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#301 : L'été de tous les dangers

L'été de tous les dangers Episode 301 Gilmore GirlsDe retour de son été studieux avec Paris à Washington, où elle s'est mêlée avec les membres du Congrès, incluant la Sénateur Barbara Boxer, Rory se retrouve face à un dilemme. Qui de Dean ou de Jess doit-elle choisir ? Jess, quant à lui, s’est trouvé une nouvelle copine durant l’été, ce qui contrarie beaucoup Rory. Lorelai est extrêmement heureuse d’avoir Rory à la maison, mais savoir que Chris va avoir un bébé avec Sherry la travaille encore.

Popularité


4.71 - 7 votes

Titre VO
Those Lazy-Hazy-Crazy Days

Titre VF
L'été de tous les dangers

Première diffusion
24.09.2002

Première diffusion en France
27.02.2008

Vidéos

Retrouvailles Rory et Lorelai - VF

Retrouvailles Rory et Lorelai - VF

  

Plus de détails

Lorelai est en train de dormir lorsqu’une multitude de réveils originaux se mettent à sonner les uns après les autres. Elle se réveille en sursaut en se demandant ce qu’il se passe. Elle regarde tout autour de la pièce en disant qu’il est très marrant. Elle descend dans la cuisine où Luke prépare le petit déjeuner. Elle lui dit que quand la veille elle lui a demandé de se débrouiller pour qu’elle soit debout à 7h, cela voulait dire que quoiqu’il arrive, il fallait qu’il fasse en sorte qu’elle puisse se lever quand 7h arriverait. Elle lui fait remarquer que maintenant il est responsable du plus grand massacre de réveils du millénaire. Luke lui demande s’il y a des survivants. Le lapin s’en est sorti avec une simple décapitation. Lorelai veut se préparer un café mais elle s’aperçoit que c’est du décaféiné. Elle accuse Luke de lui avoir échangé son café mais il n’a pas de temps à perdre avec ça. Il s’en va en l’embrassant et en parlant au ventre de Lorelai. Il dit au revoir aux jumeaux Sid et Nancy mais elle a changé d’avis sur les prénoms :  Léopold et Aimée.

Lorelai se lève en sursaut en pleine nuit. Elle était en train de rêver. Elle téléphone à Rory qui est à Washington avec Paris. Lorelai lui explique son rêve et lui demande de l’analyser. Rory commence à plaisanter en lui disant qu’elle va ressembler à une baleine, mais finit par lui dire qu’elle est peut-être jalouse de Chris et Sherry qui vont avoir un bébé. On entend Paris qui parle dans son sommeil. Lorelai demande à Rory ce qui est prévu pour leur dernier jour de stage : une breakfast party avec les membre du Congrès et les sénateurs… Lorelai lui demande de lui ramener quelque chose puis elles raccrochent . Rory s’installe à son bureau où elle regarde beaucoup de lettres de Dean qu’elle a reçues pendant son séjour.  Puis elle commence à écrire un lettre pour … Jess. Elle s’arrête après avoir écrit « Cher Jess » et retourne se coucher.

Générique

Chez Sookie et Jackson, Lorelai prend son petit déjeuner pendant que Sookie choisit les différents coloris pour redécorer la maison pour que Jackson se sente à l’aise. Mais Jackson n’est pas d’accord car il s’y sent très bien. Sookie lui fait remarquer qu’il y a des fleurs partout, mais Jackson aime les fleurs puisqu’il est maraîcher. Il s’en va travailler en demandant à Lorelai de dire à sa tendre moitié que la décoration lui va très bien.

Dans les rues de Stars Hollow, Lorelai croise Taylor qui est dans un fauteuil roulant. Elle lui demande s’il n’a toujours pas trouvé la personne qui a laissé la peau de banane devant son perron. Malheureusement non. Ils sont en train de parler du festival folklorique que Taylor organise, en se baladant dans la rue. Lorelai regarde Luke à travers la vitrine du resto.

A Washington, Paris et Rory sont au congrès des sénateurs. C’est leur dernier jour de stage. Paris envahit l’espace de chaque membre du congrès, pendant que Rory discute avec un jeune homme, Jamie. Lorsque Paris les rejoint, Jamie l’invite à sortir. Paris accepte sans se rendre compte que c’est un rendez-vous, et Rory essaie de la convaincre qu’elle a un rencart. Paris n’en revient pas, la première fois qu’on l’invite, elle loupe le coche. Elle demande alors à Rory comment c’était.

A l’auberge, Kirk est en pleine discussion avec Michel pour essayer de lui vendre des soins pour la peau à base de foin. Lorelai qui arrive à ce moment-là, lui dit qu’il n’en n’ont pas besoin, car ils ont tout ce qu’ils faut, mais il réussit à la convaincre de lui en prendre 3 caisses.

Le téléphone sonne et Lorelai répond. C’est Emily. Elle demande à Lorelai quel jour on est, puis en ne la laissant pas répondre, elle lui dit que c’est le jour de leur retour de vacances. Emily fait remarquer à Lorelai, qu’elle ne les a pas appelés comme elle avait promis. Pour se défendre Lorelai ne connaissait pas l’heure de leur arrivée et elle avait tout le temps de le faire dans la journée. Emily lui répond qu’elle n’avait qu’a leur demander. Une petite dispute commence mais Emily pardonne à Lorelai. Elle les attend, elle et Rory, au dîner du vendredi soir. Mais Lorelai prétend que Rory ne rentrera seulement que samedi. Emily était persuadée qu’elle rentrerait le vendredi, elle dit alors que c’est dommage. Elle souhaite également inviter Christopher.

A Washington, Rory est au téléphone avec Dean pendant que Paris panique car elle ne sait pas quoi mettre pour sa soirée avec Jamie. Rory explique à Dean que Paris a un rendez-vous et il est très étonné. Sans l’avoir entendu Paris sait que Dean est étonné. Rory et Dean raccrochent dans l’urgence pour que Rory aide Paris à se préparer. Elle essaie de la rassurer. Pendant que Rory maquille et coiffe Paris, elle discute du bonheur que c’est d’avoir un petit copain.

Jamie frappe à la porte. Avant d’ouvrir, Paris demande à Rory de se cacher dans le placard parce qu’elle est persuadée que si Jamie voit Rory, il ne voudra plus sortir avec elle. Rory pense qu’elle se trompe puisqu’ils se connaissent déjà, mais elle accepte quand même de se cacher. Lorsque Paris ouvre la porte, il la trouve ravissante et lui demande si elle aime la cuisine italienne. Elle adore.

Sookie et Lorelai sont chez Madame Kim pour voir les antiquités. Elle discute à propos de savoir comment Lorelai va annoncer à ses parents que Chris est parti rejoindre Sherry. Sookie trouve une dorade empaillée pour la décoration de sa maison. Lorelai essaie de la convaincre de ne pas l’acheter avant de partir chercher Rory à l’aéroport. Dans le dos de Sookie, elle négocie avec Madame Kim de ne pas lui vendre contre 10 dollars. Madame Kim veut 20 dollars.

A l’aéroport, Lorelai et Rory se jettent dans les bras l’une de l’autre. Lorelai a des cadeaux pour Rory qu’elle a achetés à l’aéroport. Rory pense que c’est plutôt à elle de lui offrir des cadeaux puisque c’est elle qui est partie en voyage. Rory a la soirée de libre pour être avec Dean grâce à sa mère, car Emily croit qu’elle ne rentrer que samedi.

A Stars Hollows, Rory est contente d’être revenue chez elle. Lorelai découvre un message de Chris sur le répondeur, mais elle ne veut pas le rappeler. Il a essayé de l’appeler plusieurs fois, et Rory aussi.

Rory se prépare avant de repartir pour aller au festival et surtout revoir Dean.

Lorelai et Rory ont pris un raccourci pour aller chez Sookie. Quand elles arrivent, Sookie et Jackson sont en train de se disputer car elle a complètement redécoré la maison avec des animaux empaillés. Rory et Lorelai décident de repartir sans les interrompre.

Dans les rues de Stars Hollow, Rory a l’impression de chercher quelqu’un lorsque Kirk arrive en courant tout affolé. Il ne faut pas utiliser les soins pour la peau car il y a un problème. Lorelai lui demande sur la défensive, quel genre de problèmes. Il y aurait quelques effets secondaires au contact de l’air, de la lumière et des mouvements. Lorelai est furieuse car maintenant elle a les 3 caisses sur les bras. Il lui dit de ne surtout pas les jeter car elle violerait la loi sur la protection de l’environnement et qu’il passera les prendre le lendemain matin.

Rory et Lorelai continuent leur promenade et croisent Taylor, toujours sur son fauteuil roulant. Pendant que Taylor et Lorelai se dispute au sujet du festival, Rory aperçoit Jess avec sa nouvelle copine en train de s’embrasser contre un arbre. Lorsque Taylor s’en va, Lorelai est étonnée de voir que Rory est énervée par ce qu’elle est en train de voir. Rory lui avoue qu’elle l’a revu au mariage de Sookie et qu’ils se sont embrassés. Elle pensait qu’il était revenu pour elle. Lorelai lui demande de choisir entre Dean et Jess car Dean est un gentil garçon, et qu’elle ne devrait pas lui faire du mal. Elles se disputent quand Dean arrive. Lorelai s’en va pour les laisser seul. Dean dit à Rory qu’elle lui a manqué et la prend dans ses bras alors que Rory regarde toujours Jess.

Lorelai arrive chez ses parents. Elle a quelque chose à leur avouer. Ils se dirigent donc vers la terrasse pour l’apéritif. Pendant que Richard sert à boire, Emily offre un cadeau à Lorelai. C’est de la pâte à brioche. Lorelai ne veut pas la cuisiner mais pour éviter une dispute, elle leur promet qu’elle la mangera. Lorelai est sur le point de leur parler de Chris lorsque Richard et Emily lui coupent la parole. Ils ont également rapporté un cadeau pour lui. Mais Lorelai ne lui donnera pas. Avant de s’expliquer, Emily comprend aussitôt qu’ils ne sont plus ensemble et remet la faute entièrement sur Lorelai. Elle finit par leur avouer que Sherry est enceinte. Emily ne comprend pas, elle veut que Lorelai arrange les choses car c’est à elle d’avoir une famille avec lui. Par contre Richard soutient Chris. Il part du principe que Chris a raison de rester avec Sherry, car il a la possibilité, cette fois, d’être auprès de son enfant pour le voir grandir. Lorelai s’en va sans rien dire.

A Stars Hollow, Lorelai revient au festival. Elle aperçoit Sookie et Jackson sortir tous les animaux empaillés de la maison. Elle va chez Luke pour boire un café. Elle prétend qu’elle n’est pas là pour recoller les morceaux, alors ils n’auront qu’à dire qu’elle est une nouvelle cliente, Mimi. Elle parle de Chris à Luke, elle déprime un peu mais Luke lui dit qu’elle a Rory et des amis. Il lui donne un beignet mais elle n’a pas faim. Il lui dit de l’emporter. Elle lui demande combien elle lui doit, mais pour les nouveaux clients, c’est gratuit. Lorelai lui dit alors qu’elle reviendra.

Quand Lorelai rentre chez elle, Rory est déjà là. Elles se réconcilient, et se racontent leur soirée. Rory aime Dean, elle ne sait pas ce qu’il lui a pris. Elle est maintenant sûre d’elle. Lorelai est contente et elle plaisante sur le futur bébé de Chris et Sherry, en se demandant s’il lui ressemblera. Lorelai demande à Rory de lui passer son sac, car elle meurt de faim. Elle prend le beignet que Luke lui a donné.                                                                                                                                                                                                    

Lorelai est endormie lorsque son réveille sonne. Elle l’éteint, et une seconde après, plusieurs autres commencent à sonner partout dans la chambre.

LORELAI : Qu’est-ce qu’il est drôle !

Elle se lève et descend dans a cuisine où Luke prépare le petit déjeuner.

LORELAI : Tu sais, hier soir, quand je t’ai dit “quoiqu’il arrive demain, débrouille-toi pour que je sois debout à 7 h”, en fait, je voulais dire “demain quoiqu’il arrive, fait en sorte que je puisse me lever quand 7h arrivera, si par hasard j’en meurs d’envie », ce qui, laisse-moi te l’avouer, n’est pas le cas. Résultat, tu es responsable du plus grand massacre de réveil du nouveau millénaire.

Elle prend un paquet de café dans le réfrigérateur.

LUKE : Il y a des survivants ?

LORELAI : Le lapin s’en est sorti avec une simple décapitation. (Elle sent le café) C’est du décaféiné.

LUKE : Alors tu as bien dormi ?

LORELAI : Tu as encore échangé mon café.

Lorelai cherche partout dans la cuisine son café habituel.

LUKE : Franchement avec tout ce que j’ai à faire, tu crois que je perdrais du temps avec des histoires de café. J’ai un resto à gérer, le réapprovisionnement, des trucs à poêler, tu m’écoutes s’il te plaît ?

Lorelai trouve le café sous l’évier.

LORELAI : Ha, ha, ha ! Il était sous l’évier, bien vu monsieur le redresseur de torts, mais tu peux pas me battre.

LUKE : D’accord, c’est bon, cette fois c’est dit, j’abandonne.

LORELAI : Ouais !

LUKE : Une journée. Rien qu’une sans café.

LORELAI : C’est comme ça que tu abandonnes ?

LUKE : Je mettrais un jouet dans tes céréales, si je veux.

LORELAI : Dégoûtant !

Il lui tend une assiette.

LUKE : Bon c’est bon.

LORELAI : Oh, t’es un amour.

LUKE : Oui, il paraît. Tu es debout, tu as à manger, je file.

LORELAI : Oh, y’a plus de coton-tige.

LUKE : Faut prévenir la presse.

LORELAI : Tu n’es pas dans le ton. Il faut que tu prennes l’accent.

LUKE : Ne jamais trop en faire, tu verras quand tu seras grande. Bon je pense pas rentrer tard. Tu as besoin que de coton-tige.

LORELAI : Non, du démaquillant, la paix dans le monde et que Michael Jackson reprenne son visage d’avant.

Il l’embrasse.

LUKE : Tu es folle mais je t’aime. (il regarde le ventre de Lorelai) Au revoir Sid et Nancy.

LORELAI : Léopold et Aimée.

LUKE : Quoi ?

LORELAI : J’ai changé d’avis. Ne dis rien à Rory.

LUKE : Décaféiné.

LORELAI : Non jamais.

LUKE : Nos enfants seront bicéphales.

LORELAI : Oh ben ça fera plus d’amour.

Elle l’embrasse, et il s’en va.

Lorelai se réveille en sursaut. Elle était en train de rêver. Elle tombe du lit en essayant d’atteindre le téléphone.

LORELAI : Oh ! Euh !

Elle appelle Rory qui est à Washington.

RORY : Allô ?

LOLELAI : Il faut que tu rentres à la maison.

RORY : Maman ?

LORELAI : C’est trop calme depuis que tu es partie. Et Bill Maher a annulé son show. Il devait s’appeler ‘Politiquement incorrect ». Est-ce que tu te rends compte ça aurait recadré pas mal de choses et c’est foutu.

RORY : Tu as encore fait un rêve.

LORELAI : Oui

RORY : Docteur Rory, j’écoute.

LORELAI : Voilà, je suis au lit, tranquillement endormie, je porte une ravissante nuisette, et tout à coup, dix mille réveils se mettent à sonner. Alors, je me lève et je me mets à descendre les escaliers et là, qui je vois au fourneau ? C’est Luke.

RORY : Il est tout nu ?

LORELAI : Non, il prépare le petit déjeuner.

RORY : Tout nu ?

LORELAI : Dis donc, ça te réussi pas Washington.

RORY : Bon d’accord, continue, il prépare le petit déj.

LORELAI : Du bacon, et des œufs brouillés, et du bacon, et moi je vais pour me préparer un café, et là je m’aperçois qu’il a mis du déca.

RORY : Merci l’odorat.

LORELAI : Tout à fait. Bon, je retrouve le vrai café sous l’évier, il tient une assiette pleine qu’il me tend et là…

RORY : Quoi ?

LORELAI : Il me donne un baiser et dis au revoir à mon estomac.

RORY : C’est bizarre, t’as raison.

LORELAI : Du tout, il fait ça parce que je suis enceinte !

RORY : Délire !

LORELAI : Des faux jumeaux (Pause) Dis quelque chose.

RORY : Tu vas ressembler à une baleine.

LORELAI : Contente toi d’analyser mon rêve.

RORY : D’accord, ton rêve t’indique que tu es secrètement amoureuse de Luke e que tu voudrais porter ses enfants.

LORELAI : Ah non ! Essaie encore.

RORY : Comment ça ? Tu me demandes une analyse, je te la donne, point.

LORELAI : Non, pas point. Je rejette cette analyse, trouve autre chose s’il te plaît.

RORY : Tu peux pas dire, je rejette cette analyse. Tu n’es pas en train de faire les magasins, c’est sérieux.

LORELAI : tu me donnes une autre interprétation, ou je m’occupe de ton rêve avec Taylor qui s’adonne à la danse du ventre.

RORY : Ca pouvait pas être véritablement être Taylor, avec une masse de cheveux pareil, ça symbolisait Dean.

LORELAI : On va lui dire.

RORY : Bon d’accord. Peut-être que tu as été blessée par ce qui s’est passé avec Chris et que tu es jalouse de Sherry, parce qu’elle va lui donner un bébé et pas toi. (Pause) Maman ?

