.
EMILY : Les instructions sont derrière le paquet.
LORELAI : Oui, j’ai vu. Mais non.
EMILY : Non, quoi ? Si je te dis qu’elles sont délicieuses.
LORELAI : Je les apporterais à Sookie, qui les cuisinera pour moi.
EMILY : Il ne faut pas être sortie de la cuisse de Jupiter pour préparer des brioches avec les instructions.
RICHARD : Rory apprécierait beaucoup ces brioches.
LORELAI : C’est bon. Je promet que d’une façon ou d’une autre, le contenu de ce paquet sera digéré. On peu aborder un autre sujet, maintenant ?
EMILY : Bien sûr. Allons-y. Parle, nous t’écoutons.
LORELAI : Et bien voilà. Ca concerne Christopher.
EMILY : Oh justement, j’allais oublier. Nous lui avons rapporter un couvre-chef. Richard, où est ce chapeau, Lorelai pourrait lui remettre.
LORELAI : Non je regrette.
EMILY : Et pourquoi ça ?
LORELAI : Et bien, en fait, Christopher et moi, nous ne…
RICHARD : Vous ne quoi ?
EMILY : Ils ne sont plus ensemble, réfléchis.
RICHARD : Pour quelle raison ?
EMILY : Deux minutes, l’excuse fallacieuse, ne va pas tarder.
LORELAI : En gros, ce n’était pas idyllique entre nous.
EMILY : Qu’est-ce que je disais ?
LORELAI : Je sais que vous êtes déçus.
EMILY : Ce n’est pas le mot. Déçus, nous le serions sans doute, si tu étais une jeune collégienne insouciante.
LORELAI : Oui.
RICHARD : S’il te plaît, n’en parlons plus.
EMILY : Oh que si, nous allons en parler. Tu fais n’importe quoi comme si les responsabilités t’étaient inconnues. Tu te contente de papillonner à droite, à gauche.
LORELAI : Non c’est faux.
EMILY : Tu virevoltes d’un homme à l’autre.
LORELAI : Je ne virevolte pas d’un homme à l’autre.
EMILY : Tu as une fille, Lorelai, cela l’affecte autant que nous.
RICHARD : Tu gaspilles ta salive, Emily.
LORELAI : Je sais que ça touche Rory, je ne fais pas ça volontairement. D’ailleurs ce n’est pas moi qui ait fait quelque chose.
RICHARD : Tu n’es pas obligé de hausser le ton.
LORELAI : Dites moi que je rêve !
EMILY : Je veux savoir pourquoi. Je veux une véritable raison. Je veux que tu trouves autre chose que ce « ce n’étais pas idyllique entre nous » qui n’a pas de sens. Un argument solide qui me fera comprendre pourquoi ma petite-fille a une mère et un père incapables de s’entendre.
LORELAI : Parce que sa fiancée est enceinte.
EMILY : Quoi ?
LORELAI : Sherry est enceinte. Et quand Christopher l’a su, il est reparti avec elle. Voilà, mère. Voilà, la raison.
EMILY : Ils vont se marier ?
LORELAI : Je ne sais pas, peut être.
RICHARD : Evidemment qu’ils vont se marier.
EMILY : Et qu’est ce que tu en sais.
RICHARD : Il suffit de connaître un peu Christopher. C’est un garçon qui a toujours eu le sens du devoir.
EMILY : Justement, son devoir est de rester près de sa famille. Et Lorelai et Rory sont sa famille. On ne s’installe pas avec n’importe qui.
RICHARD : Voyons Emily, on te dit qu’il va être papa.
EMILY : Mais enfin, il est déjà papa.
LORELAI : Si ça ne vous fait rien, j’aimerais qu’on arrête d’approfondir le sujet.
EMILY : Il faut absolument que tu ailles le voir.
LORELAI : Et à quoi ça m’avancerait ?
EMILY : Dis-lui que tu veux l’épouser.
LORELAI : C’est bon, maman ! Stop !
RICHARD : Oui s’il te plaît, arrête, tu dépasse la mesure. Lorelai a toujours fais ce qu’elle voulait. Quelles qu’en soient les conséquences pour les autres.
LORELAI : Je suis supposé le prendre comment ?
EMILY : Mais elle voulait se remettre avec Christopher. Elle nous l’a dit au mariage.
RICHARD : Oui mais le vent à tourné comme on dit.
LORELAI : Excusez-moi…
RICHARD : Christopher est prêt à assumer ses responsabilités comme il a tenté de le faire il y a bien longtemps avec Lorelai, avant qu’elle l’éconduise sans scrupules.
LORELAI : Je n’avais que seize ans.