LORELAI : Tu me manques.

RORY : Tu me manques aussi.

En arrière plan, Paris parle dans son sommeil.

PARIS : Woodward… Bernstein… Harry Thomason.

LORELAI : C’est Paris que j’entends ?

RORY : Oui, elle parle dans son sommeil. J’ai droit à d’interminables débats. Heureusement qu’il me reste plus qu’une journée.

LORELAI : Oui, tant mieux. Qu’est ce que vous avez au programme de demain, ou plutôt d’aujourd’hui ?

RORY : Ce matin nous avons une breakfast party avec les membres du congrès et les sénateurs.

LORELAI : Cool. Débrouille-toi pour me voler un truc de l’assiette de Tom Daschle.

RORY : On verra ça.

LORELAI : Alors à vendredi Docteur.

RORY : A vendredi.

Après avoir raccroché, Rory se dirige vers son bureau et s’assoit pour essayer d’écrire une lettre à Jess. On voit que Dean lui a écrit pas mal de lettres.

PARIS : Non, je n’ai pas couché avec cette femme.

Générique

Chez Sookie et Jackson, Lorelai et Sookie sont assises à la table de la cuisine.

LORELAI : Non, tu me fais marcher.

SOOKIE : Pas du tout.

LORELAI : Oh du bacon Kasher.

SOOKIE : Pur bœuf.

LORELAI : Oh c’est bon d’être juif.

Jackson est dans une autre pièce.

JACKSON : Dis donc Sookie, où tu as mis…

SOOKIE : Jackson reste où tu es, Lorelai est là.

Sookie couvre les yeux de Lorelai avec ses mains.

LORELAI : Je t’en pris ne te montre pas, je ne veux pas voir ça. Au secours… Ah !

JACKSON : C’est pas finit cette comédie. Je suis habillé.

LORELAI : Oh et comment je pouvais savoir s’il n’y avait pas une coupure d’eau chaude pendant que tu prenais ta douche et que tu n’allais pas débarqué en tenue d’Adam ?

JACKSON : une fois, c’est arrivé une fois.

LORELAI : qu’est ce que tu crois, c’était extrêmement traumatisant.

SOOKIE : Regarde chéri, j’ai reçu les échantillons pour la peinture, tu veux jeter un œil ?

JACKSON : Non.

SOOKIE : Mais il y en a pour une minute, j’ai déjà fait une sélection qui devrait te plaire.

LORELAI : Vous repeignez quoi ?

JACKSON : Rien du tout.

SOOKIE : La maison.

LORELAI : Toute la maison ?

JACKSON : Non.

SOOKIE : Juste l’intérieur.

LORELAI : Oh, vous vous attaquez à un gros morceau.

JACKSON : Non, il n’y aura pas de gros morceau parce qu’on va rien attaquer.

SOOKIE : Je sais ma ça sera marrant.

LORELAI : On pourra vous donner un coup de main.

JACKSON : Si tu compte venir ici tous les jours, il faudra que tu nous écouté tous les deux.

LORELAI : Ah. Ben as-y, explique pourquoi tu ne veux pas repeindre la maison ?

SOOKIE : Parce que c’était ma maison, et que maintenant, c’est notre maison, et que e veux que tu te sente aussi chez toi.

JACKSON : Mais je me sens parfaitement chez moi, ça me convient.

SOOKIE : Mais non c’est pas possible, il y a des fleurs partout.

JACKSON : J’adore les fleurs, je vends des fruits et des légumes

SOOKIE : Y’a des froufrous dur les rideaux.

JACKSON : Les froufrous aussi j’aime…

SOOKIE : En général, les hommes détestent.

JACKSON : Moi non. C’est mon côté efféminé.

SOOKIE : Jackson !

JACKSON : Le jardinier gay part au boulot. Au revoir Lorelai. Dis à ma tendre moitié que la décoration me convient très bien.

LORELAI : Je vais essayer.

Jackson s’en va.

Bon ben moi aussi, il va falloir que j’ aille, il reste du bacon ?

SOOKIE : Prend le mien. Regarde j’ai pensé à brun acajou pour le living, et un bleu nuit pour l’entrée et notre chambre à coucher.

LORELAI : Jackson vient de dire qu’il adoré la décoration. Alors pourquoi tu insiste ?

SOOKIE : Il en est persuadé maintenant, mais un beau jour, ça peut lui taper su le système alors il jettera la maison et moi avec, ce que je préfèrerais éviter. Donc, j’agis, il suffit de viriliser un peu l’endroit. Donne moi un coup de main pour la couleur.

LORELAI : Promis je t’aiderais, mais ce matin je ne peux pas.

SOOKIE : Tant pis !

LORELAI : Merci pour le petit déj. Je me suis régaler, j’adore le bacon, et je t’adore. Le bacon c’est viril, pourquoi tu ne tapisserais pas tout un pan de mur avec du bacon Kasher, hein ? Odeur de fauve, bénédiction du Rabin, ça ferait vachement masculin.

SOOKIE : Bye-Bye.

LORELAI : Comme tu voudras, mais je t’aurais prévenue, la peinture c’est très femme.

Tout la ville se prépare pour un festival. Lorelai se dirige vers Taylor assis dans un fauteuil roulant électrique, qui donne des ordres à d’autres personnes.

TAYLOR : Faite attention avec la banderole. Je ne veux pas trop de rouge près de l’arbre. De la lumière, de la lumière.

LORELAI : Bonjour Taylor. Ca va la jambe ?

TAYLOR : oui on fait aller.

LORELAI : On ne sait toujours pas qui a posé la peau de banane sur ton perron ?

TAYLOR : non, mais j’ai établi un liste de suspects.

LORELAI : C’est pourquoi faire ce chambardement ?

TAYLOR : Ca jeune fille, ce sont les préparatifs du premier festival folklorique de fin d’été de Stars Hollows.

LORELAI : tu as enfin réussi a caser un truc pour le mois de septembre ?

TAYLOR : Ce sera une journée exceptionnelle. Je n’i pas fait dans la demi mesure pour l’événement. Même toi, tu seras impressionnée.

LORELAI : Alors là, tu t’avances.

TAYLOR : Je t’assure, je ne prend pas trop de risque quand je parle de festival folklorique. C’est dans tous les sens du terme, ce sera un déferlement de folie, du délire, des jeux, des frites, nous aurons même une fanfares qui nous arrive tout droit de New York.

LORELAI : New York, c’est le grand jeu.

TAYLOR : Et encore tu n’as pas vu la banderole que j’ai commandé. J’ai fait tellement fort que toutes les banderoles de la création paraîtront ridicules à côté.

LORELAI : Quelles flammes Taylor !

TAYLOR : Oh tu verras c’est une splendeur.

LORELAI : J’ai hâte de voir ça.

TAYLOR : Viens vendredi, tu seras servi (il parle à une fille) Excusez-moi jeune fille… jeune fille ? S’il vos plaît. Mademoiselle, vous, la grande blonde avec le ruban, je vous parle. S’il vous plaît arrêtez-vous, je suis dans un fauteuil roulant, je ne peut pas vous courir après, mademoiselle ?

Pendant que Taylor suit la fille, Lorelai regarde Luke à travers la vitrine de son resto.

A Washington, à la breakfast party, Paris parle avec le sénateur Barbara Boxer.

PARIS : Je vous le demande Sénateur Boxer, vous qui êtes un des membres imminent du parti démocrate, pensez-vous que cela fasse bonne impression que le secrétaire américain de finances voyage avec Bono. Je sais bien qu’on l’apparente à un saint et qu’il est en croisade pour sauver le monde et gna, gna, gna, mais pitié, voilà un homme qui ne retire jamais ses lunettes noires. Nous avons une image de marque ç respecter. Ne prétendons-nous pas être la première puissance mondiale aux yeux de tous ? Pourquoi ne pas envoyer Mariah Carey et Britney Spears en campagne avec Dick Cheney pendant qu’on y est ? Ou attacher Freddie Prinze Jr à Colin Powell au prochain congrès de l’Otan. Après tout Freddie à sans doute son mot à dire, pas vrai ?

Un homme passe devant elles, et le sénateur l’attrape par le bras.

SENATEUR BOXER : Oh Douglas, très cher, voici Paris. Laissez-moi vous présenter Doug Ose, qui est membre du congé républicain  de Californie. Vous ne le connaissez pas et pourtant je sens que vous aurez un entretien des plus riches. Eu revoir

MEMBRE DU CONGRE : Euh Barbara…

PARIS : Ose, c’est bien ça ?

MEMBRE DU CONGRE : Oui, c’est mon nom oui.

PARIS : Faisons quelques pas.

Rory est à une table pleine de nourriture, elle se sert un café, un jeune homme s’avance.

JAMIE : C’est le dernier jour ?

RORY : Oui.

JAMIE : Alors, la capitale, qu’est-ce que ut en as pensé ?

RORY : J’ai eu l’occasion de voir le fauteuil d’Archie Bunker, au musée de Washington, donc, je lui donne une très bonne note.

JAMIE : Oui, ça fait plaisir de voir que certain ont le sens des priorités. Tu n’aurais pas vu Paris ?

RORY : Euh, si, il y a un bout de temps. La dernière fois, elle était en train de faire passer l’envie de vivre à un représentant de la nation.

JAMIE : Quand elle est partie, rien ne l’arrête.

RORY : Oui, c’est vrai, elle est ascendant bulldozer.

Paris se dirige vers eux.

PARIS : C’est dingue. A chaque fois que je tombe sur quelqu’un d’intéressant, il file au toilettes dans la minute. Salut Jamie.

Paris se dirige vers une autre table et Jamie la suit.

JAMIE : Bonjour Paris. Je suis venu te dire que j’ai obtenu le nom des participants à la finale des débats et la grande première, c’est que toi et moi, on va faire équipe.

PARIS : Hallucinant. On aurait pu croire qu’ils auraient donner une chance à quelqu’un d’autres.

JAMIE : Il faut croire que non.

PARIS : Je me réjouis d’avance. Quand je pense qu’il suffit de réunir des jeunes dans une pièce et de les faire parler pour s’apercevoir de leur incompétences. Qui seront nos adversaires ?

JAMIE : Jason Roundsevault et Ty Fredericks.

PARIS : Parfait. Ce pauvre Jason à de l’asthme et Ty fond en larme.

JAMIE : On se retrouve dans l’après midi pour élaborer une stratégie, et toi tu t’occupe des mouchoirs.

PARIS : D’accord, d’accord.

JAMIE : Et si ça te dit, on dîne ensemble pour fêter la victoire.

PARIS : Mais si on ne gagne pas.

JAMIE : Tu vas pas me laisser tomber.

PARIS : Tu as raison.

JAMIE : Alors on dîne ?

PARIS : D’accord.

JAMIE : Ok, je passerai te prendre à 7h.

PARIS : Bien.

JAMIE : Rendez-vous avant le massacre.

Jamie s’en va et Rory s’avance vers Paris.

RORY : Wouaou !

PARIS : Quoi ? Elle pense à quoi l’équipe qui forme les équipes. Nous alliée Jamie et moi, c’est remplir l salle d’égaux surdimensionné.

RORY : Paris ?

PARIS : Quoi ?

RORY : Tu peux redescendre sur Terre ? Tu viens de décrocher un rancart.

PARIS : N’importe quoi.

RORY : Je t’assure. Ce garçon vient de t’inviter à dîner.

PARIS : Pour fêter la victoire, c’est tout.

RORY : Paris, si c’était juste pour cette raison, il t’aurais proposé un café après le débat. Et là, il t’a carrément inviter à sortir.

PARIS : T’es sûre ?

RORY : Oui.

PARIS : Et j’ai accepté ?

RORY : Oui.

PARIS : J’ai accepté un rendez-vous ?

RORY : Tout à fait.

PARIS : Oh mince ! Dis moi que c’est pas vrai. On m’invite enfin à sortir et je loupe le coche. Comment c’était ? Classe ?

RORY : Il a fait ça dans les règle de l’art.

PARIS : Oh zut ! J’aurais aimé être là.

RORY : Tu seras présente ce soir.

PARIS : Ce soir ? Ce soir, j’a un rendez-vous. Ce soir, j’ai un rendez-vous avec Jamie, de l’université de Princeton. Il doit avoir d’autres qualités. Oh mon dieu ! J’en reviens pas, j’ai un rendez-vous.

A l’auberge de l’indépendance, Michel est à l’accueil où il parle avec Kirk.

KIRK : Un jour, ça ma frappé, les vaches n’ont jais de rides.

MICHEL : Mmmmm

KIRK : Réfléchissez. Avez-vous déjà vu une vache ridée ? Non, pas une seule. Là, je me suis dit « Voilà une chose bizarre »

MICHEL : Oui, en effet, s’il n’y avait que celle-là.

KIRK : Ce fut le point de départ de mes recherches. J’ai étudié la vache, j’ai étudié l’humain, ce qui m’a finalement amené à découvrir le secret de la vache ;

Lorelai arrive.

LORELAI : Michel, pourriez-vous… Tiens Kirk.

MICHEL : Oh, vous tombé à point nommé. Kirk allé justement expliqué la différence qu’il y a entre une vache et un être humain.

LORELAI : A part le fait qu’il y en a un qui est une vache.

MICHEL : Chut. Nous vous écoutons Kirk.

KIRK : Foin

LORELAI : Hein ?

KIRK : Le foin. Une vache se nourrit de foin. J’ai donc mené des expériences et fait une recherche approfondit. Il en est sorti un nouveau produit de soin pour la peau qui va révolutionné la cosmétique.

Elle lit l’étiquette.

LORELAI : Foin des rides.

KIRK : J’ai développé une gamme complète de produits. De la lotion astringente au gel nettoyant.

LORELAI : Mais nous avons déjà une ligne de soin à l’hôtel, je suis vraiment désolé.

KIRK : Je vais vous mettre en dépôt 3 caisses entières ‘Foin des rides ». Tous les produits seront à votre dispositions gratuitement. Quand vous aurez essayer, vous saures de quoi je parle.

LORELAI : Merci mille fois Kirk. Mais dis-moi, une vache, ça mange aussi de l’herbe, non ?

KIRK : Euh, c’est possible oui, mais au niveau du nom, ça ne marcherait pas.

Kirk s’en va.

MICHEL : Quelle tristesse de ne pas avoir un petit remontant à portée quand il passe nous voir.

Le téléphone sonne, Lorelai répond.

LORELAI : Auberge de l’indépendance, Lorelai, j’écoute.

EMILY : Quel jour sommes-nous ?

LORELAI : Maman ?

EMILY : Quel jour, Lorelai ?

LORELAI : Maman, j’ai un groupe de…

EMILY : Nous sommes jeudi.

LORELAI : Génial, mais il serait possible que tu…

EMILY : Nous sommes le jeudi combien ?

LORELAI : Le…

EMILY : Nous sommes jeudi 3. Qu’y a t-il le jeudi 3 ?

LORELAI : Je parie que c’et je jour où je suis supposer me faire passé un savon.

EMILY : C’est le jour où ton père et moi nous revenons de nos vacances d’été.

LORELAI : Oui, j’étais au courant.

EMILY : Et tu avais dit qu’à notre retour, tu nous téléphonerais.

LORELAI : Ca aussi, je le sais.

EMILY : Et bien, nous sommes là, et étrangement, le téléphone n’a pas sonné, il n’y a pas de message, pas de carte.

LORELAI : Maman, il n’est que onze heures du matin. C’est vrai que je vous avez dit que je vous appellerais, jeudi mais je n’ai pas donné d’heure. J’ai juste dit jeudi. Ce qui signifie qu’il me reste 12 heures avant de passé pour une ingrate.

EMILY : Il y a de règles de savoir-vivre et le bon moment pour accueillir les gens, c’est celui, où il rentre chez eux, pas 12 ou 24 heures plus tard.

LORELAI : Il aurait fallu que tu me donne ton heure d’arrivée.

EMILY : Il aurait fallu que tu me la demandes.

LORELAI : D’accord, mais étant donné que je ne l’ai pas fait, et que tu n’as pas prie l’initiative de me la donné, je ne savais donc… Est-ce que tu me pardonnes ?

EMILY : Avec la plus grand des plaisirs. Rory et toi, vous venez toujours à la maison demain soir ?

LORELAI : Euh, vous me verrez mais sans Rory. Elle ne revient que Samedi.

EMILY : Ah quel dommage ! J’étais pourtant sûre qu’elle serait là.

LORELAI : Malheureusement, elle revient samedi.

EMILY : Je suis terriblement déçue. Je vous avez noté pour vendredi soir.

LORELAI : Tu as du faire une erreur dans la date. Elle ne sera de retour que samedi.

EMILY : Pourtant, ton père aussi pensait que c’était demain.

LORELAI : Je serai là à 7h.

EMILY : Accorde-moi une minute encore. Sais-tu où se trouve Christopher ?

LORELAI : Euh, pourquoi ?

EMILY : Nous aurions aimé l’invité en même temps que vous demain soir, même si tu me dis que je me suis trompé sur le retour de ta fille alors que je suis sûre de moi.

LORELAI : Il est en voyage d’affaire, mais je lui ferais part de l’invitation.

EMILY : Profites-en pour lui dire de venir avec vous la semaine prochaine. Nous serions ravi de vous avoir tous les 3.

LORELAI : Entendu, ça fera un tableau charmant.

EMILY : Très bien, je te dis à demain.

LORELAI : Oui, sans faut, Bisous.

A Washington, Rory est au téléphone avec Dean pendant que Paris se prépare pour son rendez-vous.

RORY : Mon avions arrive à 15 heures.

DEAN : Je serais là à 6.

PARIS : Rouge, violet, vert. Bon sang où est-ce que je l’ai mis ?

RORY : Ca me laisse trois heures pour me rendre présentable. Mmm si je me teignez en blonde ?

DEAN : Je m’oppose fortement à ce projet.

RORY : Peur du changement ?

DEAN : Non, je suis satisfait de ce que j’ai.

RORY : Enfin, un homme décidé.

DEAN : Tu me manques.

RORY : Toi aussi.

PARIS : Eh ! Oh ! Ca suffit la pommade. J’ai besoin d’aide.

RORY : Il faut que je te laisse, Paris perd son sang froid.

DEAN : Pourquoi ?

RORY : Elle a un rendez-vous galant.

DEAN : Sans rire ?

PARIS : Ca paraît si surprenant ?

RORY :  Comment tu sais qu’il était surpris ?

PARIS : T’as pas compris que je suis un génie ? Ma perspicacité et mon intuition battent les records.

RORY : Allez c’est parti.

PARIS : Par exemple je connaît d’avance la réaction de quelqu’un qui entend les mots « Paris » et « rendez-vous galant » dans la même phrase. La mâchoire tombe, les yeux s’arrondissent, le teint blêmit, et les dialogues serait « quoi ?, comment ? et vite ma chérie fait remonter les enfants dans le break, le ciel va nous tombé sur la tête ». Voilà sans exagérer, la réaction qu’on obtiendrai.

RORY : Situation d’urgence.

DEAN : Tu crois que t’es en sécurité.

RORY : Je m’en sortirai. A vendredi.

DEAN : Je suis impatient. Je t’aime.

PARIS : Ras le bol, je vais me raser la tête.

RORY : Je te laisse, bisous.

Elle raccroche.

RORY : A nous Paris. Avant tous il va falloir te calmer.

PARIS : Je le serais, si mon gilet noir n’avait pas disparu.

RORY : D’accord, je te demande pas de te calmer, seulement maintenant, mais en général.

PARIS : Il va bientôt arriver, je suis mal fagoté, je suis pas maquillé et je n’ai pas le début d’un indice pour choisir le restaurant.

RORY : Ben t’as cas laisser Jamie s’en occuper.

PARIS : Mais s’il n’a pas de guide des resto.

RORY : Il improvisera.

PARIS : improvisé ? Comment font les autres filles pour leur rendez-vous ? Elles ont des fleurs, des cadeaux, on leur déroule le tapis rouge, et moi j’ai de l’improvisé.

RORY : Tu sais pas encore ce que tu vas avoir.

PARIS : Tu viens de le dire, de l’improvisé. Ok on arrête tout.

RORY : Quoi ?

PARIS : Le rendez-vous. Je vais resté ici, je ne suis pas programmé pour ces trucs là.

RORY : C’est faux.

PARIS : Je ne retire pas de plaisir de cette perspective, ni de sa préparation. Je suis couverte d’urticaire, je me suis douché 4 fois, tout ça pourquoi ? Pour un garçon qui n’a pas la jugeote d’acheter un guide de restaurants qui nous aurait évité de finir dans un bouge où on blanchit l’argent de la drogue.

RORY : Assise.

PARIS : C’est un jeu. On a  du le défier de m’inviter à sortir.  Je pari que Trent Lott est derrière tout ça.

RORY : Mais non, Trent Lott, n’a jamais parié avec Jamie qu’il te sortirait. Ferme.

Rory commence à maquiller Paris.

RORY : Jamie t’aime beaucoup, et c’est pour ça qu’il t’a inviter. Regarde en haut.

PARIS : C’est peut être une erreur d’y aller. Imagine que je tombe amoureuse et pas lui.

RORY : Tu trouveras un autre garçon.

PARIS : Mais s’il n’y en a pas d’autres.

RORY : Tu adopteras un petit chat.

PARIS : J’aimerais tellement savoir si c’est le bon. Tu comprends ? Au moins je ne me donnerais pas ce mal pour rien. C’est pathétique le nombre de femmes qui choisissent le mauvais partenaire, ça les détourne complètement de leur intérêt. Elles oublient leur plan de carrière, elles deviennent alcooliques, et si tu es Sunny Von Bulow, tu termine dans un coma profond avec Glen Close comme représentant cinématographique.

RORY : Je crois que tu devrais lâcher tes cheveux.

PARIS : Comment tu sais si un garçon est fait pour toi ?

RORY : C’est quelque chose que tu ressens.

PARIS : Pour l’instant c’est mon mal de dos que je sens.

RORY : Tu le sauras, je t’assure. Il faut laisser les choses se faire. Et un jour, probablement, quand tu t’y attendras pas, tu trouveras un garçon complémentaire.

PARIS : Pardon ?

RORY : Un homme qui aimera ce que tu aimes, qui lit les même livres que toi, qui écoute la même musique,  ou qui critique les même films. Un type compatible.

PARIS : D’accord.

RORY : Mais pas trop, pour ne pas tombé dans l’ennui.

PARIS : Un homme qui serait compatible mais pas trop compatible.

RORY : Voilà, en quelque sorte. En fait, il doit y avoir un respect mutuel. C’est bien de rire des mêmes blagues, mais d’un autre côté, ne pas savoir systématiquement comment l’autre va réagir, conserver le mystère, ça, ça reste très excitant. (Pause) Bon, contente toi de bien t’amuser, tu verras de quoi je parle.

PARIS : Oui, j’espère que ça viendra rapidement avant que je rende mes tripes.

On frappe à la porte. C’est Jamie.

PARIS : C’est lui.

RORY : Tourne toi.

PARIS : Qu’est-ce que t’en dit ?

RORY : La perfection.

PARIS : Tu me le jure ?

RORY : Promis.

PARIS : Merci. Va vite dans le placard.

RORY : Quoi ?

PARIS : S’il te voit quand il rentrera, il n’aura plus envie de me sortir.

RORY : Arrête de délirer. Il me connaît. Ca fait des semaines qu’il me voit.

PARIS : Oui, dans des conférences au milieu de la foule, dans des salles de banquet moche pour prendre un cours au milieu des relents de cuisine. Pas à l’heure des rendez-vous galants à la tombé de la nuit quand tu à l’air sortable.

RORY : Mais j’ai pas du tout l’air sortable.

PARIS : Je t’en pris. Pourquoi courir le risque ? S’il n’a personne avec qui me comparé, j’ai peut être une chance.

Il frappe à nouveau.

RORY : D’accord. Quand on rentrera chez nous, pense à trouver très vite un autre psy, parce que le tien ne te fait pas que tu bien.

Rory entre dans le placard

PARIS : Merci de m’avoir aider à me préparer.

RORY : Avec plaisir

Paris va ouvrir la porte.

PARIS : Bonsoir.

JAMIE : Bonsoir. Tu es ravissante.

PARIS : C’est le gilet qui fait la différence.

JAMIE : Tu es prête, on peut y aller ?

PARIS : Oh bien sûr. Je te suis.

JAMIE : Tu aimes la cuisine italienne ?

PARIS : J’aime pas, j’adore.

JAMIE : Tant mieux, parce que j’ai réservé dans resto, en tout cas c’est ce qu’annonce le guide que j’ai acheté.

PARIS : Tu es parfait.

JAMIE : Alors allons-y.

Chez Mme KIM, Lorelai et Sookie regarde quelques objets.

SOOKIE : C’est nul de ne pas leur avoir dit.

LORELAI : Je sais mais ils sont partis deux jours après ton mariage, ils ont passé tout l’été dans leur maison de vacances. Ca ma paru aviser.

SOOKIE : Oh, ça, ce n’est pas viril ?

LORELAI : Si, Oscar Wilde ne l’aurait pas renier.

SOOKIE : Il faudra bien que tu leur apprenne ce soir, non ? Ils amèneront forcément le sujet sur le tapis, persuadés que bientôt Christopher et toi, vous passerez devant Monsieur le curé.

LORELAI : Je sais.

SOOKIE : Oh ! La ravissante table de toilette, c’est parfait.

LORELAI : C’est surtout 1200 dollars.

SOOKIE : C’est un plaisanterie. T’as dû mal lire ?

Madame Kim vient les interrompre.

MME KIM : Est-ce que j’ai l’air de plaisanter ? C’est un antiquité.

LORELAI : Elle est arriver de nulle part.

MME KIM : C’est sur cette table que Sherman se raser.

LORELAI : Sherman ?

MME KIM : Oui. Le célèbre général Sherman. Celui qui a raser la ville d’Atlanta.

LORELAI : Wouaou ! Quelle histoire !

MME KIM : Tout est d’origine. Parfait état. Je vous fait 10 %. Vous la prenez ?

SOOKIE : Oh. Oui peut être. Je vais d’abord continuer mon tour pour voir le reste, mais elle très jolie.

MME KIM : Je sais qu’elle est très jolie.

Madame Kim s’en va.

LORELAI : Je l’aurais bien vu entrer dans les ordres.

SOOKIE : Alors comment tu vas leur cracher le morceaux ?

LORELAI : Je crois que je vais la jouer à la Nell, tu vois. Chica, Chica, Chica, Bi.

SOOKIE : Oui c’est une idée comme une autre.

LORELAI : Oh, ne t’inquiète pas, je vais leur dire.

SOOKIE : Oh ! Du tonnerre ! Regarde !

LORELAI : Quoi ?

SOOKIE : Pour mettre au dessus du manteau de la cheminée. Classe !

LORELAI : C’est une dorade crevée.

SOOKIE : C’est un joli spécimen de truite empaillée et c’est très masculin.

LORELAI : Oh je vais vomir !

SOOKIE : Ca fait très mode, très tendance.

LORELAI : Arrête tout de suite. Jackson t’aime, tu vas pas croire que ton mariage dépend de ce Léon Truitski.

SOOKIE : T’as sans doute raison.

LORELAI : C’est pas la peine de te précipiter, prend le temps de la réflexion. Fais plusieurs boutique, avec un peu de chance tu mettras la main sur d’autres horreurs.

SOOKIE : C’est vrai !

LORELAI : Bon, je file à l’aéroport chercher Rory, ensuite on passera vous prendre pour aller au festival

SOOKIE : Génial, Bisous.

LORELAI : A tout à l’heure.

SOOKIE : Bye

Lorelai croise Mme Kim avant de sortir du magasin.

LORELAI : 10 billets pour qu’elle n’achète pas le poisson.

MME KIM : 20 dollars.

LORELAI : Vous rigolez ?

MME KIM : Je ne ri jamais.

LORELAI : Oui. J’avais cru comprendre.

A l’aéroport.

LORELAI : Hey ! Gilmore !

RORY : Maman !

Elle se jette dans les bars l’une de l’autre.

LORELAI : Heureusement il y a suffisamment de caméra de surveillance ici pour immortaliser cet instant de bonheur.

RORY : Je suis tellement contente de te retrouver.

LORELAI : Non, je suis contente de te retrouver.

RORY : Je ne m’en irais plus jamais.

LORELAI : Oh ma petite chérie, elle est bouleversé. Regarde j’ai des cadeaux.

RORY : Pourquoi ? C’est moi qui suis parti. C’est moi qui doit t’offrir des souvenirs.

LORELAI : Mais je suis arriver tôt, il n’ y avait rien à faire, à part gaver les chiens renifleur de bonbon de nounours en chocolat, et visiblement ça a fâcher les représentant du gouvernement.

RORY : Tu t’es mis le gouvernement à dos pendant que tu m’attendais ?

LORELAI : Juste un peu.

RORY : Pas de conséquences ?

LORELAI : On s’installe en Russie. Tiens !

RORY : Wouaou ! Un sweet Hatford Connecticut !

LORELAI : Décalé, hein ?

RORY : Un calepin Hatford Connecticut, un stylo Hatford Connecticut. Un verre à whisky Hartford Connecticut.

LORELAI : Et là-bas ta bière

RORY : La baguette Hartford, le nounours en peluche Hatford, et les lunettes de soleil ?

LORELAI : C’est chouette, hein ?

RORY : J’adore !

LORELAI : Allez ! On récupère tes bagages, on prend la route, et pendant que je conduit, tu me raconte tout sur Washington. Je t’ai décommandé pour le dîner des Gilmore ce soir. Je me suis dit qu’avec Dean, vous préfèreriez vous conter fleurette

RORY : Oh ! Et t’as pris quoi comme excuse ?

LORELAI : Que tu revenais demain.

RORY : Le gros mensonge.

LORELAI : Oui et si tu doutais de mon amour pour toi voilà qui est réglé. Le fait que je mente ouvertement, et pour la première fois, à mes parents dans le but que tu passe une soirée de félicité, te prouve l’indéfectible et profond attachement qui me lie à toi.

RORY : J’apprécie, j’apprécie.

LORELAI : Et cette dévotion démesuré, et à toi pour la modique somme de 2900 dollars.

RORY : Oublie.

LORELAI : Je les investirai dans des couteaux à steak.

RORY : Bon c’est bon, on peut prendre les valises là ?

LORELAI : Non mais je peux pas croire que tu veuilles tout cet amour gratuitement. Tu vis sur quelle planète ?

De retour à Stars Hollow, Rory et Lorelai arrive chez elles avec toutes les valises de Rory.

LORELAI : La vache. Je t’avais dit que t’étais pas obligé de prendre toute la bibliothèque.

RORY : Je t’ai proposer de le porter.

LORELAI : La prochaine fois, ne propose pas, insiste. Maintenant j’ai une scoliose.

RORY : Enfin à la maison ! J’ai l’impression d’être partie depuis une éternité.

LORELAI : C’est pas le cas ?

RORY : Bonjour, salle à manger.

LORELAI : Salut Rory, tu m’as manqué, sauf au repose-pied bien sûr, mais c’est un vilain snob. Mais le complexe de Napoléon sans ses copains, c’est le porte-magasines.

RORY : Comme tout m’as manqué !  C’est dingue ! Ma cuisine, ma chambre, mes livres, mes disques, mes affaires. Où est mon oreiller ?

LORELAI : Pardon ?

RORY : Tu as volé mon oreiller.

LORELAI : Non, il y a méprise.

RORY : Tu as entendu que j’ai tourné le dos pour t’infiltrer dans ma chambre et prendre mon oreiller.

LORELAI : T’en avais plus besoin.

RORY : T’as piqué autre chose ?

LORELAI : Non rien du tout. Ton édredon est venu par lui-même dans ma chambre et il a amené ton tee-shirt préféré avec lui.

RORY : Je vous tous a sa place demain matin.

LORELAI : La Terre ne s’arrête pas de tourner quand tu t’en vas.

RORY : A midi.

LORELAI : D’accord.

Lorelai écoute le répondeur.

CHISTOPHER : C’est moi, Lorelai, rappelle-moi s’il te plaît.

Lorelai efface le message.

RORY : Papa ?

LORELAI : Oui.

RORY : Tu lui as toujours pas reparlé ?

LORELAI : Non. Et toi ?

RORY : Non plus.

LORELAI : Il a téléphoné.

RORY : Oui je sais. A moi aussi.

LORELAI : C’est dur. En fait je ne sais pas trop quoi lui dire.

RORY : Tu compte l’ignoré combien de temps encore ?

LORELAI : Je n’ai rien fixé.

RORY : Je vois.

LORELAI : Et toi ?

RORY : Aucune idée.

LORELAI : Je dois le dire à mes parents ce soir.

RORY : Il vaudrait peut être mieux que je t’accompagne. Je pourrais faire diversion.

LORELAI : Non, tu as ta soirée avec Dean. Je m’en sortirais. Je leur apporterai un truc clinquant.

RORY : Bon, je vais me changer alors.

LORELAI : Pourquoi ?

RORY : Le festival.

LORELAI : Tu sais ma chérie, on n’est pas obligé d’y aller si ‘en a pas envie.

RORY : Pourquoi j’aurais pas envie de m’amuser ? T’as vraiment des idées bizarres.

LORELAI : Tu débarques à peine de l’avion et tu dois voir Dean.

RORY : Non, je veux y aller , je t’assure. Déjà parce que c’est notre ville et que nous avons le devoir de soutenir le festival.

LORELAI : D’accord mais je ne vois pas l’intérêt de te changer.

RORY : Moi si. Ca fait longtemps que je suis parti. Je voudrais faire bonne impression.

LORELAI : Sur qui ?

RORY : Toux ceux qui poseront les yeux sur moi.

LORELAI : D’accord mais fait vite, j’ai promis à Sookie et Jackson de les prendre au passage.

RORY : J’en ai pour une minute.

LORELAI : Aucune femme ne met une minute pour changer de tenue.

RORY : Tu ne peux pas me cataloguer en fonction de tes critères.

LORELAI : Wouaou ! Aguichante !

RORY : Qu’est ce que tu racontes.

LORELAI : Tu auras largement le temps de te changer avant le retour de Dean.

RORY : Autant le faire tout de suite, ça sera déjà ça de gagner.

LORELAI : D’accord. Tu sais mon cœur, tu n’es pas forcée d’ignorer ton père parce qu’on est en froid.

RORY : C’est pas le cas.