RICHARD : Par bonheur, il est avec une femme qui est d’accord pour qu’il assume son rôle de père à ses côtés. Donc, aucune hésitation, je ne vois pas pourquoi il lui tournerai le dos.
EMILY : En un mot, tu le soutient ?
RICHARD : Je dirais que je comprend.
EMILY : Je suis épouvantée par ton attitude.
RICHARD : Et moi, choqué par ta naïveté. Tu pensais sincèrement que ça allait fonctionner ? Tu voyais déjà le tableau, c’est ça ? La petit famille idyllique réuniE tous les ans sous le sapin de Noël ? Lorelai a eu l’occasion de fonder une famille, elle a rejeté cette chance, c’était son choix. Aujourd’hui, il a la possibilité d’être père. J’applaudi des deux mains.
Lorelai s’en va.
EMILY : Tu es stupide.
RICHARD : Tu ne m’en voudras pas si je retourne dans mon bureau.
EMILY : Richard, Je t’interdis de me tourner le dos au milieu d’une conversation. Richard !
A Stars Hollows, Lorelai arrive de Hartford en voiture, elle se gare pour aller au festival. Elle regarde au loin, Sookie et Jackson, qui enlèvent les animaux empaillés de chez eux.
SOOKIE : Doucement, ne l’abîme pas.
Elle se retourne et regarde dans la vitrine de Luke. Elle va le voir.
LUKE : C’est fermé !
LORELAI : Je sais. Ecoute, je suis pas venu recollé les morceaux, ou pour essayer de me faire pardonner ou discuter. Je ne me serais pas pointer à la légère, mais je viens de passer une soirée épouvantable, et j’ai besoin de café. On n’a cas dire que je ne suis pas moi. Que je m’appelle Mimi, que je suis une nouvelle cliente et que c’est la première fois que je viens. Je passais dans le coin, et en traversant la rue, j’ai vue de la lumière. Et j’ai trouver l’endroit sympa. Et me voilà ! Maintenant Mimi prend une belle tasse, et va se servir un peu de café, et s’installer dans un coin où elle ne dérangera pas. Et elle promet que dès qu’elle aura finit de boire son café, elle lavera elle-même sa tasse et partira.
Pause.
LORELAI : C’est la deuxième fois que je m’autorise cette folie.
LUKE : Laquelle ?
LORELAI : Croire que je l’ai enfin trouvé.
LUKE : Trouvé quoi ?
LORELAI : Le réconfort, l’amour, la sécurité.
LUKE : Ah !
LORELAI : D’abord, j’y ai cru avec Max, mais évidemment je me suis arrangé pour tout foirer. Ensuite est venu Christopher, et là, ce sont tous les éléments de l’univers qui se sont déchaînés contre moi.
LUKE : Evidemment tu ne peux pas lutter quand tu as l’univers sur le dos. Autant essayer le mettre K.O Terminator.
LORELAI : Je mettais toujours dis que, peut-être en grandissant, en faisant les choses bien, on y arriverait. Qu’au bout du compte, on formerait une vraie famille. Dans le genre basique, traditionnelle, avec le golden-retriever, la vieillesse au coin du feu, et deux jogging, un rose et un bleu. Et en fait, oui, il a grandit. Il est devenu ce que j’attendais. Le hic, c’est que c’est pas moi qu’il a choisi. C’est elle. (Pause) Christopher va avoir un bébé avec sa Sherry. Il va l’épouser. Il va être près d’elle pendant toute sa grossesse, il va continuer à l’épauler pour que l’enfant grandisse bien, il sera présent pour elle chaque fois… Bref, il sera toujours là. Quant à Lorelai, pas de nouveau, ce sera la même rengaine, ma vie ne bougera pas,
LUKE : C’est si terrible ? N’oublie pas que tu as Rory.
LORELAI : Oui, encore heureux.
LUKE : Tu as des amis, une maison, un job. Et le bonus, c’est un estomac en béton.
LORELAI : Tu as raison, c’est pas si mal. Je sais que j’ai de la chance, mais ça me tracasse, comme si j’allais passais à côté. Je voulais me faire la totale, tu vois ? Trouve celui qui complèterait cette vie., et si tu savais, je le reconnais difficilement parce que j’ai une réputation de Wonder Woman, mai c’est mon rêve absolu. Le compagnon idéal.
Il lui lance un beignet en faisant glisser l’assiette jusqu’à devant elle.
LUKE : Tu l’auras.
LORELAI : Comment tu peux le savoir ?
LUKE : Je le sais.
LORELAI : Qu’est ce que tu t’y connais ?
LUKE : Ne pose pas de question, je le sais, c’est tout. Mange ton beignet.
LORELAI : Je n’ai pas vraiment faim.
LUKE : Emmène-le, et tu le mangeras plus tard.
Elle prend de l’argent dans son sac pour le payer.