LORELAI : Pour moi c’est Ok, je ne veux pas intervenir dans votre relation.

RORY : Cette fois, ça va être dur, je me sens bloquée.

LORELAI : Je vois. Peut être que ça reviendra un peu plus tard.

RORY : On verra, c’est possible. Mais pour l’instant solidarité avant tout.

LORELAI : Ya ya !

RORY : T’as attendu 6 semaines pour me la faire celle-là ?

LORELAI : Ya ya !

RORY : Donne moi un minute.

LORELAI : D’accord.

Lorelai et Rory vont chez Sookie et Jackson en passant à travers les buissons.

LORELAI : Tu vois, on a gagné 3 minutes. J’ai aussi trouver un moyen d’économiser 40 secondes pour aller chez Al, le roi de la crêpe au sucre.

RORY : Dis, tu t’es vraiment ennuyé en mon absence ?

LORELAI : Tu peux pas t’imaginer.

Lorsqu’elles arrivent chez Sookie et Jackson, elles les entendent se disputer.

JACKSON : Tu es folle, qu’est-ce qui t’a pris ?

SOOKIE : Je ne vois pas pourquoi tu te rend malade.

JACKSON : Tu le fais exprès pour m’énerver encore plus. Je te l’ai dit et répéter 100 fois.

SOOKIE : Je croyais que tu disais ça pour être gentil.

JACKSON : Gentil ? Bon sang, Sookie, regarde la maison !

Lorelai ouvre la porte.

SOOKIE : Ben, quoi ? Je trouve ça joli.

JACKSON : Joli ! Joli ! Ca c’est joli ? C’est ça qui est joli ?

SOOKIE : Ca a le mérite d’être extrêmement viril.

JACKSON : Non, c’est terrifiant. Si j’ai besoin de me lever pour boire au milieu de la nuit, et que je me retrouve devant ça, je vais tomber raide !

SOOKIE : Je t’accorde qu’il faudrait un peu peaufiner le tout.

JACKSON : Y a rien a peaufiner. Tu le ramène au magasin.

SOOKIE : Non ! Je veux te donner du bonheur !

JACKSON : Du Bonheur mais, j’avais le bonheur. C’est pas faute de te l’avoir répéter mais t’as rien voulu savoir

Lorelai et Rory sortent de la maison, et vont au festival.

LORELAI : On a qu’a repasser un peu plus tard.

RORY : Ouais, excellente idée.

Elles marchent dans les rues de Stars Hollows.

LORELAI : Bon alors, on fait dans quel ordre, fromage, hot dog et sucre d’orge, ou carrément déjanter avec sucre d’orge, hot dog et fromage ? Tu cherche quelqu’un ?

RORY : Non, non, pas du tout. Je m’imprègne juste de l’ambiance.

Kirk arrive.

KIRK : Lorelai ! Avez-vous utilisez mes produits ?

LORELAI : Pas encore Kirk.

KIRK : Tant mieux. Parce qu’il y a un petit soucis.

LORELAI : Ah oui, vraiment !

KIRK : Rien de bien catastrophique, il semblerait juste qu’en utilisation régulière, la crème aurait une réaction inattendu à la lumière, à l’air et au mouvement.

LORELAI : Il est taquin.

KIRK : Pas de soucis. Je vais remédier à ce petit défaut rapidement.

LORELAI : J’ai 3 caisse de ces choses dans la réserve de l’hôtel.

KIRK : Débarrassez vous-en.

LORELAI : Kirk !

KIRK : Pas dans la poubelle. Vous violeriez la loi sur la protection de l’environnement.

LORELAI : Alors qu’est ce que je vais faire de ce machin ?

KIRK : Tout ce que j’ai trouver pour l’instant c’est une fusée vers la lune.

LORELAI : Kirk !

KIRK : Bon, je passerai prendre les caisses demain.

LORELAI : Merci.

Kirk s’en va.

LORELAI : Chérie ?

RORY : Quoi ?

LORELAI : Il t’arrive de penser que cette ville est drôlement bizarre ou c’est une idée que je me fais ?

Lorelai et Rory se dirige vers Taylor.

LORELAI : Bonjour Taylor, la fête commence à ton fauteuil roulant ?

TAYLOR : Ah ! Bonjour Lorelai. Bonjour Rory. Alors qu’est ce que tu pense de mes chanteurs ? Ca en jette, tu ne trouve pas ?

LORELAI : Oui, c’est pas mal.

TAYLOR : Quoi encore ?

LORELAI : Rien, je suis d’accord avec toi, ils sont épatant.

TAYLOR : Tu ne me touchera pas avec tes remarques sarcastiques.

LORELAI : Mais j’ai rien fait. C’était sincère !

TAYLOR : Tu es toujours en train de fourrer ton nez partout. Tu n’es jamais satisfaite.

LORELAI : Mais c’est faux. Je suis sûre que ces garçons sont de très bons amateurs.

TAYLOR : Je ne sais même pas pourquoi je continue à parler.

LORELAI : Et zut, c’est la dernière fois que je suis gentil avec… (Elle voit Rory regarder ailleurs)

Taylor s’en va.

LORELAI : Qu’est ce qu’il y a ?

Elle voit Jess embrasser une fille contre un arbre.

LORELAI : Et bien ! On dirait qu’il a su mettre en pratique ses devoirs d’été le père Jess ! Heureusement que tu as esquivé le coup.

RORY : Comment ça ?

LORELAI : C’est pourtant clair, non ? Je me dis que tu as bien fait de ne pas tout envoyer promener pour lui. Quant on voit…

RORY : Voir quoi ? Je vois rien.

LORELAI : Tu es blessée ?

RORY : Absolument pas.

LORELAI : Si je le vois bien quand ça ne vas pas, tu ressembles à ma mère.

RORY : Ah c’est gentil !

LORELAI : Quoi, tu l’aimes bien.

RORY : Oui, mais comme toi, tu ne l’apprécie pas trop, quand tu me dit que je lui ressemble, ce n’est pas un compliment ça.

LORELAI : Mais chérie, qu’est ce que tu as ?

RORY : Non mais regarde ça.

LORELAI : Mais quoi ?

RORY : Ben ça !

LORELAI : Jess ?

RORY : Oui.

LORELAI : Tu es mal à cause de lui ?

RORY : Je vient de te le dire.

LORELAI : C’est Jess qui te blesse ?

RORY : Tu me fais pas rire tu sais.

LORELAI : Est-ce que c’est ma faute si « Jess » et « blesse » ça rime ? Est-ce que j’ai profiter de la situation ? Oui enfin… Rory, s’il te plaît, je sais que tu as eu une toquade.

RORY : C’était pas une toquade.

LORELAI : Comprend moi, je croyais que c’était fini. Tu ne la plus jamais revu.

RORY : Au mariage de Sookie.

LORELAI : Tu lui a parlé au mariage.

RORY : Oui.

LORELAI : Mais il était pas au mariage.

RORY : Si, il était là, il était de passage, et il voulait me voir.

LORELAI : Bon, il s’est incrusté au mariage de Sookie, et ?

RORY : Et rien. Il m’a dit qu’il revenait s’installer par ici et puis…

LORELAI : Qu’est ce qui s’est passé ?

RORY : On s’est embrassé, voilà.

LORELAI : Embrassé ?

RORY : Oui.

LORELAI : Vous vous êtes embrassé sur la bouche ?

RORY : Oui.

LORELAI : Et lequel a embrassé l’autre ?

RORY : Qu’est ce que ça peut faire ?

LORELAI : C’était très important. C’était toi ? C’était mutuel ? Ou tu es tombé par accident sur sa bouche ?

RORY : Je l’ai embrassé.

LORELAI : Ok.

RORY : J’y comprend rien, je croyais qu’il était revenu à cause de moi, et c’et pour ça que je l’ai embrassé, et il m’a rendu mon baiser. Et regarde moi ça, c’est affligeant. Je vais passer pour quoi, moi ? Et cette fille, c’est pas dut out son type d’habitude.

LORELAI : Rory, à quoi tu joues ?

RORY : Ca se voit pas ? Je suis en train de me lamenter. Tu devrais reconnaître les signes, je copie sur toi.

LORELAI : Je te rappelle que tu es allé au mariage de Sookie avec Dean.

RORY : Je suis au courant.

LORELAI : Et tu as fait une escapade pour flirter avec Jess.

RORY : Un baiser c’est différent d’un flirt.

LORELAI : Quelle mauvaise foi !

RORY : C’était pas prémédité. C’est arrivé comme ça.

LORELAI : Et pendant ce temps, moi je croyais qu’elle sortais avec Dean.

RORY : Mais je sors avec Dean.

LORELAI : Non, embrasser un autre garçon, ce n’est pas sortir avec Dean ! Demande lui, tu verras sa réponse.

RORY : C’était rien du tout.

LORELAI : Pourquoi tu es si bouleversé, alors ?

RORY : Je suis pas bouleversé du tout.

LORELAI : C’est pas cool ton affaire, alors prend une décision Jess, Dean, Jess, Dean, ça ne peux pas durer. Si c’est Jess que tu veux, alors vas-y fonce, il est à vingt mètres de nous. Si tu penses que c’est lui l’homme de ta vie, c’est parfait, alors vas-y lance toi. Attrape une boite de chocolat, un canard qui couine et cours dans ses bras, t’en fait pas pour la fille parce que je suis sure qu’il aura mis le grappin sur une autre dans moins d’une heure. Mais fait quelque chose. Dean a été extra. Il t’a beaucoup soutenu, il s’est montré patient et en retour tu le traite comme un moins que rien et je pèse mes mots. Non seulement ça ne te ressemble pas, mais il ne le mérite pas. Ils peuvent pas changer de disque ceux là.

RORY : Je sais que Dean est super.

LORELAI : T’es sûre ?

RORY : Oui évidemment. J’ai su bien avant toi que c’était quelqu’un de bien.

LORELAI : Sachant ça, tu n’éprouve aucun scrupule à le traîner dans la boue à travers toute la ville.  

RORY : Tues injuste.

LORELAI : Non c’est plus juste que la balance de la justice.

RORY : Ecoute, je veux plus aborder le sujets avec toi.

LORELAI : Ecoute, si tu ne veux plus sortir avec Dean largue-le. Laisse le trouver quelqu’un d’autre. Parce que tu fais, c’est vraiment, vraiment, vraiment très mal.

RORY : J’ai compris, ça va, arrête !

Dean arrive.

DEAN : Rory ! Salut !

RORY : Salut !

LORELAI : Bonjour Dean.

RORY : Mais tu ne devais pas arriver à 18 heures.

DEAN : Je e suis débrouiller pour avoir un vol plutôt.

LORELAI : Je te l’abandonne, j’ai un dîner familial.

DEAN : Rory doit aussi… ?

LORELAI : Non elle est excusé. Vous aurez la soirée pour discuter et ainsi de suite. Contente de te revoir Dean.

DEAN : Merci.

LORELAI : A plus tard.

Lorelai s’en va.

DEAN : Alors, ça avait l’air de chauffer ?

RORY : Non c’est rien. On était juste… Enfin te revoilà !

DEAN : Oui et plutôt soulagé que tu ne sois pas teinte en blonde.

RORY : On était toujours en train de s’amuser, on a pas eu le temps.

DEAN : Tu m’as manqué.

RORY : Toi aussi, tu sais.

Chez les Gilmore, on sonne à la porte. C’est Emily qui va ouvrir la porte.

EMILY : Lorelai, quelle joie de te voir !

LORELAI : Désolé pour le retard.

EMILY : Aucune importance, voyons. Le chauffe-plat a été inventé pour ces situations. Richard ! Lorelai est là.

LORELAI : Maman, avant de s’installer pour le dîner, j’ai quelque chose d’important à te dire.

EMILY : Viens, tu me le dira sur la terrasse.

LORELAI : Non ! Je préfèrerais ici.

EMILY : Mais pourquoi ?

LORELAI : Comme ça, le fait de se trouver à côté de la porte de sortie est plutôt rassurant.

EMILY : Ne fais pas l’enfant. Une conversation ne se fait pas devant une porte. Viens avec moi dehors.

Richard arrive.

RICHARD : J’aurais certainement un autre coup de fil à passé ce soir. Nous avons été coupé avec Ben. Bonsoir Lorelai !

EMILY : Viens avec nous sur la terrasse. Ben te rappellera. Lorelai est sur le point de faire une annonce.

RICHARD : Oh formidable ! Elle s’est enfin décidé à acheter une montre.

EMILY : Voyons Richard.

Il se dirige vers la terrasse.

EMILY : Rory va bien ?

LORELAI : Ah oui. Elle va bien. Je vais bien. Tout va bien. Pas la peine de vous monter le chou.

RICHARD : Et qu’est ce que je te sert ?

LORELAI : Ce que tu veux.

RICHARD : Je ne sais pas lire dans les pensées.

LORELAI : Oh, ça m’est indifférent. Sers moi ce que tu as.

RICHARD : Mais nous avons tout, Lorelai.

LORELAI : D’accord ! Je prendrai un Blue Lagoon avec des cerises confites.

RICHARD : Je te demande pardon ?

LORELAI : Du vin blanc.

EMILY : Bien, assieds-toi, je t’en prie.

Lorelai et Emily s’assoient.

EMILY : A toi l’honneur.

LORELAI : Alors voilà…

EMILY : Deux secondes, chérie, nous t’avons rapporter un petit souvenir de vacances.

LORELAI : Oh c’est gentil, mais on pourrait peut être… D’accord, priorité au cadeau.

EMILY : Ouvre-le.

Lorelai ouvre son cadeau.

LORELAI : Oh ! De la pâte à brioche. Wouaou !

EMILY : C’est un salon de dégustation qui s’est ouvert dans la rue où nous étions. Leurs brioches étaient fabuleuses. Et ça, c’est leur pâte. Comme ça tu peux en préparer dans ta cuisine.

LORELAI : Merci beaucoup, maman. Je l’exposerai sur une étagère à l’hôtel. Je l’aurais sous les yeux pendant des années.

EMILY : Tu ne vas pas la préparer ?

LORELAI : Je suis loin d’être un cordon bleu.

EMILY : Les instructions sont derrière le paquet.

LORELAI : Oui, j’ai vu. Mais non.

EMILY : Non, quoi ? Si je te dis qu’elles sont délicieuses.

LORELAI : Je les apporterais à Sookie, qui les cuisinera pour moi.

EMILY : Il ne faut pas être sortie de la cuisse de Jupiter pour préparer des brioches avec les instructions.

RICHARD : Rory apprécierait beaucoup ces brioches.

LORELAI : C’est bon. Je promet que d’une façon ou d’une autre, le contenu de ce paquet sera digéré. On peu aborder un autre sujet, maintenant ?

EMILY : Bien sûr. Allons-y. Parle, nous t’écoutons.

LORELAI : Et bien voilà. Ca concerne Christopher.

EMILY : Oh justement, j’allais oublier. Nous lui avons rapporter un couvre-chef. Richard, où est ce chapeau, Lorelai pourrait lui remettre.

LORELAI : Non je regrette.

EMILY : Et pourquoi ça ?

LORELAI : Et bien, en fait, Christopher et moi, nous ne…

RICHARD : Vous ne quoi ?

EMILY : Ils ne sont plus ensemble, réfléchis.

RICHARD : Pour quelle raison ?

EMILY : Deux minutes, l’excuse fallacieuse, ne va pas tarder.

LORELAI : En gros, ce n’était pas idyllique entre nous.

EMILY : Qu’est-ce que je disais ?

LORELAI : Je sais que vous êtes déçus.

EMILY : Ce n’est pas le mot. Déçus, nous le serions sans doute, si tu étais une jeune collégienne insouciante.

LORELAI : Oui.

RICHARD : S’il te plaît, n’en parlons plus.

EMILY : Oh que si, nous allons en parler. Tu fais n’importe quoi comme si les responsabilités t’étaient inconnues. Tu te contente de papillonner à droite, à gauche.

LORELAI : Non c’est faux.

EMILY : Tu virevoltes d’un homme à l’autre.

LORELAI : Je ne virevolte pas d’un homme à l’autre.

EMILY : Tu as une fille, Lorelai, cela l’affecte autant que nous.

RICHARD : Tu gaspilles ta salive, Emily.

LORELAI : Je sais que ça touche Rory, je ne fais pas ça volontairement. D’ailleurs ce n’est pas moi qui ait fait quelque chose.

RICHARD : Tu n’es pas obligé de hausser le ton.

LORELAI : Dites moi que je rêve !

EMILY : Je veux savoir pourquoi. Je veux une véritable raison. Je veux que tu trouves autre chose que ce « ce n’étais pas idyllique entre nous » qui n’a pas de sens. Un argument solide qui me fera comprendre pourquoi ma petite-fille a une mère et un père incapables de s’entendre.

LORELAI : Parce que sa fiancée est enceinte.

EMILY : Quoi ?

LORELAI : Sherry est enceinte. Et quand Christopher l’a su, il est reparti avec elle. Voilà, mère. Voilà, la raison.

EMILY : Ils vont se marier ?

LORELAI : Je ne sais pas, peut être.

RICHARD : Evidemment qu’ils vont se marier.

EMILY : Et qu’est ce que tu en sais.

RICHARD : Il suffit de connaître un peu Christopher. C’est un garçon qui a toujours eu le sens du devoir.

EMILY : Justement, son devoir est de rester près de sa famille. Et Lorelai et Rory sont sa famille. On ne s’installe pas avec n’importe qui.

RICHARD : Voyons Emily, on te dit qu’il va être papa.

EMILY :  Mais enfin, il est déjà papa.

LORELAI : Si ça ne vous fait rien, j’aimerais qu’on arrête d’approfondir le sujet.

EMILY : Il faut absolument que tu ailles le voir.

LORELAI : Et à quoi ça m’avancerait ?

EMILY : Dis-lui que tu veux l’épouser.

LORELAI : C’est bon, maman ! Stop !

RICHARD : Oui s’il te plaît, arrête, tu dépasse la mesure. Lorelai a toujours fais ce qu’elle voulait. Quelles qu’en soient les conséquences pour les autres.

LORELAI : Je suis supposé le prendre comment ?

EMILY : Mais elle voulait se remettre avec Christopher. Elle nous l’a dit au mariage.

RICHARD : Oui mais le vent à tourné comme on dit.

LORELAI : Excusez-moi…

RICHARD : Christopher est prêt à assumer ses responsabilités comme il a tenté de le faire il y a bien longtemps avec Lorelai, avant qu’elle l’éconduise sans scrupules.

LORELAI : Je n’avais que seize ans.

RICHARD : Par bonheur, il est avec une femme qui est d’accord pour qu’il assume son rôle de père à ses côtés. Donc, aucune hésitation, je ne vois pas pourquoi il lui tournerai le dos.

EMILY : En un mot, tu le soutient ?

RICHARD : Je dirais que je comprend.

EMILY : Je suis épouvantée par ton attitude.

RICHARD : Et moi, choqué par ta naïveté. Tu pensais sincèrement que ça allait fonctionner ? Tu voyais déjà le tableau, c’est ça ? La petit famille idyllique réuniE tous les ans sous le sapin de Noël ? Lorelai a eu l’occasion de fonder une famille, elle a rejeté cette chance, c’était son choix. Aujourd’hui, il a la possibilité d’être père. J’applaudi des deux mains.

Lorelai s’en va.

EMILY : Tu es stupide.

RICHARD : Tu ne m’en voudras pas si  je retourne dans mon bureau.

EMILY : Richard, Je t’interdis de me tourner le dos au milieu d’une conversation. Richard !

A Stars Hollows, Lorelai arrive de Hartford en voiture, elle se gare pour aller au festival. Elle regarde au loin, Sookie et Jackson, qui enlèvent les animaux empaillés de chez eux.

SOOKIE : Doucement, ne l’abîme pas.

Elle se retourne et regarde dans la vitrine de Luke. Elle va le voir.

LUKE : C’est fermé !

LORELAI : Je sais. Ecoute, je suis pas venu recollé les morceaux, ou pour essayer de me faire pardonner ou discuter. Je ne me serais pas pointer à la légère,  mais je viens de passer une soirée épouvantable, et j’ai besoin de café. On n’a cas dire que je ne suis pas moi. Que je m’appelle Mimi, que je suis une nouvelle cliente et que c’est la première fois que je viens. Je passais dans le coin, et en traversant la rue, j’ai vue de la lumière. Et j’ai trouver l’endroit sympa. Et me voilà ! Maintenant  Mimi prend une belle tasse, et va se servir un peu de café, et s’installer dans un coin où elle ne dérangera pas. Et elle promet que dès qu’elle aura finit de boire son café, elle lavera elle-même sa tasse et partira.

Pause.

LORELAI : C’est la deuxième fois que je m’autorise cette folie.

LUKE : Laquelle ?

LORELAI : Croire que je l’ai enfin trouvé.

LUKE : Trouvé quoi ?

LORELAI : Le réconfort, l’amour, la sécurité.

LUKE : Ah !

LORELAI : D’abord, j’y ai cru avec Max, mais évidemment je me suis arrangé pour tout foirer. Ensuite est venu Christopher, et là, ce sont tous les éléments de l’univers qui se sont déchaînés contre moi.

LUKE : Evidemment tu ne peux pas lutter quand tu as l’univers sur le dos. Autant essayer le mettre K.O Terminator.

LORELAI : Je mettais toujours dis que, peut-être en grandissant, en faisant les choses bien, on y arriverait. Qu’au bout du compte, on formerait une vraie famille.  Dans le genre basique, traditionnelle, avec le golden-retriever, la vieillesse au coin du feu, et deux jogging, un rose et un bleu. Et en fait, oui, il a grandit. Il est devenu ce que j’attendais. Le hic, c’est que c’est pas moi qu’il a choisi. C’est elle. (Pause) Christopher va avoir un bébé avec sa Sherry. Il va l’épouser. Il va être près d’elle pendant toute sa grossesse, il va continuer à l’épauler pour que l’enfant grandisse bien, il sera présent pour elle chaque fois… Bref, il sera toujours là. Quant à Lorelai, pas de nouveau, ce sera la même rengaine, ma vie ne bougera pas,

LUKE : C’est si terrible ? N’oublie pas que tu as Rory.

LORELAI : Oui, encore heureux.

LUKE : Tu as des amis, une maison, un job. Et le bonus, c’est un estomac en béton.

LORELAI : Tu as raison, c’est pas si mal. Je sais que j’ai de la chance, mais ça me tracasse, comme si j’allais passais à côté. Je voulais me faire la totale, tu vois ? Trouve celui qui complèterait cette vie., et si tu savais, je le reconnais difficilement parce que j’ai une réputation de Wonder Woman, mai c’est mon rêve absolu. Le compagnon idéal.

Il lui lance un beignet en faisant glisser l’assiette jusqu’à devant elle.

LUKE : Tu l’auras.

LORELAI : Comment tu peux le savoir ?

LUKE : Je le sais.

LORELAI : Qu’est ce que tu t’y connais ?

LUKE : Ne pose pas de question, je le sais, c’est tout. Mange ton beignet.

LORELAI : Je n’ai pas vraiment faim.

LUKE : Emmène-le, et tu le mangeras plus tard.

Elle prend de l’argent dans son sac pour le payer.

LUKE : Laisse tomber. Les nouveaux clients sont invités par la maison. Mimi, c’est ça ?

LORELAI : Oui.

LUKE : A bientôt, Mimi.

LORELAI : Merci, je reviendrai. Les bonnes adresses, ça ne s’oublient pas.

Elle s’en va pendant que Luke la regarde partir.

Chez Lorelai, Rory est dans le salon lorsque sa mère arrive.

LORELAI : T’es déjà rentrée ?

RORY : Quel sens de l’observation.

LORELAI : AU fait, j’ai trouver un moyen de nous débarrasser des émotions torrides de l’été. Il suffit de fredonner pendant quarante huit heures non stop, la mélodie du bonheur. Bon j’ai pas encore réfléchit à la façon de se sortir l’air de la tête mais je vais y travailler. (Pause) Chérie, il faut que je te dise que je ne voulais pas que ça se passe mal entre nous tout à l’heure.

RORY : Non ?

LORELAI : Non. Je te cache pas que, oui, tu m’as étonnée. Et je suis persuadé que faire des choix dans la vie, ça reste totalement incontournable.

RORY :  Là-dessus, on est d’accord.

LORELAI : Mais sincèrement le but ce n’étais pas de te crier dessus ou de te culpabiliser. Je te demande pardon.

RORY : Je sais, mais t’avais raison.

LORELAI : Pour une fois, c’est pas du luxe.

RORY : Alors ce dîner, c’était bien ?

LORELAI : Et ta soirée avec Dean ?

RORY : D’abord le dîner.

LORELAI : Ta soirée avec Dean.

RORY : Mesdames et Messieurs, les sœurs Williams sont heureuses de vous présenter leur numéro.

LORELAI : Catastrophique.

RORY : Désolée.

LORELAI : Ce n’ai rien, je m’y attendais. Mais la bonne nouvelle c’est qu’on peut retourner chez Luke.

RORY : Super ! Comment t’as recollé les morceaux.

LORELAI : Pour lui, je suis Mimi, maintenant.

RORY : Oui bien sûr.

LORELAI : Et pour Dean ? Il est toujours d’actualité ?

RORY : Oui, j’ai re-signé.

LORELAI : Chouette.

RORY : Je sais pas ce qui m’a pris. Peut-être que c’est mon manque d’expérience. Mais cette passade avec Jess, c’était de la folie. C’est Dean que j’aime, et comme tu l’as souligné, je l’ai vraiment maltraité. J’étais incapable d’apprécier ce que j’avais sous les yeux, mais crois-moi ça va changer.

LORELAI : Attention, tu ne dois pas rester avec Dean à cause de mon sermon.

RORY : Pas du tout.

LORELAI : Je n’étais pas dans mon assiette.

RORY : Je sais.

LORELAI : J’avais la pression du dîner avec mes parents en tête et le clash avec Christopher.

RORY : Oui je comprends.

LORELAI : Je n’avais pas l’intention de te bouleverser ou de t’obliger à prendre une décision cruciale.

RORY : Maman.

LORELAI : Parce qu’en amour, il ne faut pas se planter.

RORY : Maman !

LORELAI : Je veux seulement ton bonheur.

RORY : Maman, je ‘ai fais que réfléchir à ce que tu m’a dit, et ensuite j’ai analyser la situation.

LORELAI : Tu as bien fait une liste « Pour » ou « Contre » ?

RORY : Tu te moques de moi, mais c’est ce que j’ai fait. Et à l’arrivée, j’y voyais plus clair.  Je veux que les choses s’arrangent avec Dean.  Il a droit à mon entière et totale affection.

LORELAI : Et tu te sens plus sereine ?

RORY : Oui, je me sens beaucoup mieux.

LORELAI : OK, parce que si t’avais pris la décision de sortir avec Jess, j’aurais trouver le moyen de t’en dissuader.

RORY : Merci, mais c’est pas la peine.

LORELAI : Tant que tu te sente bien, c’est cool.

RORY : Oui je vais bien.

LORELAI : Pas de soucis à se faire alors ?

RORY : Et toi, tu en es où ?

LORELAI : Moi ? Et bien ça va revenir.

RORY : Je peux faire quelque chose ?

LORELAI : Que tu existe, c’est énorme.

RORY : Des jours meilleurs nous attendent.

LORELAI : Oui. Je me demande si l’enfant de Christopher et de Sherry me ressemblera ?

RORY : Si cet enfant a un petit peu de jugeote, ça ne fera aucun doute.

Pause

LORELAI : Tu peux me donner mon sac ? Je meurs de faim.

Rory lui donne le sac où Lorelai attrape le beignet que Luke lui a donné. Elles commencent à le manger toutes les deux.

Those Lazy-Hazy-Crazy Days
Transcript by Stacy


OPEN IN LORELAI’S BEDROOM

[Lorelai is asleep in bed when her alarm goes off. She shuts it off, and a second later, several others start going off around her bedroom.]


LORELAI: You are hilarious!

[She gets up and walks down to the kitchen, where Luke is at the stove making breakfast]

LORELAI: Okay, see, last night, when I said to you, ‘Tomorrow, no matter what, make sure I get up at seven,’ what I actually meant was, ‘Tomorrow, no matter what, make sure I have the option of getting up at seven in case when seven comes, I actually wanna get up,’ which – as it happened – I didn’t. Therefore, you’re currently responsible for the great alarm clock slaughter of 2002.

[She pulls a container of coffee out of the freezer]

LUKE: No survivors?

LORELAI: The one shaped like a bunny escaped with a mild decapitation. [smells the coffee] This is decaf.

LUKE: What are you talking about?

LORELAI: You switched my coffee again.

[Lorelai searches the kitchen for the regular coffee]

LUKE: I’m a busy man. I don’t have time to sneak around switching your coffee. I have a diner to run, I have shipments to order, I have things to flip and fry. Will you stop that?

[Lorelai finds the bag of regular coffee under the sink]

LORELAI: Ha, haha, hahaha! Under the sink, very clever, but not clever enough bucko.

LUKE: Okay, fine, you know what? I give up.

LORELAI: Woo hoo!

LUKE: Go one day without coffee.

LORELAI: That’s not giving up.

LUKE: I’ll put a toy in your cereal.

LORELAI: Dirty!

LUKE: [hands her a plate of food] Fine, here, you win.

LORELAI: Thank you.

LUKE: You’re welcome. Now you’re up, you’re fed, I’m leaving.

LORELAI: Oh, hey, we need q-tips.

LUKE: I’ll alert the media.

LORELAI: See, that’s better with the accent.

LUKE: The reference is enough, you’ll learn that one day. I’ll be home early, anything besides the q-tips?

LORELAI: Um, cotton balls, world peace, Connie Chung’s original face back.

[Luke kisses her]

LUKE: Goodbye crazy lady. [to Lorelai’s stomach] Goodbye Sid and Nancy.

LORELAI: Leopold and Loeb.

LUKE: What?

LORELAI: I changed my mind, don’t tell Rory.

LUKE: Decaf.

LORELAI: Never.

LUKE: They’ll both have two heads.

LORELAI: More to love.

[They kiss again and Luke walks out the back door]


CUT TO LORELAI’S BEDROOM

[In the middle of the night, Lorelai wakes up suddenly from her dream. She falls out of the bed reaching for the phone]


LORELAI: Whoa! Ugh!

[She calls Rory at her dorm in Washington]

RORY: Hello?

LORELAI: You have to come home.

RORY: Mom?

LORELAI: You’re gone and the house is quiet and Bill Maher’s canceled. The name of the show was Politically Incorrect for God’s sake. Didn’t anybody read the title? He was supposed to say those things, dammit!

RORY: You had another dream.

LORELAI: Yes.

RORY: The doctor is in.

LORELAI: Okay, I’m lying in bed and I’m sleeping and I’m wearing this fabulous nightgown, and like thirty alarm clocks go off, and so I get out of bed and I walk downstairs, and there, standing is the kitchen, is Luke!

RORY: Was he naked?

LORELAI: No! He was making breakfast.

RORY: Naked?

LORELAI: Okay, you’ve been in Washington way too long.

RORY: Sorry. Go ahead, he was making breakfast. . .

LORELAI: Eggs and pancakes and bacon, and he put decaf coffee in my regular coffee bag, which of course I knew immediately.

RORY: Hi, the nose.

LORELAI: Exactly. So eventually I find the real stuff under the sink. He hands me my breakfast, and then . . .

RORY: What?

LORELAI: He kissed me and talked to my stomach!

RORY: Why would he do that?

LORELAI: Because apparently I’m pregnant!

RORY: What?

LORELAI: With twins! [pause] Say something.

RORY: You are going to be so fat.

LORELAI: Just analyze my dream, please.

RORY: Okay. Well, your dream was telling you that you are secretly in love with Luke and you wanna marry him and have his twins.

LORELAI: Uh, no, try again.

RORY: What do you mean, try again? You asked me to analyze your dream, I analyzed your dream.

LORELAI: Yes, well, I reject that analysis, so I’d like another one, please.

RORY: You can’t just reject an analysis and try again. You’re not shopping for bathing suits here.

LORELAI: Give me another analysis or I’ll put your Taylor hula-hooping dream into a whole other context.

RORY: I told you, Taylor was supposed to be Dean. I could tell by his freakishly thick head of hair.

LORELAI: I’m waiting.

RORY: Okay, maybe you’re still upset about what happened with Dad and you’re jealous of Sherry because she’s having his baby and not you. Mom?

LORELAI: I miss you.

RORY: I miss you, too.

PARIS: [sleeptalking in background] Woodward. . .Bernstein. . .Harry Thomason.

LORELAI: Is that Paris?

RORY: Yeah, she talks in her sleep. . . long in-depth arguments. I’m so glad I only have one more day here.

LORELAI: Me, too. What do you have on your agenda for tomorrow? Or, today, actually.

RORY: We have a breakfast mixer with members of Congress and the Senate.

LORELAI: Cool. See if you can steal me something off of Tom Daschle’s fruit plate.

RORY: I’ll see what I can do.

LORELAI: See you Friday, doc.

RORY: See you Friday.

[Rory walks to her desk and sits down, where she tries to work on a letter to Jess]

PARIS: [sleeptalking] I did not have sexual relations with that woman.


[opening credits]


CUT TO SOOKIE AND JACKSON’S HOUSE

[Lorelai and Sookie are sitting at the kitchen table]


LORELAI: No way.

SOOKIE: I swear.

LORELAI: Huh, Kosher bacon.

SOOKIE: Beef not pork.

LORELAI: I am so Jewish.

JACKSON: [from other room] Hey Sookie, where’s my –

SOOKIE: Jackson, hold on! Lorelai’s here!

LORELAI: [covers eyes] Oh, Jackson, I’m in the kitchen! I’m eating bacon, so don’t . . aye - eh - da - ahhh!

JACKSON: [walks into kitchen] Will you stop it? I’m dressed.

LORELAI: Uh, well, how do I know you weren’t showering and the hot water went out and you rushed down here with nothing but a teeny tiny towel in front of ya.

JACKSON: Once, that happened once.

LORELAI: Well, once was enough.

SOOKIE: Oh, hey, honey, I got those paint chips that we were talking about. Do you wanna look at them now?

JACKSON: Nope.

SOOKIE: But it’ll only take a minute and I actually went though and picked out a couple of colors for you.

LORELAI: What are you painting?

JACKSON: Nothing.

SOOKIE: The house.

LORELAI: The whole house?

JACKSON: No.

SOOKIE: Just the inside.

LORELAI: Ah, that’s a pretty big undertaking.