LUKE : Laisse tomber. Les nouveaux clients sont invités par la maison. Mimi, c’est ça ?
LORELAI : Oui.
LUKE : A bientôt, Mimi.
LORELAI : Merci, je reviendrai. Les bonnes adresses, ça ne s’oublient pas.
Elle s’en va pendant que Luke la regarde partir.
Chez Lorelai, Rory est dans le salon lorsque sa mère arrive.
LORELAI : T’es déjà rentrée ?
RORY : Quel sens de l’observation.
LORELAI : AU fait, j’ai trouver un moyen de nous débarrasser des émotions torrides de l’été. Il suffit de fredonner pendant quarante huit heures non stop, la mélodie du bonheur. Bon j’ai pas encore réfléchit à la façon de se sortir l’air de la tête mais je vais y travailler. (Pause) Chérie, il faut que je te dise que je ne voulais pas que ça se passe mal entre nous tout à l’heure.
RORY : Non ?
LORELAI : Non. Je te cache pas que, oui, tu m’as étonnée. Et je suis persuadé que faire des choix dans la vie, ça reste totalement incontournable.
RORY : Là-dessus, on est d’accord.
LORELAI : Mais sincèrement le but ce n’étais pas de te crier dessus ou de te culpabiliser. Je te demande pardon.
RORY : Je sais, mais t’avais raison.
LORELAI : Pour une fois, c’est pas du luxe.
RORY : Alors ce dîner, c’était bien ?
LORELAI : Et ta soirée avec Dean ?
RORY : D’abord le dîner.
LORELAI : Ta soirée avec Dean.
RORY : Mesdames et Messieurs, les sœurs Williams sont heureuses de vous présenter leur numéro.
LORELAI : Catastrophique.
RORY : Désolée.
LORELAI : Ce n’ai rien, je m’y attendais. Mais la bonne nouvelle c’est qu’on peut retourner chez Luke.
RORY : Super ! Comment t’as recollé les morceaux.
LORELAI : Pour lui, je suis Mimi, maintenant.
RORY : Oui bien sûr.
LORELAI : Et pour Dean ? Il est toujours d’actualité ?
RORY : Oui, j’ai re-signé.
LORELAI : Chouette.
RORY : Je sais pas ce qui m’a pris. Peut-être que c’est mon manque d’expérience. Mais cette passade avec Jess, c’était de la folie. C’est Dean que j’aime, et comme tu l’as souligné, je l’ai vraiment maltraité. J’étais incapable d’apprécier ce que j’avais sous les yeux, mais crois-moi ça va changer.
LORELAI : Attention, tu ne dois pas rester avec Dean à cause de mon sermon.
RORY : Pas du tout.
LORELAI : Je n’étais pas dans mon assiette.
RORY : Je sais.
LORELAI : J’avais la pression du dîner avec mes parents en tête et le clash avec Christopher.
RORY : Oui je comprends.
LORELAI : Je n’avais pas l’intention de te bouleverser ou de t’obliger à prendre une décision cruciale.
RORY : Maman.
LORELAI : Parce qu’en amour, il ne faut pas se planter.
RORY : Maman !
LORELAI : Je veux seulement ton bonheur.
RORY : Maman, je ‘ai fais que réfléchir à ce que tu m’a dit, et ensuite j’ai analyser la situation.
LORELAI : Tu as bien fait une liste « Pour » ou « Contre » ?
RORY : Tu te moques de moi, mais c’est ce que j’ai fait. Et à l’arrivée, j’y voyais plus clair. Je veux que les choses s’arrangent avec Dean. Il a droit à mon entière et totale affection.
LORELAI : Et tu te sens plus sereine ?
RORY : Oui, je me sens beaucoup mieux.
LORELAI : OK, parce que si t’avais pris la décision de sortir avec Jess, j’aurais trouver le moyen de t’en dissuader.
RORY : Merci, mais c’est pas la peine.
LORELAI : Tant que tu te sente bien, c’est cool.
RORY : Oui je vais bien.
LORELAI : Pas de soucis à se faire alors ?
RORY : Et toi, tu en es où ?
LORELAI : Moi ? Et bien ça va revenir.
RORY : Je peux faire quelque chose ?
LORELAI : Que tu existe, c’est énorme.
RORY : Des jours meilleurs nous attendent.
LORELAI : Oui. Je me demande si l’enfant de Christopher et de Sherry me ressemblera ?
RORY : Si cet enfant a un petit peu de jugeote, ça ne fera aucun doute.
Pause
LORELAI : Tu peux me donner mon sac ? Je meurs de faim.
Rory lui donne le sac où Lorelai attrape le beignet que Luke lui a donné. Elles commencent à le manger toutes les deux.