JACKSON: It’s not such a big undertaking since we’re not undertaking it.

SOOKIE: I know, but it’ll be fun.

LORELAI: Rory and I’ll help if you want.

JACKSON: Okay, if you’re gonna come over here everyday, you have to actually hear both of us.

LORELAI: Oh. Well, tell me why you’re not painting just the inside of the house?

SOOKIE: Because it was my house and now it’s our house and I want it to feel like our house.

JACKSON: I’m totally happy with the way this house feels.

SOOKIE: How can you be? There’s flowers everywhere.

JACKSON: I like flowers – I’m a produce guy.

SOOKIE: The curtains are ruffly.

JACKSON: I like ruffles.

SOOKIE: How can you like ruffles?

JACKSON: Because I’m very, very gay.

SOOKIE: Jackson!

JACKSON: Judy, Vincent has to go to work now. Goodbye Lorelai. Tell her I’m fine, I like things just the way they are.

LORELAI: I’ll try.

[Jackson leaves]

LORELAI: All right, I’ve only got a minute and then I have to leave. Is there any more bacon?

SOOKIE: Have mine. What do you think about mahogany for the living room and then midnight blue for the hallway and the bedroom?

LORELAI: Sookie, Jackson just said he’s fine with how everything is. I don’t think it’s bugging him.

SOOKIE: Well, he may not think so now but it’ll bug him eventually and then he’ll resent this place and me by extension and I would like to avoid that. And I can – I just need to butch the place up a little. Now, help me pick a color.

LORELAI: Okay, I can’t now, but I’ll do it later.

SOOKIE: Okay.

LORELAI: Thanks for breakfast, it was amazing, I love you, I love the bacon. Oh, hey, bacon’s manly. Why don’t you just nail a bunch of packages of Kosher bacon on the walls, huh? Smells like meat blessed by a rabbi – now that’s a manly house.

SOOKIE: Buh-bye.

LORELAI: Okay, but if you’re still thinking paint, you’re still thinking like a chick.


CUT TO OUTSIDE

[The town square is being set up for a festival. Lorelai walks toward Taylor, who is in an electric wheelchair giving orders to people.]


TAYLOR: Watch those streamers! And not too much red near that tree – light touch, light touch, light touch.

LORELAI: Hey Taylor, how’s the leg?

TAYLOR: It’s just fine.

LORELAI: Still haven’t found out who put that banana peel on your doorstep, huh?

TAYLOR: No, but I have a list of suspects.

LORELAI: Hey, um, what’s all this for?

TAYLOR: This, young lady, is for the first annual Stars Hollow End of Summer Madness Festival.

LORELAI: You finally found a way to fill September, didn’t ya?

TAYLOR: This is gonna be a very exciting day. I’m really gonna go all out for this. I even think you’ll be impressed.

LORELAI: Really, even me?

TAYLOR: Yes-sir-ee, mini-me, I did not put the word madness in the title for nothing. This place is gonna be crazy, wild – food, games, we’ve even got a band coming all the way from New York!

LORELAI: New York – that’s just nuts!

TAYLOR: And wait ‘til you see the banner I ordered. It’s gonna make every other banner we’ve ever had look downright embarrassing.

LORELAI: Taylor, you’re on fire.

TAYLOR: Oh, I love this banner!

LORELAI: I can’t wait to see it.

TAYLOR: Well, come on Friday. [to girl walking by] Uh, excuse me, uh, young lady. . .young lady? You know I’m talking to you. The blonde woman with the ribbons, please slow down. I’m in a wheelchair, young lady, I can’t run after you.

[As Taylor follows the girl off camera, Lorelai stares into Luke’s Diner then sadly walks away]


CUT TO WASHINGTON

[At the Junior Leadership breakfast, Paris is talking with Senator Barbara Boxer]


PARIS: I mean, come on, Senator Boxer, as one of our foremost Democratic leaders, I ask you – do you really think it looks good to have the American Secretary of the Treasury traveling around with Bono? I mean, I know apparently he’s a saint, he’s going to save the world, yada, yada, yada, but my God! He never even takes the sunglasses off. We have an image to maintain, don’t we? I mean, aren’t we at least trying to pretend we’re the superpower in this world? I mean, why not just send Carson Daly over to the Middle East next time Cheney goes, huh? Or hey, hook up Freddie Prinze Jr. with Colin Powell next time he meets with NATO. I mean, hell! Let’s hear what Freddie has to say, right?

[A man walks by and the Senator grabs his arm]

SENATOR BOXER: Oh, great, Doug. Uh, Paris, do you know Republican Congressman Doug Ose from California? You don’t? Great. You two will have so much to talk about. Bye. [walks away]

CONGRESSMAN OSE: Uh, Barbara…

PARIS: Ose, right?

CONGRESSMAN OSE: Yes that’s right.

PARIS: Let’s take a walk.

[cut to Rory at one of the food tables. As she gets herself some coffee, a boy walks up to her]

JAMIE: Last day here.

RORY: Yup.

JAMIE: So, in your opinion, how was our nation’s capital?

RORY: Well, I got to see Archie Bunker’s chair at the Smithsonian Museum, so it was a big thumbs up for me.

JAMIE: Yes, there are times when this country’s priorities are exactly right. So, where’s Paris?

RORY: Hm, not quite sure. Last time I saw her, she was beating the will to live out of our nation’s representatives.

JAMIE: She is a hammer, isn’t she?

RORY: Actually, she’s the entire toolbox.

[Paris walks up to them]

PARIS: Damn. I always seem to catch the most interesting politicians right when they have to use the bathroom. Hey Jamie.

[Paris walks over to another table and Jamie follows her]

JAMIE: Paris. Just came over to let you know I got a little sneak peak at the final debate pairings for today. It seems like you and I are going to be on the same side this time.

PARIS: You’re kidding? You’d think they’d like to give someone else a fighting chance for once.

JAMIE: Apparently not.

PARIS: God, I love this. You don’t realize how unqualified most of America’s youth is until you gather them all up in a room and make them speak. So, who are we up against?

JAMIE: Jason Roundsevault and Ty Fredericks.

PARIS: Perfect. Jason’s got asthma and Ty cries.

JAMIE: Okay, so we should meet early and go over strategy, make sure you bought enough Kleenex.

PARIS: Good, good.

JAMIE: And then tonight we should get together and celebrate over dinner.

PARIS: What if we don’t win?

JAMIE: Don’t lose it on me now.

PARIS: You’re right.

JAMIE: So, dinner?

PARIS: Sure.

JAMIE: Good, I’ll swing around for you about seven.

PARIS: Fine.

JAMIE: Okay, see you at the slaughter.

[Jamie walks away and Rory walks over to Paris]

RORY: Wow!

PARIS: Yeah, can you imagine pairing me with Jamie? I mean, why not just line the hallways with self esteem counselors right now.

RORY: Paris?

PARIS: What?

RORY: What do you mean what? He just asked you out on a date.

PARIS: He did not.

RORY: Yes, he did. You’re having dinner with Jamie tonight.

PARIS: It’s a victory dinner, that’s it.

RORY: Paris, if he just wanted to celebrate winning a debate, you guys could’ve had coffee afterward, but he asked you out on a date.

PARIS: He did?

RORY: Yes.

PARIS: Did I accept?

RORY: Yes.

PARIS: I’m going on a date?

RORY: Yes, you are.

PARIS: Oh man, I can’t believe this! I finally get asked out on a date and I missed it? Was it a good ask-out?

RORY: It was a very good ask-out.

PARIS: God, I wish I’d been there.

RORY: Well, you’ll be there tonight.

PARIS: Tonight? Tonight I have a date. Tonight I have a date with Jamie – a Princeton man. I can overlook that. Oh my God, I can’t believe it. . .I have a date.


CUT TO INDEPENDENCE INN

[Michel is at the front desk talking to Kirk]


KIRK: One day it occurred to me, cows never wrinkle.

MICHEL: Mmhmm.

KIRK: Think about it – have you ever seen a wrinkled cow? No, not once. So I thought to myself, "That is weird."

MICHEL: Yes, that and other things.

KIRK: So I decided to do a little research. I studied cows, I studied humans, and finally I discovered the secret – the secret of the cows.

LORELAI: [walking up to them] Michel, could you, uh. . .hi Kirk.

MICHEL: Oh, good, just in time. Kirk here is about to tell us the difference between cows and humans.

LORELAI: You mean, other than one’s a cow?

MICHEL: Shh. Go ahead, Kirk.

KIRK: Hay.

LORELAI: Huh?

KIRK: Hay, it’s hay – cows eat hay. And after some experimentation and a great deal of research, I developed what I believe to be the next great skin care product to sweep the nation. [shows them a bottle]

LORELAI: [reads the label] Hay There.

KIRK: A complete line of creams, balms, toning lotions, and cleansing liquids.

LORELAI: Kirk, we already have a skin care line here, I’m sorry.

KIRK: I am willing to give you three cases of "Hay There" skin products absolutely free of charge. Try them, you will see what I’m talking about.

LORELAI: Well, uh, thank you very much, Kirk. . . but, I’m sorry – don’t cows eat grass?

KIRK: Sometimes, but "Grass There" is a bad name. [leaves]

MICHEL: So sad not to have a cocktail in your hand every time he comes by, no?

[the phone rings]

LORELAI: [answers] Independence Inn, Lorelai speaking.

EMILY: What day is this?

LORELAI: Mom?

EMILY: What day is this?

LORELAI: Mom, I have a group of –

EMILY: It’s Thursday.

LORELAI: Thank God. Now, could I possibly –

EMILY: Thursday the what, Lorelai?

LORELAI: It’s –

EMILY: Thursday the third. And what was happening Thursday the third, Lorelai?

LORELAI: I believe it was the day I was supposed to chew my own head off.

EMILY: Your father and I were coming home from Martha’s Vineyard.

LORELAI: I know you were.

EMILY: And you said that when we got home, you were going to call us.

LORELAI: I know I did.

EMILY: Well, we’re home, and yet there’s no call, no message, no card.

LORELAI: Mom, it’s eleven o’clock in the morning. I said I would call you on Thursday, I didn’t say when on Thursday, I just said Thursday. Technically I haven’t screwed up for another twelve hours.

EMILY: Lorelai, everyone knows that you are supposed to call people as soon as they have arrived home. That’s the polite way to do it.

LORELAI: You didn’t tell me what time you were coming home.

EMILY: Well, you never asked what time we were coming home.

LORELAI: Yes, but you never told me so there’s no way I could know, so even though I didn’t ask I still didn’t know and it’s only elev. . .I’m sorry.

EMILY: Apology accepted. Now I assume we’ll be seeing you and Rory for dinner tomorrow?

LORELAI: Uh, you’ll see me but Rory doesn’t get back ‘til Saturday.

EMILY: Oh, what a shame. I thought she was coming back tomorrow.

LORELAI: Nope, she’s coming back Saturday.

EMILY: Well, I’m very disappointed. I had it written down for tomorrow.

LORELAI: Well, you must’ve written it down wrong, Mom. She’s coming home Saturday.

EMILY: Your father thought it was tomorrow, also.


LORELAI: See you at seven.

EMILY: Hold a moment, Lorelai. Do you know where Christopher is?

LORELAI: Um, why?

EMILY: We wanted him to come with you and Rory tomorrow, even though apparently Rory’s getting back Saturday, though I couldn’t sworn it was tomorrow.

LORELAI: Christopher’s away on business but I’ll tell him you invited him.

EMILY: And tell him to come with you two next week. I wanna see the three of you together.

LORELAI: Yes, that would be a nice picture.

EMILY: All right, see you tomorrow.

LORELAI: Yes, you will. Bye.


CUT TO WASHINGTON DORM ROOM

[Rory is on the phone with Dean while Paris gets ready for her date]


RORY: My plane gets in at three.

DEAN: I’m in at six.

PARIS: Red, purple, green – where the hell is it?

RORY: That gives me three hours to look presentable. Hm, perhaps I’ll go blonde.

DEAN: I strongly request that you don’t.

RORY: Afraid of change?

DEAN: No, I just like what I have.

RORY: I like a man who settles.

DEAN: I miss you.

RORY: I miss you, too.

PARIS: Hey, hey, stop being cute. I need help here.

RORY: I have to go. Paris is melting down.

DEAN: Why?

RORY: She has a date tonight.

DEAN: Really?

PARIS: Don’t sound so surprised.

RORY: How do you know he sounded surprised?

PARIS: Because I’m a genius, Rory. I have deep and powerful clairvoyant abilities.

RORY: Oh boy.

PARIS: For example, I can instantly deduce that when someone hears the name Paris in the same sentence with the word date, jaws will drop, confused looks will cover faces, words like ‘how’ and ‘why’ and ‘Quick, Bob, get the children in the minivan because the world is obviously coming to an end!’ will immediately fly out of people’s mouths.

RORY: I have to go.

DEAN: Are you sure it’s safe?

RORY: I’ll be fine. I’ll see you Friday.

DEAN: See you Friday. I love you.

PARIS: That’s it, I’m shaving my head.

RORY: Gotta go. [hangs up] Okay, Paris, you have got to calm down.

PARIS: I had a black sweater and now it’s gone.

RORY: I’m not just talking about right now – in general, you need to calm down.

PARIS: He’s almost here, I’m not dressed, my makeup’s not done, and I haven’t gone through the Zagat yet to pick out a restaurant.

RORY: Why don’t you just let him pick out the restaurant?

PARIS: What if he doesn’t have a Zagat?

RORY: Well, then he’ll wing it.

PARIS: Wing it? How come other girls get planned out dinners? Flowers, candy, rose petals thrown on the floors – and I get wing it?

RORY: Well, you don’t know that you’ve got wing it.

PARIS: No, I do. I’ve got wing it. I can’t do this.

RORY: What?

PARIS: Date. I can’t date. I’m not genetically set up for it.

RORY: Not true.

PARIS: I get no pleasure out of the prospect or the preparation. I’m covered in hives, I’ve showered four times, and for what? Some guy who doesn’t even have the brains to buy a Zagat so we don’t wind up in a restaurant that’s really just a front for a cocaine laundering ring?

RORY: Sit.

PARIS: It’s a dare. He was dared to take me out. I bet Trent Lott was behind this.

RORY: Trent Lott did not dare Jamie to take you out. Close. Jamie likes you and he asked you out because he likes you. Now look up.

PARIS: Maybe I shouldn’t go. I mean, what if I fall for him and he doesn’t like me?

RORY: Then you’ll find someone else.

PARIS: But what if there is no one else?

RORY: Then you’ll buy some cats.

PARIS: I wish I knew if he was right for me, you know? So I don’t put myself through all of this for nothing. I mean, women fall for men who are wrong for them all of the time, and then they get sidetracked from their goals. They give up careers and become alcoholics and, if you’re Sunny von Bülow, wind up in a coma completely incapable of stopping Glenn Close from playing you in a movie.

RORY: I think you should wear your hair down.

PARIS: How do you know if a guy is right for you?

RORY: You just have to feel it.

PARIS: All I feel is my back breaking out.

RORY: You’ll know, okay? You just have to let it happen. And then, probably when you’re not looking, you’ll find someone who compliments you.

PARIS: Meaning?

RORY: Someone who likes what you like, someone who reads the same books or listens to the same music or likes to trash the same movies. Someone compatible.

PARIS: Okay.

RORY: But not so compatible that they’re boring.

PARIS: Someone who’s compatible but not compatible.

RORY: Yeah, kind of. I mean, you respect each other’s opinions and you can laugh at the same jokes, but I don’t know – there’s just something about not quite knowing what the other person’s gonna do at all times that’s just really exciting. Look, just have a good time, you’ll figure it out.

PARIS: Yeah, well, I hope I figure it out fast. . .before I throw up.

[there’s a knock at the door]

PARIS: That’s him.

RORY: Turn around.

PARIS: Well?

RORY: Perfect.

PARIS: Promise?

RORY: Swear.

PARIS: Thanks. Now get in the closet.

RORY: What?

PARIS: If he comes in here and sees you, he won’t wanna date me anymore.

RORY: Paris, that’s crazy! He’s seen me – he’s seen me for weeks.

PARIS: Yes, in conferences, crowded lecture halls, badly lit banquet rooms with crappy food smells, not at night when it’s dating time and he’s thinking about dating and you’re standing there looking all datable.

RORY: I’m not looking datable.

PARIS: Please? I can’t risk it. At least if there’s nothing to compare me to, then I’ve got a fighting chance, please!

RORY: Okay, but when you get home, you need to get a new therapist because the one you have is really not working. [goes into the closet]

PARIS: Thanks for helping me get ready.

RORY: [from inside closet] Any time.

[Paris answers the door]

PARIS: Hi.

JAMIE: Hello. You look very nice.

PARIS: Well, this is a really good sweater.

JAMIE: So, shall we get going?

PARIS: Oh, sure, sure.

JAMIE: Do you like Italian food?

PARIS: I love Italian food.

JAMIE: Good. I’ve made a reservation at a great place. Well, at least, that’s what the Zagat guide says.

PARIS: You’re perfect.

JAMIE: Let’s go.


CUT TO KIM’S ANTIQUES

[Lorelai and Sookie are browsing]


SOOKIE: How could you not tell them?

LORELAI: Well, they left two days after your wedding and they were in Martha’s Vineyard all summer. It just seemed quieter.

SOOKIE: What do you think, manly? [holds up a statue]

LORELAI: In an Oscar Wilde sort of way, absolutely.

SOOKIE: You know, you’re gonna have to tell them tonight, right? I mean, the subject will come up. They probably think you and Christopher are heading down the aisle any day now.

LORELAI: Ugh, I know, I know.

SOOKIE: A shaving table, it’s perfect!

LORELAI: And twelve hundred dollars.

SOOKIE: Twelve hundred dollars for what?

MRS. KIM: What do you mean, for what? This is an antique.

SOOKIE: Where does she come from?

MRS. KIM: This was Sherman’s shaving table.

LORELAI: Sherman?

MRS. KIM: General Sherman, famous man, burned Atlanta, liked a close shave.

LORELAI: Wow, historical.

MRS. KIM: All original, perfect shape. I give you ten percent off, you want it?

SOOKIE: Oh, well, maybe. I just wanted to look around a little bit first. . .but it’s very nice.

MRS. KIM: I know it’s very nice. [walks away]

LORELAI: Boy, she would’ve made a great nun.

SOOKIE: So how are you planning on telling them?

LORELAI: I thought I’d do it like Nell. You know, chicka chicka chickabee.

SOOKIE: Yeah, that’s a very good idea.

LORELAI: I’ll tell them, I promise.

SOOKIE: Oh, oh my God, look! [walks over to a fish mounted on a piece of wood]

LORELAI: What?

SOOKIE: For over the mantelpiece. It’s perfect!

LORELAI: It’s a dead fish.

SOOKIE: It’s an antique stuffed and mounted trout, and I think it’s manly.

LORELAI: Oh, please!

SOOKIE: It is! It’s very Ralph Lauren.

LORELAI: Sookie, Jackson loves you. You’re not seriously telling me the future of your marriage depends on Leon Troutsky over there.

SOOKIE: I guess not.

LORELAI: Just think about it, okay? You don’t have to make every decision right now. Do a little more shopping. Maybe you’ll find something even more disgusting someplace else.

SOOKIE: Okay.

LORELAI: Okay, I gotta go pick up Rory at the airport, and then we’ll swing by and pick up you guys for the festival.

SOOKIE: Great.


LORELAI: Okay, see you later.

SOOKIE: Bye.

[Lorelai walks toward the door and stops to talk to Mrs. Kim.]

LORELAI: Ten bucks if you don’t let her buy the fish.

MRS. KIM: Twenty.

LORELAI: [laughs] You’re kidding?

MRS. KIM: I never kid.

LORELAI: You know, I believe that.


CUT TO AIRPORT

[Rory walks out of her gate; Lorelai calls to her from across the room]


LORELAI: Hey Gilmore!

RORY: Mom!

[They run to each other and hug, then fall on the ground]

LORELAI: Ow, ow!

RORY: Ah!

LORELAI: Ow!

RORY: Ah!

LORELAI: Oh!

RORY: Agh!

LORELAI: Oh, oh! Luckily there are video cameras everywhere that caught that very graceful moment on tape.

RORY: I am so glad to see you!

LORELAI: No, I’m glad to see you!

RORY: I’m never leaving home again.

LORELAI: Oh, that’s my emotionally stunted girl! Hey, I got you gifts.

RORY: What? I’m the one that left town, I’m supposed to get you gifts.

LORELAI: Oh, but I got here early and there was nothing to do except feed gummy bears to the bomb-sniffing dogs which, apparently, the United States government frowns upon.

RORY: You got in trouble with the government while you were waiting for me?

LORELAI: Just a little.

RORY: How much is a little?

LORELAI: Learn Russian. Okay, here you go. [pulls a shirt out of the gift bag]

RORY: Wow, a Hartford, Connecticut sweatshirt.

LORELAI: Nice, huh?

RORY: [looks through the gift bags] Hartford, Connecticut notebook, Hartford, Connecticut pencil set, a Hartford, Connecticut shot glass.

LORELAI: And beer mug!

RORY: Hartford baguette, Hartford bear, a Hartford sunglasses.

LORELAI: You like?

RORY: I love.

LORELAI: All right, let’s go. We’ll get your bags, then we’ll hit the road, and I can’t wait to hear all about Washington. And, by the way, I got you out of dinner with the Gilmores tonight. I thought you and Dean might enjoy a little Peaches and Herb time together.

RORY: Oh, thanks. What’d you tell ‘em?

LORELAI: That you get home tomorrow.

RORY: Big fat lie.

LORELAI: Yes, which proves how much I love you. The fact that I was willing to lie to my own parents who I never lie to just so you could have a night of happiness is proof positive of my deep undying devotion that I have for you.

RORY: I appreciate that.

LORELAI: And all that devotion can be yours for the low, low price of $29.95!

RORY: Forget it.

LORELAI: Okay, I’ll throw in a set of steak knives.

RORY: My bags, please?

LORELAI: Are you telling me that you want this gesture of love for free? What kind of world are you living in?


CUT TO LORELAI’S HOUSE

[Lorelai and Rory walk through the front door with Rory’s bags]


LORELAI: Oh my God, you do know one option was leaving some of your books at home?

RORY: Hey, I offered to carry that one.

LORELAI: Next time, don’t offer – insist. Look, I’m lopsided now.

RORY: I can’t believe I’m home. I feel like I’ve been away forever.

LORELAI: I agree.

RORY: Hello living room.

LORELAI: Hello Rory, we missed you. Not the ottoman, of course, but everyone knows he’s a snob. Napoleon complex, he only really likes the magazine rack.

RORY: Oh my God, I missed everything. My kitchen, my room, my books, my CDs, my stuff. Where’s my pillow?

LORELAI: What?

RORY: You took my pillow.

LORELAI: I did not take your pillow.

RORY: You waited until I left, you went into my room, and you took my pillow.

LORELAI: Well, you weren’t using it.

RORY: What else did you take?

LORELAI: Nothing. Your comforter came into my room by itself. . .and brought your Bauhaus T-shirt with it.

RORY: I want my stuff back by tomorrow morning.

LORELAI: Just ‘cause you leave doesn’t mean the world stops.

RORY: By noon.

LORELAI: Fine.

[Lorelai pushes the play button on the answering machine]

CHRISTOPHER: [on machine] Lor, it’s me, please just call –

[Lorelai deletes the message]

RORY: Dad?

LORELAI: Yeah.

RORY: Still haven’t talked to him yet, huh?

LORELAI: No, you?

RORY: Nope.

LORELAI: He’s called.

RORY: I know. He’s called me, too.

LORELAI: I just. . .I don’t really know what to say.

RORY: How long are you gonna freeze him out for?

LORELAI: I don’t know.

RORY: Right.

LORELAI: You?

RORY: I don’t know either.

LORELAI: I have to tell my parents tonight.

RORY: Are you sure you don’t want me to go with you and . . . I don’t know, distract ‘em?

LORELAI: No, you’ve got Dean coming over. I’ll be fine. I’ll bring them something shiny.

RORY: Okay, I’m gonna go change then.

LORELAI: For what?

RORY: The festival.

LORELAI: Hon, you know what, if you don’t wanna go, we don’t have to go.

RORY: Why would I not wanna go? Of course I wanna go.

LORELAI: You just got home, you’ve got Dean coming over.

RORY: No, I wanna go. I wanna go because this is our town and we need to support these things.

LORELAI: All right, but. . .you don’t have to change for that.

RORY: Well, I’ve been away for awhile, I wanna make a nice impression.

LORELAI: On who?

RORY: Whoever has to look at me.

[they walk into Rory’s bedroom]

LORELAI: All right, just hustle. I promised Jackson and Sookie I’d pick them up along the way.

RORY: I’ll just be a minute.

LORELAI: No woman is ever a minute when she changes.

RORY: Do not judge me by your own standards. [pulls out a dress]

LORELAI: Wow, fancy.

RORY: Not fancy.

LORELAI: You know, you’ll have time to come home and change for Dean.

RORY: Well, I can just change now, then I won’t have to do it later.

LORELAI: Okay. Hey Rory, I don’t want you to freeze out your dad because I am.

RORY: I’m not.

LORELAI: ‘Cause I’m fine if you wanna go back to the way things were.

RORY: I think that would be a little hard this time.

LORELAI: Okay, maybe not now, but eventually.

RORY: Eventually, maybe, but for now – solidarity sister.

LORELAI: Ya ya!

RORY: You’ve been waiting for six weeks to do that, haven’t you?

LORELAI: Ya ya!

RORY: I’ll just be a minute.


CUT TO OUTSIDE

[Lorelai and Rory walk out of some bushes near Sookie and Jackson’s house]


LORELAI: See, three minutes faster. I also found a way to get to Al’s Pancake World that shaves a good forty seconds off our normal route.

RORY: You were really bored when I was gone, weren’t you?

LORELAI: You have no idea.

[As they walk up Sookie and Jackson’s front steps, they hear yelling from inside]

JACKSON: Are you crazy? Have you lost your mind?

SOOKIE: I don’t understand why you’re so upset.

JACKSON: How can you not understand? I told you a thousand times.

SOOKIE: I thought you were just being nice.

[Lorelai and Rory peek through the front door. Sookie has redecorated the living room and filled it with masculine objects]

JACKSON: Nice! Sookie, look at this place!

SOOKIE: I think it looks nice.

JACKSON: Nice. . .nice? This is nice. . .this is nice? [points to a life-sized stuffed grizzly bear]

SOOKIE: Well, it’s masculine!

JACKSON: No, it’s terrifying! I swear I’m gonna come out in the middle of the night for a drink of water, turn around, hit the floor and play dead!

SOOKIE: Okay, so, we have a little work to do.

JACKSON: Just put it back the way it was.

SOOKIE: No, I want you to be happy!

JACKSON: I was happy, I told you I was happy, you just didn’t wanna believe I was happy!

[Lorelai and Rory walk away from the house and walk toward the festival]

LORELAI: We’ll just check on them a little later.

RORY: Excellent idea.

[they walk into the crowd]

LORELAI: Okay, so, do we do cheese stick, hot dog, cotton candy, or do we mix it up a little – start with the cotton candy and end with the cheese stick? Who are you looking for?

RORY: No one, I’m just taking in all the madness, that’s all.

LORELAI: Ah.

[Kirk walks up to them]

KIRK: Lorelai, good. Have you used the cream yet?

LORELAI: Uh, not yet, Kirk.

KIRK: Good, there’s been a little problem.

LORELAI: What kind of problem?

KIRK: Nothing of major concern. It just seems that with continual use, the cream develops some weird reactions to light. . .and air. . .and movement.

LORELAI: Are you serious?

KIRK: Don’t worry, it’s just a small kink. It’ll all be worked out soon.

LORELAI: I have three cases of that stuff sitting at the inn.

KIRK: Well, get rid of it.

LORELAI: Kirk.

KIRK: Uh, but don’t throw it in the trash. Apparently, that would be an EPA violation.

LORELAI: What am I supposed to do with the stuff?

KIRK: Shooting it into space is about all I’ve got now.

LORELAI: Kirk!

KIRK: I’ll pick up the cases tomorrow.

LORELAI: Thank you.

[Kirk walks away]

LORELAI: Hey.

RORY: What?

LORELAI: Do you sometimes think this town is weird or is it just me?

[Lorelai and Rory walk up to Taylor]

LORELAI: Hey Taylor, is this where the mosh pit starts?

TAYLOR: Well, hello Lorelai, Rory. So what do you think of the band? Pretty big city, don’t you think?

LORELAI: Mm, I sure do.

TAYLOR: What?

LORELAI: What? I’m agreeing with you. They are smokin’!

TAYLOR: I do not care for that sarcastic tone, Lorelai.

LORELAI: Well. . .uh. . .no, I’m being nice here!

TAYLOR: You have an opinion on everything. Nothing is ever up to your standards.

LORELAI: That is not true. I’m sure these guys are all great barbers.

TAYLOR: I don’t even know why I bother. [leaves]

LORELAI: That is it – I have been it for the last. . .[sees Rory staring off at something] What? [sees Jess and a girl kissing against a tree] Oh, well, looks like he’s got his ‘what I did this summer’ essay all researched and ready to go. Guess you dodged a bullet there, huh?

RORY: What do you mean?

LORELAI: I don’t know. It seems kind of lucky that you didn’t throw everything away for Jess when you see. . .

RORY: See what? What am I seeing?

LORELAI: You’re upset.

RORY: No, I’m not upset.

LORELAI: Yes, you are upset. I know when you’re upset ‘cause you look like my mother.

RORY: Thanks a lot.

LORELAI: You like my mother.

RORY: Yes, but you don’t like your mother, so when you tell me that I look like your mother, it’s not exactly a compliment.

LORELAI: Honey, what is wrong?

RORY: Oh God!

LORELAI: What is it?

RORY: It’s that!

LORELAI: Jess?

RORY: Yes!

LORELAI: You’re upset about Jess?

RORY: I said yes.

LORELAI: Yes, it’s Jess?

RORY: You’re not being funny.

LORELAI: It’s not my fault that yes and Jess rhyme. Did I exploit the opportunity, of course I did, but . . .Rory, come on. I know you had this crush –

RORY: It wasn’t a crush.

LORELAI: Well, I thought it was over. I mean, you haven’t talked to him since –

RORY: Sookie’s wedding.

LORELAI: You talked to him at Sookie’s wedding?

RORY: Yes.

LORELAI: He wasn’t at Sookie’s wedding.

RORY: Yes, he was. He had just come back and he came to see me.

LORELAI: Okay, so he crashed Sookie’s wedding, and. . .

RORY: And nothing. He told me that he was back in town, that he’d moved back, and. . .

LORELAI: What Rory? Come on.

RORY: And we kissed, okay?

LORELAI: You kissed?

RORY: Yes.

LORELAI: You kissed, like. . .you kissed?

RORY: Yes.

LORELAI: Okay, who kissed who?

RORY: What does that matter?

LORELAI: Because it matters. Did he kiss you, did you kiss each other, did you trip and your faces accidentally – .

RORY: I kissed him.

LORELAI: Okay.

RORY: And I don’t know, I thought he came back here because he liked me or something, and I kissed him and he kissed me back, and now he’s over there and I feel so stupid and. . .that girl isn’t even his type and -

LORELAI: Rory, what are you doing?

RORY: What do you mean, what am I doing? I’m ranting. You should recognize this, I learned it from you.

LORELAI: Yeah, but you went to Sookie’s wedding with. . .with Dean.

RORY: I know.

LORELAI: And then you ran off to have some thing with Jess.

RORY: It was a kiss, not a thing.

LORELAI: A kiss is a thing.

RORY: Well, it wasn’t planned, it just happened.

LORELAI: I can’t believe it. All this time I’m thinking, ‘She’s with Dean.’

RORY: I am with Dean.

LORELAI: No, Rory – kissing another guy is not being with Dean. Ask him, I bet he’d back me up on that.

RORY: It was nothing.

LORELAI: Well, then why are you so freaked out?

RORY: I’m not freaked out.

LORELAI: Look, kid, you have gotta make up your mind. Jess, Dean, Jess, Dean – it’s enough already. If you want Jess, that’s fine – go get him, there he is. If you think that’s the great love of your life, then great. . .grab a liver treat and a squeaky toy and run to him. Don’t worry about that girl because I’m sure he will have moved onto somebody else in about an hour. But do something. Dean has been sweet and supportive and incredibly patient, and now you are officially treating him like dirt, and I’m sorry, but not only is that not you, he doesn’t deserve that. God, I wish they knew another song!

RORY: I know all of this about Dean.

LORELAI: You do?

RORY: Yes, I do. I know how great he is. I knew it before you did!

LORELAI: Well, knowing this has apparently not stopped you from dragging his heart all over this town.

RORY: Not fair!

LORELAI: Yes, fair, the fairest, the Snow White of fair.

RORY: I don’t wanna talk to you about this anymore.

LORELAI: Okay, listen, if you don’t wanna be with Dean anymore, cut him loose. Let him find someone who does because this is just so. . .wrong!

RORY: All right, I get it, I . . .just stop!

DEAN: [calls from across the street] Rory! [walks over to them] Hey.

RORY: Hi.

LORELAI: Hi Dean.

RORY: I thought your plane didn’t get in ‘til six.

DEAN: Well, I managed to get an earlier flight.

LORELAI: Well, I’m off to dinner with the parents.

DEAN: Do you have –

LORELAI: No, she’s off the hook. You guys have all night to. . .talk. Enjoy. Good to have you back, Dean.

DEAN: Thanks.

LORELAI: See you later. [leaves]

DEAN: So, did I interrupt something?

RORY: No, nothing. Uh, we were just. . .hi, you’re back.

DEAN: Yeah, I’m back – and I’m glad to find you not blonde.

RORY: Yeah, I was just having way too much fun, so . . .

DEAN: I missed you.

RORY: I missed you, too.


CUT TO ELDER GILMORE RESIDENCE

[The doorbell rings; Emily answers the door]


EMILY: Lorelai, nice to see you.

LORELAI: Oh, sorry I’m late, Mom.

EMILY: No, don’t be sorry. That’s what the warm setting was invented for. Richard, Lorelai’s here!

LORELAI: Um, Mom, before we get the evening started and all, I wanna tell you something.

EMILY: Well, tell me outside.

LORELAI: No, I’ll just do it here.

EMILY: Why?

LORELAI: Oh, there’s just something about standing near the exit that’s really working for me.

EMILY: You’re being silly, you don’t discuss things standing by a door. Come outside, come on.

RICHARD: I may have to take one more call tonight, Emily. Ben Stellen and I got cut off. Hello Lorelai.

EMILY: Well, come outside with us until he calls back. Lorelai’s about to tell us something.

RICHARD: Oh, perhaps that she’s decided to buy an accurate timepiece.

EMILY: Oh, Richard. [they start walking to the back patio] Is Rory okay?

LORELAI: Oh, yes, Rory’s fine, I’m fine, everything’s fine, it’s really not that big a deal.

RICHARD: What would you like to drink?

LORELAI: Oh, whatever.

RICHARD: I can’t read minds, Lorelai.

LORELAI: I really don’t care, Dad. Whatever you have.

RICHARD: We have everything, Lorelai.

LORELAI: Al right, I’ll have a Yaegermeister and a Jell-O shot.

RICHARD: Uh, excuse me?

LORELAI: White wine.

EMILY: All right, sit, sit. [they sit down] Now go ahead, tell us.

LORELAI: Okay, well –

EMILY: Oh, wait just a second. We brought you something from Martha’s Vineyard.

LORELAI: Oh, that’s great, but maybe we could just do. . . [Emily hands her a gift bag]. . .okay, I guess it’s present time.

EMILY: Open it.

[pulls something out of the bag]

LORELAI: Scone mix, wow.

EMILY: This new little place opened right down the road from our house and they make these wonderful scones, and that is their mix so you can make them right in your own kitchen.

LORELAI: Well, thanks, Mom. I will put this right on the counter and stare at it for many years to come.

EMILY: You’re not going to make them?

LORELAI: Oh, I’m not really much of a baker.

EMILY: But the instructions are right there on the back.

LORELAI: Yeah, I know, but still.

EMILY: Still what? Those are good scones.

LORELAI: Hey, maybe I’ll give this to Sookie and she’ll bake them.

EMILY: I don’t understand why you simply can’t follow those directions and make the scones.

RICHARD: Rory would love those scones.

LORELAI: Okay, I promise one way or another, the scones will get eaten. That being said, can we please move on?

EMILY: Fine, go ahead, talk, we’re listening.

LORELAI: Um, okay, well, um, it’s about Christopher.

EMILY: Oh, that reminds me, we got him a captain’s hat. Richard, where is that hat? Lorelai can bring it to him.

LORELAI: No, I can’t!

EMILY: Why not?

LORELAI: Well, it’s just, um. . .Chris and I aren’t . . .

RICHARD: Aren’t what?

EMILY: They aren’t together anymore, Richard.

RICHARD: Why not?

EMILY: I’m sure a vague reason is forthcoming.

LORELAI: It just didn’t work out, that’s all.

EMILY: And there it is.

LORELAI: I know you’re disappointed.

EMILY: Disappointed, oh please! Lorelai, this is ridiculous. The two of you aren’t in high school anymore.

LORELAI: I know.

RICHARD: Emily, let’s not talk about this.

EMILY: No, we are going to talk about it. You’re running around like you have no responsibility in life, like you can flit from thing to thing. . .

LORELAI: That’s not true.

EMILY:. . .from man to man.

LORELAI: I don’t flit from man to man.

EMILY: You have a daughter, this affects Rory too, you know!

RICHARD: Emily, you’re wasting your breath.

LORELAI: I know this affects Rory. I’m not doing this lightly. In fact, I’m not doing anything at all.

RICHARD: There’s no reason to raise your voice.

LORELAI: I can’t believe this.

EMILY: I wanna know why. I want a reason. I don’t want any of this ‘just because’ and ‘it just didn’t work out’ nonsense. I want a solid, adult reason why the father of my granddaughter and her mother can’t seem to put a family together.

LORELAI: His girlfriend is pregnant.

EMILY: What?

LORELAI: Sherry is pregnant, and when Christopher found out, he went back to her and that, Mother, is the reason.

EMILY: Are they getting married?

LORELAI: I don’t know – probably.

RICHARD: Oh, of course they’re getting married.

EMILY: How do you know?

RICHARD: I know because I know Christopher, and Christopher always tries to do the right thing.

EMILY: The right thing is for him to be with his family. Lorelai and Rory are his family. He met this woman two minutes ago.

RICHARD: Emily, he is going to be a father.

EMILY: He already is a father!

LORELAI: I really really don’t wanna discuss this anymore.

EMILY: Lorelai, you have to talk to him.

LORELAI: There’s nothing to talk about.

EMILY: Tell him you wanna get married.

LORELAI: Okay, Mom, please stop.

RICHARD: Yes, Emily, please stop. You know that Lorelai never does anything unless she wants to – no matter the consequences to anyone else.

LORELAI: What’s that supposed to mean?

EMILY: Lorelai wants to be with Christopher, she told us that at the wedding.

RICHARD: Yes, and now the wind has changed.

LORELAI: Excuse me?

RICHARD: Christopher is living up to his responsibilities as he tried to do many years ago with Lorelai, then she turned him down and turned him away.

LORELAI: I was sixteen.

RICHARD: If Christopher has found someone who will actually allow him to be a father to his own child, then of course, that’s what he’s going to do.

EMILY: So you support this?

RICHARD: I understand this.

EMILY: I am appalled by your attitude.

RICHARD: And I am shocked by your naïveté. Did you really expect this to work out? Did you really have pictures of Norman Rockwell family Christmases dancing in your head? Lorelai had her chance for a family, she walked away from it. That was her choice. He has a chance to be a father. I applaud him.

EMILY: Then you’re an idiot.

RICHARD: If you’ll excuse me, I’m going into my study.

EMILY: Richard! You do not walk out on me when we are having a discussion. Richard!

[While Emily and Richard are arguing, Lorelai walks into the house and leaves through the front door]

CUT TO STARS HOLLOW

[Lorelai pulls up in the town square. She looks around, then walks into Luke’s Diner. Luke is standing at the cash register.]

LUKE: We’re closed.

LORELAI: I know. Look, I didn’t come here to make up, or to try to get you to forgive me, or talk. I wouldn’t even have come here at all but I had a really crappy night and I really, really need a cup of coffee. Just pretend I’m not me. I’m Mimi, a new customer. I’ve never been in here before. I was just walking down the street and I spotted this place. ‘Ooh, hey, nice place.’ And I came in. Now Mimi is going to pour herself a cup of coffee and sit over here way far away from you, and she promises, just as soon as she’s done, she will rinse out her own cup and leave.

[Lorelai pours herself a cup of coffee and sits at the end of the counter.]

LORELAI: This is the second time I let myself do this.

LUKE: Do what?

LORELAI: Think I finally found it.

LUKE: Found what?

LORELAI: Love, comfort, safety.

LUKE: Ah.

LORELAI: I mean, first with Max, which of course, I screwed up, and then with Christopher, which of course, all the elements of the universe got together to screw up.

LUKE: Yup, it’s tough when the universe is against you. That’s like taking on the Manhattan garbage union.

LORELAI: I always thought if he could just get it together, grow up – maybe we could do it. Maybe we could really be a family, in the stupid, traditional ‘Dan Quayle, golden retriever, grow old together, wear matching jogging suits’ kind of way. And then he did get it together – he became that guy. . . and he gets to be that guy with her. Chris is gonna have a baby with his girlfriend. He’s gonna marry her. . .and he’s gonna be there for her while she’s pregnant and he’s gonna be there with her while her child grows up, and he’s gonna be there for her while she does. . . whatever it is she does. And I am in exactly the same place that I was in before.

LUKE: Is that so bad? I mean, you got Rory.

LORELAI: Yes, I do.

LUKE: You got friends, you got a house, a job, apparently an iron stomach.

LORELAI: No, it’s not so bad. I’m lucky, I know. I just. . .I feel like I’m never gonna have it. . .the whole package, you know? That person, that couple life, and I swear, I hate admitting it because I fancy myself Wonder Woman, but. . .I really want it – the whole package.

[Luke puts a donut on a plate, then slides it down the counter to her]

LUKE: You’ll get it.

LORELAI: How do you know?

LUKE: I know.

LORELAI: How do you know?

LUKE: Because I know, okay? I know. Now eat your donut.

LORELAI: I’m really not very hungry.

LUKE: Well, take it with you. You will be later.

[Lorelai wraps up the donut and puts it in her purse, then pulls out some money]

LUKE: Forget it, first time customers are on the house. Mimi, was it?

LORELAI: Yeah.

LUKE: Come again, Mimi.

LORELAI: Thanks, I will. Seems like a very nice place.


CUT TO LORELAI’S HOUSE

[Rory is in the living room as Lorelai walks into the house]


LORELAI: Hey, you’re home.

RORY: Yup, I’m home.

LORELAI: Oh, hey, I figured how to get the Lazy Hazy Crazy Days of Summer out of our heads – to sing the Small World song over and over for the next forty-eight hours. Of course, how we get the Small World song out of our heads, I have not worked out yet. Okay, see, that was not how that whole scene between us was supposed to go.

RORY: No?

[They sit down on the couch]

LORELAI: No. I mean, yes, I was surprised and I do think the basic sentiment of ‘make up your mind’ was kind of called for.

RORY: Absolutely called for.

LORELAI: But I didn’t mean to upset you and yell at you and make you feel bad, I’m really sorry, hon.

RORY: I know, but you were right.

LORELAI: Ah, well, that’s once, I guess.

RORY: So how was dinner?

LORELAI: So how was Dean?

RORY: So how was dinner?

LORELAI: So how was Dean?

RORY: Ladies and Gentlemen, the Williams’ sisters take center stage at Wimbledon once again.

LORELAI: Dinner was bad.

RORY: Sorry.

LORELAI: That’s okay, I knew it would be. Oh, but the good news is we can now go back to Luke’s.

RORY: You made up! How did you make up?

LORELAI: Well, I’m Mimi now.

RORY: Oh, sure.

LORELAI: So speaking of Dean, is there still a Dean?

RORY: Yeah, there’s still a Dean.

LORELAI: Really?

RORY: I don’t know what I was doing. Maybe it’s because I haven’t dated a lot but this Jess thing was crazy. And I do love Dean and you were absolutely right – I was treating him like dirt and I wasn’t appreciating what was right in front of me, but I’m going to now.

LORELAI: Rory, I don’t want you to stay with Dean because of me.

RORY: I know.

LORELAI: ‘Cause I was upset earlier.

RORY: I know.

LORELAI: I still have this Christopher thing bugging me and the pressure of tonight’s dinner.

RORY: I know.

LORELAI: I didn’t wanna upset you and I certainly don’t want you to make an important decision off of –

RORY: Mom.

LORELAI: Because it’s too important –

RORY: Mom.

LORELAI: And I just want you to be happy.

RORY: Mom! All I did was think about what you said, that’s all. Then I analyzed the situation.

LORELAI: And then you made a pro and con list.

RORY: You’re mocking me, but yes, I did. And after all of this, I came to the conclusion that I want to make things good with Dean, and he deserves my undivided attention.

LORELAI: And you feel good about this?

RORY: I feel really good about this.

LORELAI: Okay, because if you decided you really did wanna date Jess, I would help you. . .get vaccinated.

RORY: Thank you, but I’m good.

LORELAI: All right, as long as you’re good.

RORY: I am good.

LORELAI: Well, okay, good.

RORY: What about you, are you good?

LORELAI: Me? Well, I’m gonna be good.

RORY: Is there anything I can do to help?

LORELAI: Your existence is a huge help.

RORY: We’re both gonna be good.

LORELAI: Yeah. I wonder if Christopher and Sherry’s baby is going to look like me?

RORY: Well, if the kid knows what’s good for it, it absolutely will.

LORELAI: Hand me my purse, will you? I’m hungry.


THE END

Kikavu ?

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Cline5588 
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FeeEli37 
02.03.2021 vers 15h

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labelette 
10.05.2020 vers 22h

Derniers commentaires

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labelette  (29.06.2021 à 19:06)

Sookie exagère toujours et pour tout, c'est sûr !

Tu me donnes envie de revoir cet épisode... Au moins la scène du début ! Et celles avec Jess aussi ;-)

kystis  (29.06.2021 à 09:10)

Moi aussi j'ai cru que je m'étais trompé d'épisode. Heureusement que notre petit guide d'épisode est là ! J'adore trop cette scène de Lorelei et Luke. 

Rory exagère, elle fuit le problème. C'est pas en allant 3 mois à Washington que ça résoud le problème. Il faut qu'elle fasse un choix entre Dean et Jess. Je pense qu'elle n'est pas assez courageuse pour rompre avec Dean. 

Trop déçue de ne pas savoir ce qu'il s'est passé au rencart de Paris, on n'a pas la suite, dommage.

Sookie qui met des animaux empaillés partout dans la maison, lol, c'est un peu exagéré.

labelette  (11.05.2020 à 17:34)

Mon guide des épisodes me dit qu'à partir de l'épisode 3.04 (que je dois regarder ce soir), je les ai tous vus. On verra si je m'en rappelle ! Et oui, je continuerai le visionnage.

J'ai trop ha^te de regarder la suite !

stephe  (11.05.2020 à 14:21)

je me demandais à quel épisode tu avais commencé, le maratohn de dansse j'adore!! tu vas continuer ton visionnage ensuite ?

La claque pour Rory en effet! Mais bon elle peut pas partir 3 mois et penser qu'il allait l'attendre, ce n'est pas Jess !

Emily est insupportable parfois!

labelette  (11.05.2020 à 11:57)
Message édité : 11.05.2020 à 12:00

Encore un très très bon épisode ! Je ne l'avais jamais vu non plus.

Je crois que j'ai vraiment commencé avec le marathon de danse, même si j'avais en parti vu l'épisode dans lequel Rory va à NY dans la saison 2.

La scène d'ouverte est géniale. Comme toi arween, j'ai arrêté l'épisode, pensant que je m'étais trompée de saison ;-) Alors comme ça, Lorelai rêve de Luke et qu'ils attendent des jumeaux ! C'était trop drôle de les voir en couple, car ils ont toujours la même dynamique : il lui reproche de boire trop de café, elle est toujours hyper bavarde, ... Bref, une très bonne scène ! Et vivement qu'ils soient ensemble, si ça doit arriver un jour !

Le coup de fil Lorelai / Rory est pas mal dans le genre aussi et digne d'une conversation entre copines et non mère / fille. Rory qui n'arrête pas de demander à sa mère si Luke était nu ! 

Paris ne change pas... Les sénateurs sont obligés de se cacher pour ne pas lui parler !!

Madame Kim est toujours aussi flippante. Et assez pince sans rire aussi. 

Et sinon... Rory se trouve devant le dilemme Jess ! Déja, quand elle est à Washington et qu'elle range les lettres de dean, on découvre qu'elle tente d'écrire à Jess. Du coup, je me suis demandée si c'était une lettre de rupture ou plutôt l'inverse. Mais ensuite, quand je l'ai vue se faire belle pour aller faire un tour dans Stars Hollow, je me suis bien doutée que ce n'était pas pour Dean... Elle a eu une sacrée douche froide en voyant Jess scotchée à sa copine. Dur dur ! Et la conversation qui s'ensuit avec Lorelai est digne de leurs conversations.

Bref, un excellent épisode ! 

Je suis bien contente de les voir à la suite, ça a dû être dur de patienter entre la fin de saison 2 et le début de la 3 !

Edit : j'ai oublié moitié de ce que je voulais dire (il y a trop de choses !)

Lorelai avoue enfin à ses parents qu'elle n'est plus avec Christopher. Emily fait sa Emily, à ne rien vouloir entendre. Heureusement que Richard a plus les pieds sur terre ! Sur ce coup, Lorelai a bien fait de partir de chez ses parents. Et ça lui a permis d'aller chez Luke. Ca fait du bien de les voir réconciliés !

arween  (25.02.2016 à 21:47)

Un épisode où les filles Gilmore ne mange pas (ou presque), ça vaut le coup qu'on le souligne ^^

C'est un bon épisode de reprise : les retrouvailles de Lorelei et Rory sont top ! La scène de l'aéroport m'a fait trop rire ! Sookie est juste trop rigolote à vouloir changer toute sa maison alors que Jakson ne veut pas. Madame Kim est en grande forme (mais elle n'a pas tenu sa promesse, j'ai vu le poisson chez Sookie^^). Jess n'est pas longtemps à l'écran mais suffisament pour qu'on remarque ses qualités labiales ^^

La meilleure scène de l'épisode : celle du début où Lore rêve d'elle en couple avec Luke ! C'est tellement juste et parfait que j'ai eu l'impression de mettre tromper d'épisode, j'ai carrément été lire le résumé pour être sûre que j'étais au bon endroit. Leopold et Aimée ^^ J'en reviens toujours pas ^^

Le point négatif pour moi, c'est qu'on commence à voir arriver le moment où Lore va aller trop loin. J'ai toujours pensé qu'elle n'était pas suffisamment ouverte d'esprit par rapport à Jess. Toute les ados tombent amoureuses d'un bad boy. Il faut laisser jeunesse se faire et les coeurs se briser et Lore veut empêcher Rory de vivre ça. Le problème c'est qu'à un moment, plus tu interdit quelque chose plus l'ado a envie d'y aller. Pour moi, c'est le moment de la série où je suis en total désaccord avec Lorelei.

Bon, bah pas pu m'empêcher de faire un roman mais j'ai peut-être trouver le prochain débat ^^ :-)

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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

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Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

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